cauderon

français : chaudron

Prononcer "caoudérou(n)".
caudèra (prononcer "caoudère"..) : chaudière
cauderèr (prononcer "caoudérè") : chaudronnier

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Vos commentaires

  • Le 11 mars 2015 à 20:26, par Danièl cauderon

    "Cauderon" pour chaudron ? Personnellement je ne connais que "pairòu" (payrow / pèyrow) pour le petit chaudron de cuivre, et "pairòla" (payrole / pèyrole) pour le grand chaudron de cuivre ou chaudière.

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  • Le 16 mars 2015 à 13:05, par Gaby cauderon

    Cauderon : en sud Gironde (p.ex. en Bazadais - cf explications dans le dico de Vigneau 1879). Aussi : caudeiron/caudèir (en Gironde occidentale), cauteron (caut’ron) (en garonnais)...

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  • Le 16 mars 2015 à 15:11, par Vincent P. Hyper-correction

    Il serait intéressant de connaître la distribution de la forme cauteron.

    En effet, celle-ci est un témoignage de l’ancien consonantisme "basque" du gascon.

    Dans l’ancien gascon, dont il ne reste que le parler d’Aspe pour illustrer ce phénomène, après une consonne latérale comme l, la consonne qui suit se sonorisait.

    Ainsi alterum "autre" donnait aude, et non pas aute comme en gascon moderne, via la sonorisation de t en d, phénomène également connu dans les emprunts du basque au latin.

    A une époque inconnue, l’ancien gascon s’est aligné sur les formes d’oc standard, entraînant la disparition de ces sonorisations après latérale.

    Seulement, certaines consonnes sonores après l l’étaient étymologiquement : c’est le cas des dérivés de caldarium, qui donnent bien caud- à l’initiale.

    Par hyper-correction, donc par correction fautive, ces formes en caud- ont été remplacées par des formes en caut- dans la foulée de ce phénomène d’alignement, alors que l’étymologie ne le justifiait pas.

    Aussi, en toute théorie, la diffusion des formes en caut- est indicative de l’existence d’un substrat basco-aquitain plus fort.

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  • Le 16 mars 2015 à 17:30, par Joan-Pèir cauderon-"cauderouns"

    Chez Palay on trouve ceci à cauteroû-cautroùn :
    « cauteroû ;sm.-petit chaudron ; bénitier portatif. Sarrieu dit qu’en Luchonnais on appelle « cauderouns » une espèce de sphère analogue à deux petits chaudrons supportant la croix du clocher. »

    Nota : je pense qu’il s’agit du poète Bernard Sarrieu fondateur de « l’escolo deras pireneos ».

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  • Le 16 mars 2015 à 18:08, par Tederic Merger Un autre sens pour les "cauderons" de la toponymie gasconne ?

    Voyant "Cauderon" apparaître ça et là, sous des formes diverses*, dans la toponymie gasconne, je me demande si ce mot n’avait pas d’autre sens que "chaudron" : désigner un lieu "le Chaudron", c’est un peu bizarre quand même s’il s’agit d’un chaudron au sens étroit que nous connaissons en français. D’accord, il y a "Toupin" à Berrac près de La Romieu, mais enfin...

    La toponymie gasconne offre aussi des Caudères, Caudéré, Caudéran... L’idée d’un endroit chaud, protégé, au soleil ?

    * Pour moi, le lieu "Cauderoue" de Barbaste, que Cassini écrit "Cauderoux", est l’un d’eux.

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  • Le 16 mars 2015 à 20:29, par Joan-Pèir cauderon (remarque)

    Tederic , si je ne me trompe pas lorsqu’on parlait du stade de foot de Saint Etienne, on disait « Le chaudron », donc même si cela peut sembler bizarre pour un lieu, nous en avons un exemple récent...
    Cela ne me choque pas pour les endroits un peu chauds (dans divers sens).

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