Dans les textes médiévaux, rossin (rosin, rosis, rocii, etc.) désigne simplement un cheval, de toute condition.
“…de laqual lanssada lo fen tombar a terre de son rocii enfora. Et, feyt tot so dessus, estaquan lodit rocii a une toya, per tal que no s’en anas enta Coarrase…”
(Lespy, Un Baron béarnais au XVe s.)
A rapprocher de l’anglais horse, ancien haut allemand hros, + suffixe -in. Le mot vient donc sans doute d’une langue germanique, comme bien sûr le fr. rosse.
L’évolution dans un sens dépréciatif a pu être influencée par le français. Ou pas.
Grans de sau
1. rossin, 14 mai 2019, 20:16, par Jan l’Aisit
Dans les textes médiévaux, rossin (rosin, rosis, rocii, etc.) désigne simplement un cheval, de toute condition.
“…de laqual lanssada lo fen tombar a terre de son rocii enfora. Et, feyt tot so dessus, estaquan lodit rocii a une toya, per tal que no s’en anas enta Coarrase…”
(Lespy, Un Baron béarnais au XVe s.)
A rapprocher de l’anglais horse, ancien haut allemand hros, + suffixe -in. Le mot vient donc sans doute d’une langue germanique, comme bien sûr le fr. rosse.
L’évolution dans un sens dépréciatif a pu être influencée par le français. Ou pas.