Ma thèse en .pdf Jean Lafitte [Forum Yahoo GVasconha-doman 2011-12-06 n° 10576]

- Jean Lafitte

[Je republie ce message quelques jours après la mort de Jean Lafitte.
Le lien vers le texte de sa thèse, ci-dessous, n’est plus valable, et il reste à retrouver un lien valide, voire à lui donner accès sur Gasconha.com directement.
Au moins ce résumé fait par l’auteur reste-t-il valable !
Tederic M., webmestre de Gasconha.com]

Adixat moundë,

J'ai enfin mis ma thèse en format .pdf rt elle est
téléchargeable sur le site de l'Institut béanais et gascon :
http://blog.parlergascon.com/archives/319

Une table des matières très détaillée permet de n'y lire que ce qu'on a envie.
Et en voici le résumé tel que publié en page 4 de couverture
(version anglaise en p. 3) :

Situation sociolinguistique et écriture du gascon aujourd’hui

Visant à doter le gascon d’une graphie répondant aux besoins contemporains, ce travail étudie d’abord ces besoins (Ière partie), puis essaie de définir la graphie (IIème partie).

Le gascon est d’abord situé parmi les langues romanes : selon de nombreux linguistes, c’est une langue à part entière, et non une simple modalité d’un “occitan” abstrait.

Ce point de vue est confirmé par une conscience identitaire gasconne et
béarnaise affirmée depuis des siècles, qui considère aujourd’hui l’« occitan » comme une « autre langue ». Mais la transmission familiale du gascon a
cessé depuis les années 50 et sa pratique est maintenant limitée au milieu rural. Sa transmission repose donc surtout sur l’enseignement, qui n’est pas sans faiblesses, dues notamment à une coupure entre la langue vivante et celle des manuels en usage.

On va donc rechercher une graphie plus apte à cette transmission. On part d’une revue de l’écriture gasconne du Moyen âge à nos jours, qui, depuis le XIXe s., voit s’opposer deux grands systèmes, le moderne et le classique. On montre alors la façon dont ils sont vécus dans la société gasconne, et les circonstances qui ont conduit, après 1968, à substituer une graphie classique médiévale à la graphie moderne populaire en usage jusque là ; d’où un divorce entre les enseignants, généralement “classiques”, et les autres lettrés en gascon, plutôt “modernes”, et a fortiori les lecteurs potentiels que sont les locuteurs.

Concrètement, deux chapitres proposent alors les améliorations à apporter aux deux systèmes ; au classique d’abord, pour le rendre plus fidèle à la phonologie gasconne, selon ses propres principes ; mais il reste élitiste et antipédagogique ; au moderne ensuite, pour pallier les quelques défauts que sa définition de1900-1 905 avait tolérés, en un temps où ceux qui écrivaient et lisaient parlaient couramment la langue.

Un lexique orthographique partiel (A, B-V) de quelque 5 000 entrées illustre ces propositions.
—————————————


Bonne lecture !!!
E Hèt beroy,

J.L.

Un gran de sau ?

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