L’une des dernières maisons du village souletin d’Aroue en allant vers Nabas en Béarn.
"Gasconnisation" du basque Zalbideta, probablement formé sur bide=chemin, le premier élément n’étant pas identifié par Orpustan.

Remarquez l’architecture de la maison.
Il est une mode actuellement qui vise à singulariser la maison souletine en faisant d’elle la plus mystérieuse des maisons basques, en passant complètement sous silence qu’il ne s’agit que d’une version à peine particulière du style pyrénéen (existence de l’eskats, présence sporadique de l’étable en arrière de la maison, ...) et qui s’étend au Béarn voisin (Josbaig, ...).
Ce snobisme bascocentrique et publicitaire a de vraies répercussions dans la manière dont sont perçus nos micro-pays : il suffit de passer en Soule en venant du Béarn pour ne plus voir fleurir les horribles pavillons qui sont en train de défigurer la Gascogne. C’est bien pour la Soule.
Mais la manière avec laquelle les maisons souletines sont désignées comme le summum du génie basque est purement détestable (la chaux blanche, en concurrence avec des enduits ocres, était la norme dans le village de mes grands-parents à Morlaàs soit bien loin du PB).
Comme si des centaines de kilomètres de Lescun à Aulus ne comptaient pas. Comme si ce n’était pas du Béarn qu’étaient venues les innovations.