Prenoms gascons

Inhan

(masculin)

écrit à la française :  Ignan

Attesté en Comminges (Saint-Ignan...).
Mais ce "Saint-Ignan" ne serait-il pas un "faux saint" ? Un nom Centinhan (mais est-il attesté ?) pourrait avoir été interprété ainsi...


 

Gregòri

(masculin)
 en français : Grégoire

L’accent tonique est sur "gò" !
Grégoire en gascon Grégoire

Gregòri figure dans cette liste de prénoms béarnais.

Une attestation ancienne :
« Gregori, son nebot, filh de Joan de Moles »
(Bulletin de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Pau, Volume 3 - par Google Livres)


 

Liloan

(masculin)

écrit à la française :  Lilouan

Recebut lo 8 de mai de 2017 :
« Ne pourrait on pas rajouter liloan aux prénoms gascons ? Lilouan Avec la graphie occitane ... comme Titoan ?
Le premier pourrait arriver bientôt »

Oui on peut ! Oc que’s pòt !
En fournissant d’emblée son pendant féminin Liloana/Lilouane...
On peut voir ce nouveau prénom gascon comme un croisement entre Titoan / Titouan et
Lilòia / Liloye, prénoms que Gasconha.com continue à promouvoir.


 

Liloana

(féminin)

écrit à la française :  Lilouane

Recebut lo 8 de mai de 2017 :
« Ne pourrait on pas rajouter liloan aux prénoms gascons ? Lilouan Avec la
graphie occitane ... comme Titoan ?
Le premier pourrait arriver bientôt »

Oui on peut ! Oc que’s pòt !
En fournissant d’emblée son pendant féminin Liloana/Lilouane...
On peut voir ce nouveau prénom gascon comme un croisement entre Titoan / Titouan et
Lilòia / Liloye, prénoms que Gasconha.com continue à promouvoir.


 

Isarn

(masculin)

écrit à la française :  Izarn

Porté dans les Landes fin XIXe/début XXe.


 

Cendron

(masculin)

écrit à la française :  Cendroun

Un arrière grand-oncle chalossais, né en 1863, était prénommé Pascal-Cendron. A la différence du premier élément du prénom, le second n’apparait jamais dans l’onomastique familiale ni avant ni après.
Génanet le donne comme une possible aphérèse d’Alexandre.
Y-a-t-il des explications différentes, éventuellement liée à la langue gasconne ? Autre hypothèse :cette naissance en février aurait-elle eu lieu le mercredi des Cendres de cette année-là ?


 

Enric

(masculin)
 en français : Henri

"Lo noste Enric" = "notre Henri" (de Navarre).
Affectueux : Ricou
Certainement Henri en français, s’écrit avec un i accent que je n’ai pas su mettre.
Adishatz
PS la gascogne ne s’arrête pas aux Landes...
[V. L.]


 

Lilòia

(féminin)

écrit à la française :  Liloye

Prénom proposé par Gasconha.com.
Prononcer "Liloÿe" ou "Liloïe", en faisant entendre le "e" final mais sans l’accentuer.
"lilòia" peut vouloir dire "pâquerette" en gascon.
Le masculin Lilòi (colifichet), serait peut-être à déconseiller comme prénom masculin :-)


 

Lugan

(masculin)

"Lucus" signifie bois, forêt en latin et plus précisément "bois
sacré".
"Lucanus" signifie "celui qui habite dans le bois ou près du bois".
Cet adjectif latin dérivé de "lucus" a donné des noms de personnes en latin d’où des toponymes comme LUGAN en Aveyron.
Ces toponymes LUGAN
ont à leur tour donné le patronyme LUGAN.

Lugan et son feminin Lugana (francisé en Lugane) etaient aussi des prenoms occitans au Moyen-Age, particulièrement en Gascogne.
Lugane de Caupenne dame de Poyaler epousa ca 1290 Armand de Poylohault."

[Jean-Louis Dega - http://fr.groups.yahoo.com/group/noms_rouergue]


 

Lugana

(féminin)

écrit à la française :  Lugane

"Lucus" signifie bois, forêt en latin et plus précisément "bois
sacré".
"Lucanus" signifie "celui qui habite dans le bois ou près du bois".
Cet adjectif latin dérivé de "lucus" a donné des noms de personnes en latin d’où des toponymes comme LUGAN en Aveyron.
Ces toponymes LUGAN
ont à leur tour donné le patronyme LUGAN.

Lugan et son feminin Lugana (francisé en Lugane) etaient aussi des prenoms occitans au Moyen-Age, particulièrement en Gascogne.
Lugane de Caupenne dame de Poyaler epousa ca 1290 Armand de Poylohault."

[Jean-Louis Dega - http://fr.groups.yahoo.com/group/noms_rouergue]


 

Ricard

(masculin)
 en français : Richard

La forme très gasconne avec le "a" d’appui (Arricard, Arricart) a existé :
"En Joan Arriquard" trouvé dans un texte bordelais médiéval.


 

Gassan

(masculin)
dérivé de :

Gassia

Prononcer plutôt Gassie (en faisant entendre le "e").
C’est bien un nom masculin, dérivant du nom vascon Garsia, porté par des ducs de Gascogne jusqu’à l’an 1000 environ.

Ce Garsia (ou Garcia) serait plus précisément une adaptation castillane du nom de personne vascon "Hortza, Artza o Hartze", qui signifiait tout simplement "Ours". Le basque moderne dit toujours "Hartza".

Arnaud-Garcias de Goth a été frère du pape Clément V.
"Garcia", si courant en Espagne comme nom de famille, a bien sûr la même origine.
Et pourquoi ne pas choisir cette forme Garcia, plus connue, et qui ferait un clin d’oeil à Federico Garcia Lorca, le célèbre poète espagnol ?

Passama et Claude Larronde donnent Gassan comme "nom individuel"* individuel gascon.
Passama le fait dériver de "Gassie".

*Les noms individuels datent de l’époque où le système nom-prénom n’existait pas, et sont souvent devenus des prénoms.


 

Jordic

(masculin)

écrit à la française :  Jourdic

dérivé de :

Selon Claude Larronde, "Jordic" fait partie des "noms individuels" portés au Moyen Age en Gascogne.
Il place "Jordic" dans une liste "JORDAN Jorda, Jordana, Jordane, Jordanet, Jordele, Jordi, Jordic, Jourdain".
En fait, "Jordic" est probablement un dérivé, ou au moins un parent, de "Jòrdi" (Georges, en occitan, comme en catalan).
Ce nom de personne n’a pas laissé beaucoup de traces dans l’onomastique gasconne.
Mais son attestation comme nom individuel autorise son utilisation comme prénom.
La prononciation gasconne et occitane serait plutôt "Jourdic".
Mon fils Jordic est né en 1979. (Ne pas oublier le c qui le différencie du catalan Jordi)
Le prénom est d’origine landaise, d’une influence wisigothique  ; trouvé dans un dictionnaires des prénoms dans la lignée des Georges.


 
 

Jordana

(féminin)

écrit à la française :  Jourdane

Pour le masculin, prononcer entre "Jourda" et "Jourdang".


 

Estéven

(masculin)

écrit à la française :  Estébe

 en français : Stéphane

Prononcer le féminin entre "Estébène" et "Estébèno" et le masculin entre "Estébé" et "Estébéng".

Le spécialiste du gascon Jean LAFITTE nous signale ceci :
"Attention à la graphie et à l’accent tonique :
C’est Estéven avec -n muet, qui donne le nom de famille Estève, variante
de Estephe célèbre en Médoc !
"

"Estéven" est donc à prononcer avec l’accent tonique sur "té", et le "n" final ne s’entend pas forcément.
Il semblerait même, d’après J. Lafitte, qu’il ne s’entende plus nulle part, mais Gasconha.com a peut-être mal compris (c’est assez compliqué !)


 

Estevena

(féminin)

écrit à la française :  Estébène

 en français : Stéphanie

Prononcer le féminin entre "Estébène" et "Estébèno" et le masculin entre "Estébé" et "Estébéng".

Le spécialiste du gascon Jean LAFITTE nous signale ceci :
"Attention à la graphie et à l’accent tonique :
C’est Estéven avec -n muet, qui donne le nom de famille Estève, variante
de Estephe célèbre en Médoc !
"

"Estéven" est donc à prononcer avec l’accent tonique sur "té", et le "n" final ne s’entend pas forcément.
Il semblerait même, d’après J. Lafitte, qu’il ne s’entende plus nulle part, mais Gasconha.com a peut-être mal compris (c’est assez compliqué !)


 

Titoan

(masculin)
 en français : Titouan

Ce prénom est une création récente.
C’est Titouan LAMAZOU (navigateur
en solitaire), qui est à l’origine de ce prénom.
Il se prénommait Antoine, mais il semble qu’en Béarn, d’où il est originaire, Titou est un diminutif d’Antoine.
Lorsqu’enfant il était à Tétouan au Maroc, il était le Titou de Tétouan, et sa nourrrice marocaine lui aurait donné ce surnom de "Titouan".
Le surnom a finalement remplacé le prénom et Mr LAMAZOU a fait
officialiser ce nouveau prénom, Titouan.

"Titouan" peut donc être considéré comme un nouveau prénom gascon, puisque "Titou" est béarnais, donc lingüistiquement gascon.
La terminaison "an" n’a pas eu ici une origine gasconne, mais elle existe bien en gascon et plus généralement en occitan (elle vient du latin ;
exemple : Vivian au lieu du "Vivien" français).

La graphie occitane normalisée serait "Titoan", le "o" suffisant à faire le
son "ou".

Gasconha.com propose aussi le féminin Titoana (prononcer entre "Titouane" et "Titouano").


 

Titoana

(féminin)

Ce prénom est une création récente.
C’est Titouan LAMAZOU (navigateur
en solitaire), qui est à l’origine de ce prénom.
Il se prénommait Antoine, mais il semble qu’en Béarn, d’où il est originaire, Titou est un diminutif d’Antoine.
Lorsqu’enfant il était à Tétouan au Maroc, il était le Titou de Tétouan, et sa nourrrice marocaine lui aurait donné ce surnom de "Titouan".
Le surnom a finalement remplacé le prénom et Mr LAMAZOU a fait
officialiser ce nouveau prénom, Titouan.

"Titouan" peut donc être considéré comme un nouveau prénom gascon, puisque "Titou" est béarnais, donc lingüistiquement gascon.
La terminaison "an" n’a pas eu ici une origine gasconne, mais elle existe bien en gascon et plus généralement en occitan (elle vient du latin ;
exemple : Vivian au lieu du "Vivien" français).

La graphie occitane normalisée serait "Titoan", le "o" suffisant à faire le
son "ou".

Gasconha.com propose aussi le féminin Titoana (prononcer entre "Titouane" et "Titouano").


 

Eiquem

(masculin)

écrit à la française :  Eÿquem

 en français : Eyquem

Mentionné comme prénom par L’Histoire de Pessac de Raphaël St Orens sous la forme "Eyquem".
Quelle est l’origine de ce prénom, qui était aussi le nom de Montaigne ?
Les formes "Yquem" et "Ayquem" existent aussi.


 

Andraut

(masculin)

Prononcer "Andràwt".
Ne correspond pas exactement au français "André", qui donnerait en gascon Andriu. Le suffixe "aut" a en effet sa signification propre ("wald" ou "walt" = idée de "gouvernance" en germanique).


 

Brasc

(masculin)

Correspond au castillan Velasco, et aussi, peut-être, à la couleur "noir" en basque (beltz).


 

Sefrian

(masculin)
 en français : Symphorien

Gasconha.com propose Sefriana, à prononcer entre "Séfriane" et "Séfriano".


 

Sefriana

(féminin)

écrit à la française :  Séfriane

Gasconha.com propose Sefriana, à prononcer entre "Séfriane" et "Séfriano".


 

Fris

(masculin)

Bien prononcer le "s" de Fris.
Nom d’un prince franc (originaire de Frise aux Pays Bas ?) mortellement blessé à Bassoues (Gascogne centrale) alors qu’il combattait les envahisseurs "arabes".
C’était l’époque de Charles Martel, dont il était d’ailleurs parent.
Son héroïsme en a fait un saint vénéré localement, qui a eu sa statue et a sa basilique (Saint Fris à Bassoues).
Le prénom Jean-Fris est également attesté ici et là.

Pour le féminin "Frisa" :
Attention de ne pas prononcer "Frisa" à la française, mais "Frise", ou "Friso" sans mettre l’accent tonique sur le "o".

La forme Frix existe aussi.


 

Frisa

(féminin)

Bien prononcer le "s" de Fris.
Nom d’un prince franc (originaire de Frise aux Pays Bas ?) mortellement blessé à Bassoues (Gascogne centrale) alors qu’il combattait les envahisseurs "arabes".
C’était l’époque de Charles Martel, dont il était d’ailleurs parent.
Son héroïsme en a fait un saint vénéré localement, qui a eu sa statue et a sa basilique (Saint Fris à Bassoues).
Le prénom Jean-Fris est également attesté ici et là.

Pour le féminin "Frisa" :
Attention de ne pas prononcer "Frisa" à la française, mais "Frise", ou "Friso" sans mettre l’accent tonique sur le "o".

La forme Frix existe aussi.


 

Uc, Huc

(masculin)
 en français : Hugues

Il n’y a pas à aspirer le h quand il est écrit : ce n’est pas le h gascon.
Ce prénom semble avoir existé au Moyen Age dans le domaine occitan.
Gasconha.com le propose comme prénom gascon, parce qu’il a pu pénétrer (faiblement) en Gascogne.
Etymologiquement rien à voir avec huc qui veut dire feu en gascon atlantique.


 
 

Linon

(féminin)

Prononciation gasconne : "Linou" ou "Linoun" (avec un "n" final comme le "ng" anglais).
Selon la grand-mère d’une petite Linon née le 30 juin 2002, ce prénom était en usage dans la Haute Lande en 1860 et plus tard (voir le livre d’Alain DUBOS "Les Seigneurs de la Haute Lande", nous suggère-t-elle).


 

Rostanh

(masculin)

écrit à la française :  Roustan

Existe sous des formes diverses :

 formes francisées : Rostain, Roustaing...

 forme (très !) gasconne, attestée à Talence au 15e siècle : Arrostanh

 forme latine (en fait, gasconne vernie de latin) : Rustanhdus

Selon Le site des noms de J. Tosti,
c’est un "nom de personne d’origine germanique, Hrodstain (hrod = gloire + stain = pierre)".


 

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