Nos lieux-dits gascons

Le clocher-mur fortifié de Saint-Sardos.

ORIGINE DU NOM :

Originaire d’une des grandes familles de Bordeaux, "Sacerdos" naquit à Calabre, entre Périgord et Quercy.
Elevé par Capouan évêque de Cahors, celui-ci lui donna le diaconat.
Peu après, attiré par la vie monastique, Sacerdos se retira à l’abbaye de Calabre.
Il en fut élu Abbé quelques années plus tard.
A la mort d’Angérius, évêque de Limoges, sa réputation était telle, que tout le clergé désigna Sacerdos pour accéder au siège épiscopal de Limoges.
En 720, croit-on, sentant approcher sa dernière heure, il voulut retourner à son monastère, mais décéda en chemin.
Il aurait donc été évêque de Limoges de 711 à 720.

En 1122 lors de la rédaction de la charte de fondation de la paroisse de Saint-Sardos, il est déjà canonisé, mais encore appelé Sacerdos.
Ce n’est que plus tard que par contraction Sacerdos est devenu Sardos.
Il est fêté le cinq mai.
Dans l’église, les vitraux mis en place au début du siècle imagent quelques uns des miracles qui lui sont attribués.

AU COMMENCEMENT UN PRIEURE
"Le dimanche des calendes d’octobre 1122", Arnaud de Borrel sa femme et ses enfants, firent don à l’abbé et aux religieux de Sarlat, de l’alleu [7] de Grassunas.[8] Cette donation est faite à condition que les bénédictins de Sarlat y "construisent une église en l’honneur de Saint Sacerdos".

[Le texte ci-dessus est tiré de "Saint-Sardos en Gascogne" de R. Granié, avec son accord.]

A la journée occitane ou gasconne du Colloque 2018 de la Société Française d’Onomastique à Toulouse, Paul Burgand avait précisé que en Tarn-et-Garonne, on prononce "sént" et pas "sant".