Le Pignada, le Matouca, le Junca, le Brana... Défendons et expliquons au moins ça !
C’est un de mes chevaux de bataille depuis le début : les (...)
Ce suffixe, venant du suffixe -are latin, et bien présent en gascon, est souvent noté -a ou -at en graphie française.
Ils décrivent des lieux à partir d’une caractéristique naturelle, végétale le plus souvent, mais aussi minérale, d’installation humaine, dans de rares cas animale.
La notation a final suggère dans le contexte français un féminin, alors que ce sont des masculins !
Première analyse en avril 2019 sur quelques 130 noms :
– végétal : une nette majorité (heugar, brocar etc.)
– minéral ou terrain : une douzaine (calhavar, morar, peirar, sablar, sablonar, bardinar, ardilar, glesiar (?), hanhar, hlacar, merlar...)
– installation humaine : une quinzaine (bordar, bordilar, casterar, matocar, secalhar, vilar, vialar, casalar, cojolar, cujolar, coeilar, cujalar, guarderar, masoar, moliar, motar, tapiar...)
– installation humaine liée à des animaux : vaquerar, bualar, anherar...
– animal : aolhar, vacar, cotelivar, haginar (? la fouine...)
C’est un de mes chevaux de bataille depuis le début : les (...)