Còr de Comenge Gascogne toulousaine

Noé


 
en graphie alibertine :

Noèr
Prononcer "Nouè"


 

 

Lòcs (lieux-dits = toponymie, paysage...) de Noé :


 

 

 

Grans de sau

  • La marque d’une grande ville, c’est l’existence d’un style architectural urbain reconnaissable.
    Bordeaux comme Toulouse ancrent profondément leur influence dans les petites et moyennes villes de leur périphérie plus ou moins éloignée (Toulouse se fait sentir dès Tarbes).

    L’architecture urbaine toulousaine a quelque chose d’assez désuet et d’un peu anarchique qui détone assez.
    C’est un mélange assez étrange de pans de bois, de clochers-tours, de la brique un peu partout.

    On dira peut-être que j’exagère outre-mesure le fait gascon, reste que je perçois une différence entre le style toulousain en Gascogne et le style toulousain en Languedoc (moindre usage du bois dans ce dernier, moindre tendance aux enduits, brique bizarrement plus rouge, ...).

  • On apprendra avec nos amis occitans que le Volvestre est en Languedoc.

    oc.wikipedia.org

    Le Languedoc occitaniste, c’est un concept fantastique. Grosso-modo, ce sont toutes les contrées où l n’est pas vocalisé (ça c’est du trait de civilisation) sauf les Catalans pour pas se fâcher plus les anciennes terres administrativement soumises à Toulouse (allez hop, l’évêché de Rieux, c’est pour nous). L’über-Languedoc de Cazères à Nîmes, d’Aurillac à Tautavel.

    Il est certain que pour le Volvestre, Lapeyrère, Bax, Montgazin, Lahitère, Mauzac, ... ça sent le languedocien.

  • D’après ce que j’ai entendu, par exemple à l’écoute du chanteur sud-catalan Raimon, le catalan n’est pas toujours loin de vocaliser le "l", même si la graphie catalane écrit le "l" :
    Je me souviens d’un mot d’une chanson de Raimon, "canyamel" je crois, que j’entendais "canyamèu".
    Comme tu le sais, Vincent, un seul trait phonétique ne suffit pas pour caractériser une langue ou un dialecte. Le gascon se distingue par un faisceau de particularités qui sont majoritairement présentes sur la majorité du territoire ainsi défini...

  • Un lien intéressant qui résume les travaux de Bec sur le gascon du Volvestre :

    www.volvestre-patrimoine.info

    Pour le reste, ce n’est pas le meilleur endroit pour parler de ce sujet, je reproche quand même aux Occitans leur manque de courage quand ils refusent d’affirmer qu’entre les Fenouillèdes et la plaine du Roussillon, il y a franchement continuité linguistique, à tel point que selon les préjugés des linguistes, tel village va être dit catalan, tel autre languedocien (au passage, il transparait souvent un portrait en creux de Corominas, le linguiste catalan, pas très sympathique, assez tourné vers l’irrédentisme un peu puéril, que ce soit à Bénasque en Aragon pour que l’Aneto soit un sommet catalan, que même en Aran où sous sa plume, on lit des choses étranges comme le fait que les Aranais seraient somme toute des Catalans de coeur qui parlent gascon par hasard).

  • Alors l’orthographe devrait être Bolbèstre en gascon.


Un gran de sau ?

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