vita

français : vie

Prononcer entre "bite" et "bito".

la vita vitanta : la "vie comme elle va". Noté "Bite bitante", c’est le titre d’un savoureux et émouvant recueil de nouvelles en gascon béarnais de Miquèu de Camelat.

voir aussi :

mort / mort

Prononcer "mourt" en faisant entendre le "t" final.


 

Grans de sau

  • En Gascogne garonnaise, dans le Bazadais et dans le Bordelais on dit la "via" [biyë], ce qui est certainement un des francismes de nos régions septentrionales comme "cièl" au lieu de "cèu", "fama" au lieu de "hemna", et j’en passe.

  • Alors là, en classe, c’est toujours l’éclat de rire général. J’en ai marre !

  • Philippe dit qu’en classe c’est l’éclat de rire général.
    C’est un peu comme en cours d’espagnol jadis quand le prof nous enseignait les pronoms relatifs "cuyo, cuya", à part qu’à l’époque les éclats de rire étaient discrets...
    Le prof, qui avait le sens de l’humour, feignait de s’étonner que les filles, elles, ne ricanaient pas... Elles étaient alors peut-être un peu moins "nature" peut-être que celles d’aujourd’hui...
    Ce n’est pas impossible qu’en Nord-Gascogne, pour éviter tout équivoque burlesque ou vulgaire, le francisme "via" [’biyë] n’ait remplacé le gascon "vita" [’biyë]. Qui sait ?
    Un peut comme en languedocien montpelliérain où les mots "maire" e "paire" sont utilisés pour les animaux et les francimes "mèra" et "père" pour les humains.

  • Je ne pense pas que les personnes devenues jeunes parfaitement bilingues fassent des rapprochements entres homonymes de deux langues différentes.
    L’observation du cerveau a d’ailleurs montré que plus les langues sont apprises jeunes, plus les zones du cerveau correspondant à ces langues sont séparées et indépendantes.
    Moi-même j’ai du m’y reprendre à deux fois pour comprendre ce qui est écrit au-dessus. Par contre une langue dotée d’un certain prestige peut introduire des mots dans une autre langue.
    Par exemple une expression comme ’la vie éternelle’ répétée à l’église a du avoir son influence.
    Voir de même : "sur" = religieuse et "sòr" = soeur.
    En Guyenne agenaise qui a eu moins d’influence bordelaise on dit toujours la "vita", par contre on dit "l’aiga de via" [l aygo dé ’bi o] au lieu du classique "aigardent".
    Tant qu’aucune personne forcément à la fois humoristique et parlant pointu ne ne nous avait pas fait de remarque sur Lannusse ou Montcuq, il n’y avait pas de problème !


Un gran de sau ?

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