en graphie alibertine :
Garat



 

Grans de sau

  • Les Garat qu’on trouve en Gascogne sont sans doute presque tous d’origine basque, mais il y a un Garat limousin, un homonyme, donc.

  • L’étude des généalogies montre qu’en Bordelais, des souches non-basques ne sont pas à négliger.

    Exemple : Pierre Eugène Garat, mort à Talence en 1934, originaire de Lalande-de-Pomerol (33) en Libournais gagné par les poussées gavaches.

    Clairement, en remontant la généalogie en question, on voit que ces Garat sont originaires du Pays Foyen, où la toponymie montre de nettes infiltrations gavaches, bien que la langue fût de l’oc lors des premiers recensements linguistiques. Et sur ce point, on sait que la provenance des migrants pouvait aussi être le Limousin : il me semble plus probable pour cette souche-là d’imaginer une "descente" limousine qu’une "montée" basque.

    Après, la figure du migrant basque n’était pas rare en Bordelais non plus (le nombre de toponymes "Le Basque" le prouve) : au vu du fait que le patronyme Garat est très commun au Pays Basque français, des familles Garat implantées de longue date en Bordelais peuvent être de souche basque, y compris sur les bords de la Dordogne.

    Il faudrait vérifier avec d’autres patronymes basques communs, comme Etcheverry (qui lui aura tendance à se déformer Cheverry).

  • Chevery = Etcheverry !! Mais oui, comment n’y ai-je pas pensé plus tôt ! Je dis ça parce que j’ai parmi mes ancêtres une Marie Chevery (à Barsac début XVIIIe), je trouvais que ça sonnait oïlique.


Un gran de sau ?

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