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Bitrayre / Vitraire

Le Vitrier ? 09/11/2005, 14:11:10


 

Grans de sau

  • Ce serait alors un mot formé tardivement sous l’influence du français.
    Sinon, on aurait plutôt "Beyrayre...".

  • Je ne sais pas, mais Vigneau (j’aime bien Vigneau) en 1879 (parce qu’il n’a écrit qu’un seul truc important et c’était cette année-là) signale "vitra" comme signifiant "vitre" au sens objet du terme, mais aussi "verre" en tant que matière.
    Il signale aussi "vitratge".

    Réponse de Gasconha.com :
    Ce doit être du français gasconnisé, comme "malur" et bien d’autres.

  • Jusqu’au XVè s., les maisons ne recevaient la lumière du jour que par des carreaux en papier huilé, en toile cirée à la cire d’abeilles ou, pour les plus riches, en parchemin.
    A l’origine les carreaux sont grossiers, de couleur verdâtre et opaques en raison des oxydes et cendres de soude que l’on ne sait pas éliminer. Ce n’est qu’en 1455 qu’un Maître verrier de Murano (Italie) réussit à les éliminer et créer des verres transparents.
    Ce n’est qu’à partir du XVIès. que les bourgeois, bien après les princes, équiper leurs fenêtres de carreaux de verre et que le métier de vitrier prit son essor.
    C’est sans doute de cette époque que l’on peut dater la naissance du mot "vitrayre".
    [Claude Margueritat]

    Réponse de Gasconha.com :
    C’est bien possible.
    La forme plus gasconne, à partir de "veire" (beyre), se retrouve aussi dans la toponymie : Beyrie, Veyrine...

  • Il y avait des fenêtres vitrées avant, même dans les maisons plébéïennes. Et puis un vitrier ou un verrier était peut-être davantage un artisan d’art qu’un vitrier comme on l’entend de nos jours.


Un gran de sau ?

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