Orthez : des parents d’élèves s’insurgent contre la classe bilingue Vincent.P

- Vincent P.

Grans de sau

  • Au delà de cette polémique importante, que l’on soir pro ou contre les écoles bilingues, je voulais témoigner de deux évènements importants concernant ce sujet mis sous l’éteignoir en ces périodes "troublées"...
    Je rappelle que ces actions de parents d’élèves sont menées par la FCPE du Béarn visiblement anti-occitaniste de base.
    Quand le collège CALANDRETA DE GASCONHA a été relogé au collège JEAN MONET à Pau où des classes étaient libres, nul ne trouva à redire, à préciser qu’il y avait sur place déjà des classes d’enseignement de type classique.
    Tout début 2011 je ne suis pas sûr de la date, après 2 ans de présence du collège Calandreta sur le site, des parents d’élèves et ce à l’iniciative de la FCPE demandèrent une séparation physique de la cour de la récréation afin que les gamins des 2 structures ne se mélangent pas, les calandrons sont peut être porteurs de virus...
    Je posais la question alors à une responsable FCPE "faut-il aussi les marquer et leur coudre une étoile au revers de leur veste"....
    Hélas cette navrante anecdote s’est renouvelé à côté de Limoges récemment, toujours sous la houlette de la FCPE, toujours au combat d’avant-garde, une demande de séparation physique par barrières entre calandrons et élèves d’une école primaire classique.
    Tout simplement le maire de la commune avait logé la calandreta provisoirement dans cette école, le temps que des travaux de couverture s’effectuent à la calandreta...
    Je trouve ces méthodes passéistes, un brin nauséabondes au 21ème siècle, pour un syndicat de parents d’élèves qui prone le partage et la tolérance oui mais pour qui ?
    Je tenais a rappeler ces évènements qui me semblent graves.
    Je ne doute pas que la plupart des parents qui sont opposés à l’ouverture de la classe bilingue à côté d’Orhez ne sont pas dans cette lignée d’esprit mais que la FCPE Béarn par contre fait un travail infâme de désinformation.
    La classe bilingue et les parents hostiles à ce projet sont pris en otage par syndicat "parti pris".
    En effet il est beaucoup plus facile d’aller manifester et semer le trouble dans une réunion où participe un représentant du CAPOC, un inspecteur d’académie dont la fonction unique est de suivre la mise en place de l’enseignement bilingue public, une représentante du conseil Général maître d’oeuvre du projet par convention et 3 parents d’élèves présents dans la salle que d’aller directement manifester au siège de l’inspection académique par exemple, voire au ministère de l’éducation nationale !!!
    Mais la Fcpe Béarn a toujours fait preuve d’un grand courage !!!
    Cette action pour la Fcpe Béarn veut dire que la création d’écoles bilingues en Béarn est responsable à l’échelon national de la suppression de classes et de postes d’enseignants !!!
    Je pense que cette responsabilité vient de beaucoup plus haut non ?
    Dommage que tant de bêtise existe encore..
    Le rôle des ces écoles bilingues est de transmettre la langue de notre territoire tout simplement, que l’on l’appelle occitan ou gascon...
    Adishatz

  • Qu’i a mantuas faiçons de lutar contra l’ensenhament calandreta (e tanben ikastola).
    Quan las escòlas e son estadas legalizadas, que se podèn pas mei atacar suu plan juridic, ua faiçon mei limaishorda qu’es estada experimentada : la non conformitat materiau deus locaus d’ensenhament (la calandreta de Labohèira) :
    Aqueth locau qu’èra ua anciana escòla de l’ensenhament public !
    M’es estat raportat un medish constat per ua ikastola.
    La rason vertadèra vienè de la miaça que la Calandreta hadè sus un pòste de l’ensenhament public qui podè estar suprimit per baisha deus efectius.

  • Je pense que les occitanistes n’ont pas compris qu’il n’y avait pas de demande véritable pour un tel enseignement et que les quelques parents qui y mettent leur gosse (7 inscrits ...) ne le font pas par patriotisme gascon ou béarnais, par amour du petit pays et par fidélité aux anciens, mais dans le but de donner à leurs enfants une éducation qu’ils pensent meilleures dans le contexte d’une concurrence accrue entre les individus ...
    Bref, une sorte d’option latin dès le primaire ... Sachant après que les élèves en difficulté sont réorientés dans le cycle normal.

    Les occitanistes n’ont pas préparé le terrain, ils arrivent en "étrangers", vantant une langue morte pour ses seules qualités pédagogiques ...
    Alors, s’il s’agit de former les capacités cognitives des enfants, autant apprendre l’anglais ou l’espagnol, c’est clair ...
    La seule justification de l’enseignement du gascon, c’est le patriotisme, point, parce que sur tous les autres plans, cela n’est plus d’aucun intérêt, d’autant plus que la population autochtone est minoritaire un peu partout, du fait de l’héliotropisme.

    Les occitanistes doivent parvenir à faire le deuil de cette chimère d’une langue dite occitane qui serait enseignée normalement au sein de l’éducation publique.
    Grandissez ... La vie est triste, c’est comme ça. Il y a d’autres choses à faire que sauver les parlers romans vernaculaires ... Sauver les paysages, les mythes, les traditions, l’esprit populaire, ... en français.

  • Qu’es escandalós çò que dises...
    Ua vision pas faussa a le començada mes cents còps exagerada, com d’abituda.
    A se demandar çò que’t daré lo mèi de plaser : véder le lenga a contunhar, o l’escanar de les toas mans....
    Mes atau qu’es l’òmi, l’escur qu’es totjamei mei interressent que le lutz... Côté obscur, etc... Hèi shau Anakin...

  • Cher Vincent je vois qu’en 2012 tu n’as pas changé !!!
    Je ne sais pourquoi je savais que ton commentaire serait négatif et très nul..
    Une fois de plus je vois que tu n’es pas très au fait de ce qui se passe ici, de grands de belles périphrases mais qui sonnent creux !!
    A toi nous te laissons le Français nous nous continuons pour la défense du Gascon..
    Quant tu auras des gamins, adhère à la Fcpe, ils sont formidables pour la défense du Français, c’est bien tu as trouvé ta voie et arrête de vouloir penser à la place des occitanistes ou des Gascons cela fait plus de trente ans qu’ils travaillent sur la transmission et l’enseignement, arriver en étrangers je crois que c’est toi qui n’as pas tout suivi...
    C’est vrai qu’à l’époque tu étais encore dans les couches et les biberons !!!
    Heureusement que l’on n’as pas attendu le grand William Wallace de Gascogne j’ai nommé VINCENT P.
    Je te rassure on va continuer sans toi de toute façons tu n’amènes rien au débat à part quelques aboiements que je suis l’un des rares "Gascoccitan" à lire.
    ADISHATZ mossur.
    Vient plus tôt t’amuser au Carnaval Biarnès je t’invite avec les Pagalhos, tu verras ça te fera le plus grand bien, d’entendre l’oc, le chanter, le danser avec des jeunes plein d’optimisme qui eux ont décidé de ne pas enterrer leur langue et culture.
    Mais s’il te plaît si tu pense que les langues romanes et le Gascon en particulier sont mortes et inutiles, arrête d’en parler et grandit toi aussi, laisse faire ceux qui savent.
    Une chose est certaine on va continuer à sauver les paysages, les mythes, les traditions, l’esprit populaire,.....EN GASCON.
    je te signale que c’est en très bonne voie, par exemple sur la communauté du piémont Oloronais le label ART ET histoire a été obtenu, que la langue Occitane avec la reconnaissance des dialectes Gascons est inscrite comme patrimoine immatériel.
    Donc tu vois tes commentaires je me répète mais que je classe comme prétentieux et intellos sont très loin de ce qui se passe sur le terrain, ce n’est pas grave et je te plaint même un peu tu vois de te voir si jeune et tant arroganhec...

  • Au fait j’ai aperçu sur le site Facebook de Vincent une petite BD innocente et mignonne... où on accuse clairement les calandretas de tuer la langue, un chasseur est à l’affût pour tuer les petits calandrons, super non !!!
    La BD n’est pas de Vincent, par contre il se vante de bien vouloir être le chasseur, c’est pathétique de connerie même au second degré.
    Cela dénote bien l’état d’esprit de ce garçon un brin perturbé, l’instruction ce n’est pas l’intelligence !!!
    Mais cela me plairait de le voir chasser le calandron mais la chasse n’est pas encore ouverte !!!
    Chasser le chasseur je n’ai jamais fait, à voir.

  • Vincent tu n’as fait aucun commentaire sur les faits réels décrits dans mon premier article concernant la séparation physiques dans les cours de récréations entre gamins calandretas et ceux du cursus classique, rien de choquant pour toi, cela ne m’étonne pas, je commence mieux à te cerner, quand j’ai vu la BD que tu cautionne avec un humour un peu noir je comprends.
    Surtout reste un bon citoyen Français tu es excellent.

  • Scandaleux ? Il ne faut pas exagérer, ma vision ne se base que sur des phénomènes objectifs : décrépitude finale de la langue dite occitane comme moyen de communication naturel, boom démographique porté par les allogènes, recherche de voies parallèles à l’enseignement public traditionnel discrédité, absence de base sociale de l’occitanisme dans la population.

    Pour le reste, je ne suis pas responsable de la mort de "la" langue comme ils disent (elle a un nom, "la" langue), loin de là, mais cela fait un moment que je pense que l’on ne peut rien faire contre les phénomènes de fond qui traversent la société.
    J’éprouve peut-être un certain plaisir à faire le constat pessimiste que tout est mort, mais c’est surtout parce que je sais que ça va effrayer les bonnes âmes occitanistes qui trouveront ça "scandaleux".
    Personnellement, je trouve que le déni de la réalité est autrement plus scandaleux.
    Sans parler du parasitisme de l’occitanisme dans les collectivités territoriales.

  • « une sorte d’option latin » :
    Marrant quand on sait que les gens de la génération de mes grands-parents n’ont pas transmis leur langue, tellement ils en avaient intériorisé la honte, à force d’entendre que celle-ci n’était qu’un patois qui allait embrumer la tête de leur progéniture et nuire à leur scolarité.
    Je me rappelle encore de quelqu’un me répétant ce que ses grands-parents lui disaient quand il allait en vacances chez eux : « Ne cau pas parlar biarnés, sinon que vas demorar pèc com nosautes ».
    Alors de penser que l’occitan devient une filière de sélection de l’élite scolaire, je trouve que c’est un revirement historique intéressant...

    Pour ce qui est de défendre la culture, les mythes, l’esprit populaire... en français, c’est tout simplement une ineptie !
    N’importe quel étudiant en première année de philo sait qu’on ne pense pas de la même façon en français, en anglais, en allemand... et donc à fortiori en gascon.
    À moins que celui-ci ne soit qu’une extension linguistique du français comme le pense l’IBG...
    Il y a une dizaine d’année j’ai été invité à un meeting écologiste. En me promenant parmi les stands, j’ai manqué m’étouffer en voyant, sur un présentoir, un CD de chansons de Brassens... en esperanto.
    Vouloir sauver la culture gasconne sans la langue est à peu près aussi crétin que de chanter Brassens en esperanto quand on est français...

    Vincent se complait dans une posture nihiliste snob qui, je l’avoue me fatigue un peu (j’ai passé l’âge de prendre des poses).
    Cela dit ce n’est pas en croyant prendre de la hauteur qu’on se grandit réellement...

  • A propos de la BD : c’est vraiment moi, l’auteur l’a dessinée après une discussion avec moi sur un forum duquel j’ai été banni. Véridique.

  • Si je pouvais te parasiter et sucer ta substantifique connerie je le ferais avec un plaisir non dissimulé !!!
    N’empêche qu’une fois de plus tu ne réponds à mes questions.
    vraiment tu me déçois beaucoup, je sais que tu t’en fout, mais tes commentaires sont à la hauteur de ton ego ....NULS ET INSIPIDES

    Réponse de Gasconha.com :
    Laissons les insultes et revenons à la discussion sur la fronde de certains parents contre ce projet d’école bilingue français/"occitan" !

  • AMICS de Gasconha.com je vous invite quand même a aller voir la petite bande dessinée sur le profil facebook de notre cher Vincent, c’est très parlant...
    Hilh de puta que voi tornar prenèr eth permis de caça mès pas taus calandrons !!!

    Réponse de Gasconha.com :
    Modera’t, Miquèu ! (o que’t vau moderar !-))
    Tederic M.

  • Il y aurait une chronique à écrire sur la place consentie depuis deux siècles aux langues dites régionales dans les institutions de l’État français (comme dans les privées qui s’alignent contractuellement).
    L’« Éducation nationale » n’a pas pour vocation et fin d’enseigner dans des idiomes autres que le français.
    S’il en est autrement, c’est parce que des brèches provisoires ont été ouvertes dans la fortersse en béton.
    Confondant l’« étatique » et le « national », l’étatique et le « populaire », tout le système intellectuel et administratif français repose sur le rejet des communautés régionales subsistantes, pour la Droite comme pour la Gauche, qui sont les deux ailes du même fonctionnalisme.
    Ceux qui ont confié le sort des langues à l’E. N. ont été neutralisés, malgré leur sincérité, parce que simplement tolérés.
    Mais au moindre incident, le système reprend ses droits et ses réflexes. Cela fait ressortir les limites des alliances politiques.
    Ne croyez pas que ce ne soit qu’une question de postes à préserver syndicalement ou de carte scolaire.
    Ces questions se posent certes, surtout dans les petites communes, mais le fond de la question est la conception de l’éducation.
    L’idéologie française est ordonnée à la construction d’un individu-citoyen libéré de ses références locales.
    Cela se traduit aussi bien à gauche qu’à droite (allez voir sur le site limousin ’Mescladis’ les dernières péripéties à ce sujet).
    Le monde de l’E. N. est globalement au service de cette conception qui fait aller de pair l’uni-formisation linguistique et morale de la « nation » (au sens français du mot, bien sûr) et la formation d’un citoyen majeur, débarrassé de ses attaches concrètes.
    Les têtes qui pensent pour les parents d’élèves font simplement leur travail. Et ça continuera jusqu’à la fin.
    Que les classes en langues régionales tendent à devenir des classe « bobos » ou refuges, cela se peut bien, mais si la cause linguistique était assez forte et localement assise, elle pourrait intégrer.
    Si elle ne le peut, il faut envisager une meilleure liaison entre langues et activités locales. Cela dépendra évidemment de la situation « sur le terrain ».
    La médiocre ségrégation des Calendrons, les menues brimades (qui peuvent devenir de grosses condamnations), sont dans l’ordre des choses, comme la conséquence d’une doctrine fixée et vigilante.
    Dans la lutte pour la langue, indissociable du combat pour le respect et la dignité d’un peuple, rien ne fut, n’est ni ne sera facile.
    Les enfants pris dans ces remous devront l’apprendre, aussi...

    Ce jugement paraître sans doute trop général pour des situations qui se règlent au coup par coup (dans un épuisant bricolage fait de recours, de plaintes, etc.), mais sur le fond ?

  • Je tiens à signaler que le parasitisme occitan dont fait fait référence Vincent est ici en Béarn d’expression Gasconne, l’occitan n’étant qu’un terme générique, c’est la reconnaissance de la langue d’un peuple sur son territoire, je pense que ce n’est pas rien !!!
    Lui forcément c’est facile il n’a jamais rien fait pour défendre une identité et une appartenance... si tout casser.. je voudrais connaître la différence entre parasite et nuisible !!!
    Alors pourquoi t’essayes tu a vouloir sur youtube chanter en Gascon, très honnêtement mais je te l’ai déjà dit cela n’amènes rien et en plus c’est très parasite au niveau de la qualité vocale, heureusement que tes aînés ont su préserver ses chants que tu n’aimes pas non plus d’ailleurs car tu m’as dit un jour ne pas aimer les polyphonies Pyrénéenes, mais d’ailleurs qu’aime tu a part les jeunes basquaises....

  • Il est vraisemblable qu’une partie des parents choisissant l’option "occitan" le font comme il le feraient d’une option latin, en effet mais je suis persuadé qu’une autre partie le fait par attachement sincère à la langue et à la culture, du moins à ce qu’ils en perçoivent ou en ont conservé, bref une sorte de "patriotisme" même affadi comme l’écrit Vincent.
    Il est sans doute impossible de séparer le bon grain de l’ivraie (qui n’est pas tout à fait ivraie, du reste...).
    Cela peut expliquer la faible motivation de résistance quand l’option en question est menacée de disparition.

    Mais ce qui est scandaleux dans cette histoire, c’est le comportement de la section locale de la FCPE (pas besoin de chercher "plus haut", Miqueu, sinon dans l’état d’esprit actuel et la conception purement individualiste et utilitariste de l’enseignement (qui ose encore s’intituler "Education", ce qui à ce stade est pathétique ).
    Soyons lucide d’ailleurs, les parents en question ou leurs successeurs à la génération suivante, seront les premiers à sacrifier le français à l’anglais ou au chinois selon leur perception des puissants du moment et de l’intérêt qu’il y aurait à se mettre dans leurs petits papiers...
    Le pire est dans cette demande ubuesque de séparation des cours de récréation ; ces bons apôtres, soucieux d’éviter la contamination du français parlé par leurs chers petits par des formes dialectales dépassées, se rendent-ils comptent qu’ils entrent dans une typique démarche d’apartheid ?
    Enfin j’aimerais rappeler à Vincent que la politique du pire, même sous prétexte de réalisme, historiquement, ça n’a strictement jamais marché : ne décourageons pas les efforts des autres surtout lorsque l’intention commune est bien de sauver tous les éléments culturels et sociaux réflétant l’appartenance commune (gasconne ou occitano-gasconne ,comme on voudra).

  • Je ne suis absolument pas nihiliste, sinon je ne ferais pas des choses de mon côté, je suis seulement réaliste, et je veux agir efficacement.
    La figure de style du coup d’épée dans l’eau ne m’intéresse pas. Quand c’est mort, c’est mort. On ne sauve pas les cancéreux en phase terminale. On peut prier si on veut.

    Quant à la Gascogne, ma conviction profonde est en effet qu’elle transcende largement sa langue qui n’était qu’un marqueur historique parmi d’autres.
    Le seul souci, c’est que les autres marqueurs se cassent aussi la gueule, avec la fin du monde rural... On fait comment ? C’est toute la question !

    Enfin, attribuer une idéologie à une langue est stupide, et même si c’était vrai, ils pensent quoi les calandrons qui parlent un français avec des a à la fin des mots, langue dite aussi "occitane" ?

  • Si les enfants en cursus occitan veulent parler parfaitement l’oc, il vaut mieux en effet qu’ils soient physiquement séparés des petits francophones qui les pousseraient à repasser au français ! :D

  • Lo Eric Zemmour gascon !
    Totun les questions deus dus prumèrs paragrafe de l’intervencion de Vinsenç que son interessentas.
    Jo tanben e’m pensi lo biash de har vir "neolocutors" de cap a le lenga qu’a un ligam hense dab un "patriotisme" locau.
    Prenem un exemple pèc : se quauqu’un e’s bota a parlar allemand (d’eth medish) que serà pr’amor d’estar estat interressat prumèr per le cultura allemanda, lo país. Qu’es atau qu’arriberà entà le lenga.
    Qu’èm nosatis, gascons, a har passar aqueth sentit de fiertat identitari aus còshes, e atau que contunherà le lenga.

  • Aquiu segur que voi tornar cargar eth peta hum !!!

  • Je suis quand même rassuré de lire des réactions saines et intelligentes sur ce site merci à Gérard et à PJM je serais plus modéré envers Castèth en l’aire que je respecte beaucoup au demeurant.
    Les calandrons qui parlent Français avec des a à la fin des mots pourraient donner des leçons de gascon a notre cher Vincent qui doit souffrir d’un complexe linguistique évident.
    Viens donc te mesurer avec ces petits pseudos gascons à parler gascon et après on jugera tes "jugements".
    Ce jour là j’invite tous les membres de ce site a participer à la joute verbale, j’offre le jurançon de l’amitié, mais je doute que Vincent malgré sa grosse gueule soit au rendez vous, ou alors je le sous estime et c’est avec plaisir que j’accepterai ma défaite.
    En attendant et jusqu’à preuve du contraire les calandrons parlent un Gascon digne de ce nom j’en suis témoin Vincent je ne sais pas et vous ?

  • De vieux démons ressurgissent, la fameuse république une et indivisible où le français sera la langue universelle sur notre territoire national.
    Aujourd’hui les choses ont changé, l’Europe est née et l’Anglais est devenu la langue universelle dans cette mondialisation.
    Les vieux réflexes alors reviennent… cela m’attriste.
    Miqueu a raison sur le fond, c’est inacceptable, il y a la place dans l’éducation pour toutes les langues qu’elles soient régionales ou étrangères et ce qui par contre m’attriste, c’est qu’une langue qui est notre patrimoine régional, notre identité gasconne soit aussi mal traitée.
    Alors que la Charte européenne des langues régionales adoptée par l’Europe pour protéger et pour favoriser les langues régionales et minoritaires en Europe a pour but de favoriser l’emploi de ces langues dans la vie privée et publique. Un objectif purement culturel mais qui a son importance quand on sait qu’il rentre dans les débats nationaux voir même dans les programmes présidentiels.
    La France n’a toujours pas ratifié ce traité et il serait temps de le faire avant qu’il ne soit trop tard.

    Et surtout ne pas oublier :
    sauvons les paysages, les mythes, les traditions, l’esprit populaire de Gascogne oui mais aussi notre langue sinon nous n’aurions plus de raison d’exister.
    La Bretagne, l’Alsace, la Corse, l’Euskal Herria ont leur langue, et nous non ?

  • "AMICS de Gasconha.com je vous invite quand même a aller voir la petite bande dessinée sur le profil facebook de notre cher Vincent, c’est très parlant..."
    Oui, mais quelles sont les coordonnées de son profil ?

  • Nous sommes en 2192, et les descendants de Vincent nous rabâchent qu’il faut sauver la culture française, la littérature française, les mythes français, la chanson française, l’esprit français... en anglais.
    Le français n’étant qu’un parler roman vernaculaire...

  • Sur les conseils de Miqueu je suis allé sur le profil de Vincent comme n’importe quel « amic de Gasconha » et je n’ai rien vu pas de Bd….
    Peut être faut-il aller sur son « Mur » ? mais pour cela il faut être accepté comme ami !!!?
    Vincent, si tu veux un conseil, la prochaine fois choisis mieux tes amis sur Facebook cela t’évitera des mauvaises surprises :-) ou alors Miqueu et toi vous nous faites le sketch des frères ennemis
    Adiu et amistats a voste

    Réponse de Gasconha.com :
    Gasconha.com a le plaisir de confirmer que Miquèu et Vincent sont amis Facebook depuis hier.

  • Mais je ne suis pas un monstre !

  • Très bonne réponse de M. Trobat dans son second post du 23 janvier. D’accord à 100%.
    M. Poudampa a tort, on ne sauve pas son identité en abandonnant sa langue nationale. C’est totalement aberrant.
    Le gascon est mort, c’est vrai. Mais la Gascogne aussi est morte avec sa langue.
    Précisions, le français est un patois qui a réussi et le gascon un patois qui a échoué.
    Si un jour on ne parle plus français en France, sera-ce toujours la France ?
    Les Irlandais, par exemple, ce ne sont que des Anglo-saxons catholiques, ni plus ni moins. Des Anglais qui se croient celtes.
    Tout cela me paraît telle évidence que je ne comprends même pas qu’on puisse en débattre.

  • Nos ancêtres ont perdu la maîtrise de la langue basco-aquitaine, et nous sommes toujours là ...
    Parce que la Gascogne est un espace géographique naturel contre lequel seule la tectonique des plaques pourra faire quelque chose...

    Et de toute manière, ceux qui me lisent savent très bien que je pense que si nous voulons vraiment une langue nationale, nous n’avons qu’à adopter le batua.

  • Pas très convaincante votre comparaison avec les irlandais, c’est comme de dire que les Corses sont des Italiens qui se croient Maures.
    La Gascogne est morte sur le papier et sur les cartes mr Dupouy … mais elle existe toujours !! car l’âme gasconne demeure.
    SVP, ne vous faites pas le porte parole de ceux que Vincent vient de décrire et que j’appelle " les fossoyeurs" du sentiment gascon que nombreux d’entre nous voulons perpétuer.
    L’histoire n’est qu’un éternel recommencement et l’actualité nous démontre que nous avons raison.
    Je suis d’accord qu’il ne faut pas abandonner sa langue car l’on perd son identité mais je pense que ce n’est pas ce que Vincent a voulu faire passer comme message.
    Il aime le Gascon mais peut être pas le même gascon que ces fossoyeurs jacobins et il n’en veut pas.
    Mais là où je donne surtout raison à Vincent, c’est qu’il y a d’autres sujets plus importants peut être que le gascon… comme la défense de nos paysages, de notre culture, de notre architecture, de notre art de vivre, de notre gastronomie, où chaque jour on découvre qu’ils sont mis à mal.
    Aujourd’hui, Il y a une prise de conscience et je ne donne pas cher de nos adeptes de ce mouvement sectaire décrit pas Vincent car comme tout mouvement sectaire il ne peut plus et ne sais pas évoluer.

  • Cher Ludovic si tu ne comprends pas pourquoi participe tu au debat, je pense que tu as mieux a faire.. tu as le droit de penser ce que tu veux mais d’autres pensent autrement sur ce site qui pensent que le gascon helas pour toi est toujours vivant cela tu n’y pourras rien changer...et heureusement
    Coraument
    Miqueu

  • Adishatz,
    J’ai mes deux petits garçons en Calandreta, et je suis vraiment très curieux de voir cette fameuse bande dessinée avec, semble-t-il, un chasseur voulant les tuer.
    Merci par avance.

  • Des anglais qui parlent le gaellique et dont la majorite sont protestants en Eire.
    Reste un petit bout en haut vestige de la colonisation anglaise
    Faut voyager mon grand....

    Réponse de Gasconha.com :
    En Ulster et pas en Eire, la majorité protestante !

  • Merces Tederic en voulant faire le sapien j’ai dit une grosse connerie... mea culpa

  • Honnêtement, je suis allé à Dublin en 1989 après avoir connu l’Angleterre et j’ai vraiment eu l’impression d’être dans une ville anglaise. De confession catholique mais d’esprit anglo-saxon.
    De plus on sait que la pratique du gaëlique est presqu’éteinte hormis dans certains foyers. En tout cas inexistante dans les villes.
    Les pouvoirs publics, conscients de la gravité de la situation, essaient de faire revivre la langue...

  • "Je suis d’accord qu’il ne faut pas abandonner sa langue car l’on perd son identité mais je pense que ce n’est pas ce que Vincent a voulu faire passer comme message."
    Ah bon ? Alors "il y a d’autres choses à faire que sauver les parlers romans vernaculaires ... Sauver les paysages, les mythes, les traditions, l’esprit populaire, ... en français.", ça veut dire quoi ? ?
    Que celui qui a des oreilles pour entendre entende...

  • En même temps, d’un point de vue civilisationnel, pas grand chose n’a jamais séparé les Anglais des confins celtes des îles britanniques ...
    Ils sont tous issus d’une même souche ethnique, leur destin historique est lié depuis les temps les plus reculés, qu’in fine sur ces îles celtiques, un patois germanique se soit imposé (aussi bien en Angleterre qu’en Ecosse via le scots d’ailleurs) est un accident historique assez amusant.

    Par contre, même dans 100 ans, si l’on fait exception de ce qu’il y aura de français en commun, il y aura toujours un monde entre Bayonne, Marseille et Clermont-Ferrand.

  • Sorti du contexte c’est sûr … je ne vais pas répondre à la place de Vincent mais prenez de la distance, ce n’est pas les quelques calandretas qui vont changer quelque chose.
    Beaucoup de gens ont entendu parler du gascon mais ne l’on jamais entendu.
    Le gascon est resté ancré au sein de quelques initiés.
    Mais l’avez-vous entendu sur les ondes nationales ? ou lu sur des livres édités par de grandes maisons d’éditions ?
    « Les occitanistes doivent parvenir à faire le deuil de cette chimère d’une langue dite occitane qui serait enseignée normalement au sein de l’éducation publique ».
    Ça veut dire tout simplement que s’il faut attendre que toute la Gascogne parle gascon pour agir sur le reste, on peut toujours attendre.
    Qu’il y a des sujets tout aussi brulants en Gascogne que l’on peut traiter maintenant … et en français.
    Une langue pour qu’elle vive, il faut qu’elle soit parlée au quotidien. Qui entend chez le boulanger ou l’épicier parler gascon ? il y a 30 ans oui mais aujourd’hui ? …. On n’entend même plus l’accent de notre pays alors c’est peu dire !!
    Réveillons d’abord les consciences, les gens viendront à la langue.

  • Jo qu’ac torni díser un còp mei : ensenhem aus nòstes mainatges le lenga gascona, e deishem de calcular en de balas a teorias d’aviéner. Après, que’n haràn çò que vulhin. Parlem com diré l’aut.
    E escrivetz en gascon diu vivant !

  • Qui c’est "nous" ? Plus grand monde en âge d’avoir des enfants ne possède "la" langue.
    Et beaucoup vivent ailleurs, dans les métropoles, où ils rencontrent des gens venus d’horizon divers, de nouveaux cercles de sociabilité, ...
    Les campagnes gasconnes à l’inverse sont aujourd’hui peuplées par de jeunes couples, certes, avec enfants, oui, mais ils ne sont pas du pays.
    Et ce n’est pas la nullité de l’imaginaire occitan qui va leur donner l’envie de s’enraciner et de perdre leur temps à apprendre la langue du paysan célibataire de la ferme sur les terrains de laquelle ils ont fait construire leur mas provençal à bas prix (il prend déjà l’eau).

    Je veux bien que les militants s’interdisent de se projeter dans l’avenir, pour maintenir la foi, mais en 2012, toute personne soucieuse de sauver quelque chose de l’ancien monde doit réfléchir à une stratégie à adopter face aux comportements sociaux contemporains, à la mondialisation.

  • Castèths en l’aire qu’a rason, que calère har corda e defenè eth gascon purmèr en escrivè Gascon !!!
    D’hicar en placa ua identitat e arretrovar un esperit Gascon plan car Tédéric mes ne va pas estar pro ta sauvar aquesta lenga, qu’ei era mea conviccion.
    Enta estar realista n’i a pas qu’ua faison qu’ei l’ensenhament, escolas bilingas pertot, noste aviener quei noste joenessa qu’ei tot.
    Que podem devisar oras e oras sus eths darrèrs locutors naturaus mès aquo ne serveish pas ta darrèr.
    Ne vam pas tornar har eth passat, cao a l’avienèr adara que totni disèr un cop mei.
    QUE SERAM CO QUI BASTIRAM !!!

  • Je ne vous donne pas tort. Je veux bien croire que vous vous donnez à fond et continuez à défendre notre langue et je dis bravo.
    C’est très bien ce que vous faites avec votre groupe.
    Alors, exportez-vous vers les autres régions de France, soyez nos ambassadeurs.
    Vous continuez d’écrire en gascon, soit ! mais qui d’autres que ceux initiés vont vous lire ??
    Vous restez entre vous et vous réservez Gasconha.com à ceux qui comprennent le Gascon !!?? c’est Tédéric qui ne va pas être content…
    De plus connaissez-vous le nombre de locuteurs qui parlent la langue ? ce n’est pas bésef.
    L’occitan lui est parlé par des millions de gens… no comment.
    Pour continuer le gran de sau … avant de créer partout des écoles bilingues, les langues régionales doivent être ratifiées premier point sinon on pourra toujours s’égosiller dans le vide.
    Après il faudra faire prendre conscience aux gens que la langue du pays de Gascogne est le gascon et que c’est une belle langue.
    Il faut créer le buzz (pour parler actuel) la faire connaitre au grand public, là ce n’est pas gagné.
    Et à partir de ce moment vous n’aurez plus d’association de parents d’élèves qui s’insurgeront contre les classes bilingues. Amen.

    Réponse de Gasconha.com :
    Je suis content que certains ici écrivent en gascon.
    Il s’établit finalement sur Gasconha.com un équilibre où le gascon est avantagé par rapport à sa situation désastreuse dans le monde ordinaire, et c’est très bien !
    N’autoriser que le gascon serait contre-productif, parce que nous devons promouvoir la Gascogne auprès d’un large public.
    Et si la Gascogne n’est plus tout-à-fait elle-même sans le gascon, le gascon n’est rien sans la Gascogne.
    [lou Tederic M.]

  • Jo que serei ta qu’eth Gascon devengussa obligatori en’ras escolas mairaus e primaris de tota era Gasconha !!!
    AQUO DIT..
    Abeth leu

  • Adishatz monde,
    Qu’ateni lo dessenh deu Vincent P suus Calandrons. Que soi hèra interessat. Alavetz merci deu publicar.

    Au cas où Vincent P. parle beaucoup de la langue mais ne la comprenne pas, merci de montrer le dessin du chasseur et des Calandrons. Je voudrais vraiment le voir.

    Réponse de Gasconha.com :
    Pour éviter un malentendu croissant : la BD n’est pas de Vincent Poudampa, elle a été au contraire dessinée contre lui.

  • Adiu David que cau ir sus eth siti lacabraelolop.canalblog.com aqui que vederas era bd.

  • Merci tau ligam.

    E merci de deishar los calandrons har la loa vita de mainatges tranquilòts.

  • On ne dénonce pas assez le fléau de l’enlèvement des jeunes calandrons par des groupuscules gasconnistes.

    Réponse de Gasconha.com :
     !-)

  • PJM souhaitait faire figurer ici son point de vue sur les enjeux de l’oc-gascon à l’école.

    Son texte était un peu trop long pour la protection anti-spam des grans de sau. Il est devenu un article...

    L’oc-gascon à l’école : quels enjeux ?


Un gran de sau ?

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