Mérignac
Néo-gasconne à clôture de bois
L’exploration de Mérignac va nous permettre d’honorer ces néo-landaises des années 80 ou 90.
Cette vague néo-landaise (ou néo-gasconne) entre dans notre histoire de la Gascogne architecturale.
Sur le moment, comme le néo-basque et pour les mêmes raisons (reproche de pastiche et de manque de créativité...), elle a été décriée par beaucoup d’architectes (mais parfois ils sont hostiles au néo-régional par principe).
Mais l’allusion aux maisons landaises est émouvante et sympathique, même si elle ne suffit pas à faire de la qualité architecturale.
Celle-ci voisine avec d’autres, dans un chemin du quartier du Minon (Dàvid contrôlera, je ne trouve pas ce chemin sur le plan).
La palissade de bois nous dit tout de suite qu’on n’est pas sur un airial, mais comme barrière, on voit bien pire de nos jours (des barrières en plastique blanc).
A côté, il y a une autre néo-landaise, avec une clôture de "brane", qui aura aussi droit à l’hommage de Gasconha.com.
Mise à jour 2017 :
"Minon", et non "Le Minon", figure sur le cadastre napoléonien (section B feuille 1 Corneillan) comme un ensemble bâti isolé entouré de petites parcelles.
L’explication donnée par Dàvid ci-dessous (Guilhèm > Guilhemin > Guilheminon > Minon) et elle est en plus très typique de la toponymie gasconne !
Et dans ce cas, il semble bien qu’il y ait rarement un article ; donc "Minon" tout court !