Prenoms gascons


 

Loisa

(féminin)

écrit à la française :  Louise, Louiso

 en français : Louise

 

Agnesòta

(masculin)

Agnesote de Cabanes (Georges Millardet p.306), diminutiu d’Agnès

[P. Mora]


 

Helics, Hèliç

(masculin)

Helics Chambre Tartas 1573
(Recueils de Georges Millardet p. 308)

[P. Mora]


 

Valmont

(masculin)
 en français : Valmont

"J’ai prénommé mon fils Valmont en 2000 car je suis du sud-ouest (Bordeaux) et ce prénom était celui d’un de mes ancêtres (originaire de Paillet). Par contre je ne connais pas l’origine de ce prénom."

Oui, "Valmont" a existé comme prénom dans la région. Gasconha.com n’en connait pas l’origine. Il n’a pas du tout une consonance gasconne.
Il serait plutôt normand : en Normandie, il existe comme nom de famille et de commune.


 

Isabèu

(féminin)
 en français : Isabelle

Prononcer "Isabèou".
Semble avoir donné des noms de famille (Dizabo, Dizabeau...).


 
 

Lainat

(masculin)

écrit à la française :  Laïnat

Une invention ou une utilisation...
Notre premier garçon l’ainé se nomme Laïnat pour rappeler nos origines tarnaises...


 

Isolina

(féminin)

écrit à la française :  Isouline

"Qu’on peut écrire aussi Ysolina. C’est l’île bien sûr. Et un prénom sublime en occitan !"

Très joli, mais pas spécifiquement gascon !


 

Amelha

(féminin)

écrit à la française :  Ameille

"Étonné que ce prénom superbe ne figure pas dans la liste. Amelha, prénom féminin absolument occitan signifierait "émule"."

Très joli, mais pas spécifiquement gascon ; c’est pour cela qu’il ne figurait pas ici.


 
 

Gassia

(masculin)

Prononcer plutôt Gassie (en faisant entendre le "e").
C’est bien un nom masculin, dérivant du nom vascon Garsia, porté par des ducs de Gascogne jusqu’à l’an 1000 environ.

Ce Garsia (ou Garcia) serait plus précisément une adaptation castillane du nom de personne vascon "Hortza, Artza o Hartze", qui signifiait tout simplement "Ours". Le basque moderne dit toujours "Hartza".

Arnaud-Garcias de Goth a été frère du pape Clément V.
"Garcia", si courant en Espagne comme nom de famille, a bien sûr la même origine.
Et pourquoi ne pas choisir cette forme Garcia, plus connue, et qui ferait un clin d’oeil à Federico Garcia Lorca, le célèbre poète espagnol ?


 

Trelòdi

(masculin)

Bien mettre l’accent tonique là où il y a l’accent grave, donc sur "lò".
Saint-Trélody était jadis une commune, maintenant fusionnée avec Lesparre-Médoc.
Le Médoc étant gascon, Trélody peut être considéré comme un prénom gascon.
On aimerait quand même avoir des explications sur l’origine de ce nom...

Gabriel Trelodius a existé :
"Gabriel Trelodius svecus sudescopiensis, annorum 25, bonis viribus. Venit ad Societatem 1580. Studuit humanioribus extra Societatem a puero, in Societate in rhetorica medio anno. Audit biennio cursum. Scholasticus factus 1582."
[Catalogus personarum collegii Olomucensis, anno 1584]
Mais il n’est pas question ici de sanctification...


 

Estela

(féminin)
 en français : Estelle

Du mot occitan et gascon estela.


 
 

Margalida

(féminin)

écrit à la française :  Margalide

 en français : Marguerite

"Margalide était une fée bigourdane d’une grande beauté !"


 

Assarida

(féminin)

Notat : Assarida de Pompeiag (sòr-) MdeM. 24 Mars 1311


 

Quitèira

(féminin)

écrit à la française :  Quiteÿre

dérivé de :

Quiteria Quiterie

"Qu’ei trobat ua hemna en Sant-Gaudenç (Capitala deth Comenge) que s’apèra atau, e que m’a dit que Santa Quiteria era la mair de Sant-Gaudenç.
En francés, que s’apèra Kitery e qu’ei tradusit en Quiterie e en Quiteria, mes benlèu que me soi trompat..."
MIQUÈU
A rapprocher de la forme landaise Quitèira.

Sustot dens las Lanas e en Gasconha Centrala, Senta Quitèira qu’era aunorada en mei d’un lòc, pr’amor que portava bonur, santat, fidelitat..., ce cresevan la gent.
Surtout dans les Landes et en Gascogne Centrale.
Traduit en français par "Quitterie".
Histoire et Généalogie Landaises a relevé Quiteyre comme prénom féminin.

Ce nom ne viendrait pas du latin "quietus" (tranquille) mais serait la forme féminine de Witeroc, porté par des princes wisigoths.
Certains font aussi un rapprochement avec "Catherine".
Quitèira aurait été la patronne de l’Aquitaine. Parmi ses huit soeurs, il y avait Dode et Bazeille.

"D’origine wisigothique, noble, elle vivait à la cour royale.[...]
Elle a grandi dans la religion hérétique arienne.[...]
Elle se convertit alors, elle avait treize ans.[...]
Quitterie fut ramenée à Aire-sur-l’Adour, après son refus d’épouser le prince wisigoth arien qu’on voulait lui imposer.
Ainsi, elle devait renier sa foi chrétienne, donc apostasier. Mais Quitterie restait sur sa décision prise et rien ne la fit changer d’avis.
Dénoncée à Euric [le roi wisigoth qui a imposé la religion arienne], celui-ci la condamna a être décapitée.
Cette exécution eut lieu au camp d’Atura (Aire-sur-l’Adour) le 22 mai 476, soulevant la réprobation unanime de tous les chrétiens ibéro-romains de la province.
En 589, au concile de Tolède, présidé par l’archevêque de Séville, le roi wisigoth Récarède se convertit au catholicisme et entraîna la grande majorité des Wisigoths.
C’est à dater de ce moment que Quitterie, exécutée cent treize ans plus tôt, a été proclamée "Sainte", comme ayant subi le martyre face à l’arianisme. Son culte se répandit en Gascogne et en Espagne."
[Yves Caniaux, président de la Mémoire de Bruges]


 
 

Amaniva

(féminin)

écrit à la française :  Amanibe

Prononcer "Amaniw".
Mentionné par L’Histoire de Pessac de Raphaël St Orens sous la forme "Amanieu".
D’origine hébraïque, correspond à Emmanuel.
Amaniva pourrait-il être "Emmanuelle" ?

Imanol en basque, parait-il.


 

Jaufre

(masculin)

Jaufre Rudel estot un trobador plan conegut (originari de Blaia (Blaye) ?).
I a tanben un prèmi literari "Jaufre Rudel", pan-occitan, mès atribuit a Bordèu.


 
 

Guirauda

(féminin)

"Géraud de Budos" attesté en 1273.

Le féminin "Guirauda" pourrait être proposé à l’Etat civil sous la forme "Guiraude" mieux lisible pour le grand public que "Guirauda".


 

Aelís

(féminin)
 en français : Aelys

Correspond peut-être à Alice.
Le drapeau de la Daune est en vente !

Dans l’Etat civil français, on peut trouver aussi bien Aélys, Aëlys, Aëlis, Aélis, Aelis...
"Au lycée, une prof de Francais nous avait appris qu’Aelis de Blois et Marie de Champagne étaient les filles d’Alienor d’Aquitaine, et j’avais "flashé" sur ce prénom. Quand enceinte, j’ai voulu trouver la confirmation de l’existence de ce nom, ça a été impossible : aucun guide des prénoms ne le donnait, et la fille d’Alienor était devenue Alix... C’est donc Philomène qui est née, mais qui sait, peut-être que sa petite soeur s’appelera ainsi !"
Suite du récit d’Emilie, la mère de Philomène :
Philomène n’a pas eu une petite soeur, mais un petit frère, qui s’appelle Andeol*.
*"Andeol" est sans doute occitan mais pas gascon.


 

Arnauton

(masculin)
dérivé de :

Arnaut (Arnaud)

Comme le dit J.Tosti, sur son site des noms, "nom de personne d’origine germanique (arn = aigle + wald < waldan = gouverner)".

Diminutiu d’Arnaut. Hòrt frequent en Gasconha dens los noms de lòcs. Aquò indica un usatge frequent d’aqueth diminutiu.
Prononcer entre "Arnaoutou" et "Arnaoutoung".


 

Beròt

(masculin)

Joli (en gascon, diminutif de "bèth", qui veut dire "beau").


 
 

Cric

(masculin)

Aqueste prenom pòt paréisher un pau estranh, mès que seré la version gascona de "Cyricus", coma "Ceri" ("Cyr" en francés) n’es la version lengadociana o provençala.
En Gasconha, i a redde de lòcs qui s’apèran "Sent Cric" ("Saint Cricq" en francés).
Lo "Circq" de Saint Circq Lapopie poderé aver la medisha hont.
En Gascogne, beaucoup de lieux s’appellent "Saint Cricq".


 

Còsme

(masculin)
 en français : Côme

 

Cristòli

(masculin)
 en français : Christophe

Véser lo centre comerciau Saint Cristoly a Bordèu... Mes atencion a l’accent tonic, qui n’es pas sus lo "i",
mes sus lo "o".
Quina vergonha, quelle honte ! Les bordelais prononcent maintenant à la française, avec l’accent tonique sur le "y" final (qui normalement est un "i") ! Normalement, on doit très peu l’entendre, le "i" final. Il faudrait presque prononcer "Cristol".


 

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