en graphie alibertine :
Cauboa
Cauboue
– Du latin cava, le ravin, puis du gascon caube, la grotte + le suffixe qualificatif –os du latin –ossum. Celui qui est originaire ou qui demeure dans une vallée.
– Cauboue est un toponyme très original et très remarquable dans le Gers entre les cités de Condom et Lectoure. Ce toponyme a une particularité : son accès. Il s’agit d’une colline aux pentes abruptes où en moins d’un kilomètre, on grimpe à plus de 75 mètres de sa base. Élie Ducasse (Généalogie Gascogne Gersoise, n° 29, décembre 1999.) donne cette interprétation très plausible même si elle est pratiquement invérifiable : « Cauboue en gascon se dit et s’écrit Cauboa, Cau bo(h)a. Il faut souffler, ce qui, vu la situation du site était indispensable pour les attelages venant d’un côté comme de l’autre. » Selon cette hypothèse phonétique Cauboue ou Cauboa se traduit par il faut souffler. Si on accepte ce postulat, bouha signifiant souffler en gascon, le nom a pu être donné à un homme ayant un métier de force ou à un souffleur de verre…
– Du gentilice Calvus qui donne en gascon Caubós. Ce nom latin a donné en Gascogne les noms suivants Caubin, Caubet, Caubeigt, Caubòla, Caubòta et Caubiòs.
– Celui qui est originaire du village pyrénéen de Caubous, dans la vallée de Magnoac au pays des Quatre-Vallées.