L’été dernier à Vendays (Médoc), de jeunes saisonniers trouvaient commode de loger sur l’aire des Gens du voyage, croyant que la possession d’un "livret de circulation" et le fait de ne pas avoir de domicile fixe leur en donnait le droit...
Pas du tout, selon le sous-préfet de Lesparre : "les gens du voyage sont [eux] organisés en réseaux, affiliés à des associations" [bref, ils forment une communauté !].
[source : "Sud-Ouest"]
Les jeunes saisonniers ont-ils pensé à invoquer la Constitution qui "s’oppose à ce que soient reconnus des droits collectifs", prétexte invoqué plusieurs fois par le Conseil d’Etat ou le Conseil constitutionnel pour refuser des droits à l’emploi des langues "régionales", de même (sauf erreur) que pour censurer la notion de "peuple corse" ?
C’est bien de reconnaître une communauté des "Gens du voyage"*, qui existe bel et bien, mais alors il faut cesser de faire de l’anti-communautarisme un dogme d’Etat !
* Le fait que cette communauté soit soumise à des obligations particulières éventuellement injustifiées est une autre question.