Adixat amics,

Aujourd'hui, c'est notre ami "lou mèstë de liste" Tederic qui me fait l'honneur d'une réponse (datée d'hier samedi 12) à mon message de la veille ;
j'y réponds à mon tour sur quelques points de détail :

> Quoique finalement, ce n'est pas tellement que JE ME SENS gascon (ou occitan
> etc.), mais plutôt que j'ai envie de jouer dans l'équipe Gascogne.
> J'ai jadis habité en Picardie, et j'avais alors envie de jouer l'équipe
> Picardie !
> Mais maintenant, j'ai choisi la Gascogne.
>
> "Pauvre Gascogne", comme le dit le docteur Lafitte à la fin de son message ?
>
> Vam véser !

Quitte à me redire, je n'ai découvert ma "gasconité" et même mon
"occitanité" qu'à 50 ans passés, grâce à Per noste ; l'approfondissement de
notre langue et de notre histoire m'ont conduit à écarter l'occitanité de mon "schéma ethnique" comme l'a écrit un jour Pascal Sarpoulet dans Amiras.
Mais cela dit, JE ME SENS gascon et béarnais et je veux jouer dans l'équipe de Béarn et Gascogne.

Puis, à mes doutes sur la compatibilité entre Europe et "Occitanie" :

> Moi, j'ai surtout des doutes sur la compatibilité entre une Gascogne
> dynamique et une France qui est la seule en Europe à se crisper sur un modèle
> centraliste et uniformisateur : les autres pays ont des télévisions
> régionales, souvent plusieurs langues officielles, des régions largement
> autonomes et puissantes...

La France est ce qu'elle est, avec son histoire, qui n'est pas finie. Et son
centralisme est profondément ancré dans les mentalités d'une majorité de
Français, du Midi comme du Nord. Un jour, le sympathique éditorialiste du bulletin de l'I.E.O.-Paris pestait contre le fait que les taxes locales étaient plus fortes dans telle ou telle ville du Midi qu'à Paris ; donc en fait, contre la décentralisation du pouvoir fiscal... Et rappelons-nous la levée de boucliers contre la décentralisation de l'administration des fonctionnaires auxiliaires de l'