"Les Français fêtent la victoire des armes, le 11 novembre et le 8 mai. Ils fêtent la victoire d’une classe sur une autre, le 14 juillet. Ils fêtent l’écrasement du peuple allemand, le massacre de la noblesse de cour. Nous, Basques, notre patrie n’a pas tué, notre patrie n’a pas violé, elle respecte Dieu et les hommes (...). On ne nous l’a pas imposée, elle est à nous, nous n’avons pas besoin pour y croire de longs cours d’histoire durant de longues années. Héréditaire, enracinée, impossible à arracher malgré des siècles de subordination, elle est dans nos cœurs. Par-delà les frontières, en dehors des temps, envers et contre tout..."

S. Haran, Aberi Eguna 1963.