Prenoms gascons

Belina

(féminin)

Diminutiu de "Isabèl".
"Belina" qu’ei tanben lo títol e lo personatge principau d’ua òbra lirica de Miquèu de Camelat, autor pirenenc.
Belin (prononcer entre "Béli" et "Béling") est une création de Gasconha.com, mais... perqué pas !


 

Emiliana

(féminin)

écrit à la française :  Emiliane

 en français : Émilienne

 

Jacmina

(féminin)

écrit à la française :  Jammine

Attention, prononcer "Jammé", mais en mettant l’accent tonique sur "Ja".
A probablement donné le "James" anglais.
Mais le "James" de la rue Saint-James de Bordeaux est très probablement gascon dès l’origine, sans passage par l’Angleterre.

Jaymes (Jaime) est également attesté en Gascogne.

Pour une déclaration à l’Etat Civil et l’usage quotidien, la forme graphique Jamme pourrait être plus facile.

Jaume (prononcer "Jàwme" )semble une variante.


 

Joana

(féminin)

écrit à la française :  Jouane

 en français : Jeanne

Attesté en 1415 dans les registres de la Jurada de Bordèu sous la forme "Johan" : Johan Argui, Johan Arostanh.


 

Jana

(féminin)

écrit à la française :  Yane

dérivé de :

Joan Jouan (Jean)

Attesté en 1415 dans les registres de la Jurada de Bordèu sous la forme "Johan" : Johan Argui, Johan Arostanh.

 en français : Jeanne

Dérivés [Alis-Aiguillon 1600] : Janòt (Jeannot), Janicotet* (Jan + ic + ot + et - donc trois suffixes à valeur mi-diminutive mi-affectueuse !)

*Le livre de l’abbé Alis contient une orthographe du genre "Genny Coutet", présenté du même coup comme ayant une couleur anglo-saxonne...
Peut se prononcer "Yan".


 

Marcèra

(féminin)

écrit à la française :  Marcère

 en français : Marcelle

 

Miquèla

(féminin)
 en français : Michèle

Pour "Miquèla", prononcer entre "Miquèle" et "Miquèlo".


 

Pascuala

(féminin)
 en français : Pascale

Pour Pascuala, prononcer entre "Pascouale" et "Pascoualo".
Pour Pascuau, prononcer "Pascouaou".
La forme Pascau semble également exister en Gascogne.


 

Monica

(féminin)
dérivé de :

Ramon (Raymond)

Prononcer entre "Ramou" et "Ramoung".

Attesté dans les registres de la Jurada de Bordèu en 1406 (Ramon Guarssias ou Ramon Guassias) et en 1407 (Ramon d’Orinha*).
Nombreux diminutifs ou "hypocoristiques" (dérivés où la première syllabe a été perdue) : Monic, Monon...

*Orinha : peut-être la localité orthographiée de nos jours "Origne"

Prononcer le masculin "Mounic", et le féminin entre "Mounique" et "Mounico".


 

Viviana

(féminin)
 en français : Vivienne

Pour Vivian, prononcer entre "Bibian" et "Bibianng".
Pour Viviana, prononcer entre "Bibiane" et "Bibiano".
C’est probablement un prénom pan-occitan.


 

Domenja

(féminin)
 en français : Dominique

Pour Domenja, prononcer entre "Doumenje" et Doumenjo".
Pour Domenge, prononcer "Doumenjé", mais sans mettre l’accent tonique sur le "é" final.

"Domenge" est attesté vers 1600 à Ladaux (Entre-deux-Mers).
Evolution occitane du latin Dominicus.

L’occitan a l’avantage de distinguer le masculin du féminin.


 

Vesiada

(féminin)

Pour Vesiat, prononcer "Béziat".
Pour Vesiada, prononcer entre "Béziade" et "Béziado".

Figurent dans la liste des prénoms béarnais du moyen-âge du site Le Béarn.
Veulent dire "choyé(e)" ou "chéri(e)".


 

Andriva

(féminin)
 en français : Andrée

Pour"Andriu", prononcer entre "Andriou" et "Andriw".
Pour"Andriva", prononcer entre "Andriwe", "Andribe", "Andriwo" et "Andribo"...


 

Valenta

(féminin)

Pour Valent, prononcer "Balén".
Pour Valenta, féminin que propose Gasconha.com, prononcer entre "Balénte" et "Balénto".

Veut dire "Vaillant". Attesté au Moyen-âge sous la forme "Valen".


 

Clamença

(féminin)
 en français : Clémence

Attesté en Astarac.
Variante : Climenç


 

Bertrana, Bertrina

(féminin)

écrit à la française :  Bertrane, Bertrine

Bertrane est présente dans la liste des prénoms donnés par le site généalogique des Louit.


 

Sauvada

(féminin)

écrit à la française :  Saubade

Au masculin :
Prononcer "Saoubat".
Veut dire "sauvé".
Une de ses descendante nous a signalé qu’un "Saubat" DAVERAT (ou
DABERAT) est né probablement à Lahosse (Landes) à la
fin du XVIIe ou au début du XVIIIe, et a vécu au moins
jusqu’en 1739.

Au féminin :
Christian Humbert nous signale :
"A noter dans la dernière parution du bulletin du Cercle généalogique des Landes la naissance, à Toulouse, le 18 mai dernier [2003], d’une Saubade."


 

Bertomiva

(féminin)

Prononcer "Bertoumïou" (où "ïou" est une diphtongue), et pour le féminin, "Bertoumibe" ou "Bertoumiwe" ou encore "Bertoumiwo"...


 

Menauda

(féminin)

écrit à la française :  Ménaude

Prononcer "Ménaout" ("aou" étant une diphtongue).
La forme "Manaut" existe aussi.
Comme les prénoms en "aut", Menaut est d’origine germanique ("aut" vient de "wald" = "qui gouverne").
C’est un nom qui a dû faire fureur jadis, à en juger par le nombre de lieux qui le portent, lui ou ses dérivés.

Jean-Louis Dega nous précise sur la liste Noms_Rouergue :
"Le prenom MENAUD, MANAUD ou MANAUT etait assez frequent dans les
Pyrenées au Moyen-Age. Plusieurs membres de la famille d’AURE
vicomtes de Larboust (65) l’ont par exemple porté.
La finale -AUD devenue -AUT ou -AU, le D final evoluant en T
classiquement au niveau phonetique ou pouvant s’amuir, pourrait faire
penser à une origine germanique comme dans Arnaud / Arnaut et venir
de "wald" signifiant "gouverner".

Quant à la racine MAN-, elle évoque pour moi le radical
germanique "MAGIN" signifiant "force" et MANAUD pourrait donc
provenir du germanique MAGINWALD et signifier "qui gouverne avec
force".

Comme attestation probable du prénom au féminin, l’IGN donne un lieu MENAOUDE [LAHOSSE - 40].


 

Joanina

(féminin)
dérivé de :

Joan Jouan (Jean)

Attesté en 1415 dans les registres de la Jurada de Bordèu sous la forme "Johan" : Johan Argui, Johan Arostanh.

Prononcer entre "Jouani" et "Jouaning".
Attesté à Bordeaux au Moyen Age.


 

Peria

(féminin)

écrit à la française :  Périe

dérivé de :
 en français : Perrine

Prononcer le féminin entre "Périe" et "Pério", le masculin entre "Péri" et "Péring". Pèir, Pèr


 

Antònia

(féminin)

écrit à la française :  Antonia

 en français : Antonie

Dérivés [Alis-Aiguillon 1600] :
Thony Touignet Tonio Thoigne Thonine (Antoine est fréquent à Aiguillon en 1600)
[Jean-Paul Passama]
Affectueux pour Antoni : Tinou (et Titou ?)


 

Robina

(féminin)

écrit à la française :  Roubine

 en français : Robine

Serait un diminutif de Robert.
Prononcer entre "Roubi" et "Roubing".
Semble attesté en Gascogne par le nom de famille "Roubin", qui devrait en être la forme graphique française.


 

Simona

(féminin)

écrit à la française :  Simoune

La présence dans la toponymie gasconne de quelques Simounet, Simounet, Simounot... semble attesté le nom ou prénom "Simon" (à prononcer Simoun/Simou).


 

Laurença

(féminin)

Prononcer "Laouréns".
Attesté dans de nombreux noms de lieu (ex : Le Tuc de Laurens à Guiche).
Comme nom de famille, on le trouve plutôt hors Gascogne, en Languedoc toulousain (Rouergue...).


 
 
 

Nèus

(féminin)

"Torni d’Espanha aprèp d’un viatjot, e descobrèi lo pichòt nom catalan "Nèus" que m’agradèc plan e lo volèvi prepausar end’aqueste siti pr’amor qu’es lo meteix en occitan. Benlèu ja es un nom occitan. (pensi de Blancanèu per exemple, o de la beutat deus pirinèus e de las soas nèus eternaus)."
[Primaël (occitano-breton)]
"Nèus" veut bien dire "Neiges" en gascon, donc comme en catalan.
L’usage de "Nèus" comme prénom côté espagnol est probablement déterminé par l’existence de "Nieves" en castillan (à vérifier).
Mais Gasconha.com voit avec sympathie qu’on lui fasse passer les Pyrénées !


 

Sommaire Articles