Mots
semalèr
Adjectif.
Pron. "sémalè"
Palay :
Multidiccionari francés-occitan
« semalè,-loè,-re adj. – Qui est de la semàu, du semaloû, qui les concerne ; car semalè, char pour les cuves ; V. catàu ; barròt semalè, barre pour transporter les cuveaux ; on dit aussi simplement semalè »
dejós
Pron. "déjous".
Noms damb "dejós" :
-
Dejós
Mouchot de Déjous (Montbrun-Bocage / Montbrun-Boscatge)
Prat de Dijous (Aleu)
Sur le Bois de Dijous (Aleu)
Dejous las Bordes (Aucazein)
Goute de Dijous (Biert)
Prat De Dejous (Biert)
Pla de Déjous (Boussenac)
Clot de Déjous (Cazavet)
Camp de Dijous, Déjous (Ercé / Èrce)
Prat de Déjous (Ercé / Èrce)
Dejous la Ruère (Massat)
Dijous le Roc (Mauvezin-de-Sainte-Croix)
Plane de Dijous (Mauvezin-de-Sainte-Croix)
Prat de Dijous (Mauvezin-de-Sainte-Croix)
Prat De Dijous (Tourtouse)
Prat de Déjous, Dessus (Oust)
reversenc
« Revessenc indique l’exposition au nord d’une parcelle.
Graphie occitane restituée : Lo Reversenc. »
Noms de lieux et de personnes de Moissac - André CALVET
Noms damb "reversenc" :
-
(lo) Reversenc
Rébessens (Cordes-Tolosannes)
Rébessenc de la Punte (Carbonne)
Rébessin de Bayle (Bax)
Rébessin de Carles (Bax)
Rébessenc d’ou Bosc (Marquefave)
Rebetsenc de Bidaou Peyro (Montesquieu-Volvestre)
Rebetsenc des Mesplès (Montesquieu-Volvestre)
Rebessent de Taillepè (Saint-Sulpice-sur-Lèze)
Rébessenc (Lézat-sur-Lèze)
Rebessenc de la Rougère (Lézat-sur-Lèze)
Rébesseng de la Treyte (Lézat-sur-Lèze)
Souleya et Rebessenc (Lézat-sur-Lèze)
Rebessenc de Guerro (Castagnac)
Rebessenc de Paulou (Canens)
pala
En toponymie de Comminges et Couserans, pala ("Palo") est très présent. Signifie donc un élément fréquent du paysage (et non une pelle ou une lame !), peut-être tout simplement un ruisseau.
Mise à jour en mars 2023 grâce à Bruno, comengés montanhòu, concernant les toponymes formés avec ce mot dans son parçan :
En toponomiá /ˈpa lɔ/ que pòt èster :
– Une bande de terrain entre deux rigoles, avec la notion de surface plane, mais pas forcement horizontale.
– Une prairie plane et souvent inclinée, accolée à un rocher ;
– Le versant uni d’une montagne.
Que m’è trobat un exemple ena vila de (Banhères de) Luishon :
Era pala deth malh, lieu- dit au dessus du Courtat, eth barri mes ancian dera vilatanben qu’auem eth vèrbe APALAR que vò díder « bêcher, pelleter » !
Merci Bruno de nous éclairer ainsi sur l’utilisation du mot pelle pour un élément du relief de montagne qui avait sans doute une importance cruciale pour les habitants-exploitants !
J’avais vu dans le Cadastre napoléonien beaucoup de "ruisseau de la Pale de ..." ; ces ruisseaux sont donc peut-être les rigoles évoquées ci-dessus, qui encadrent une pale.
Jean Eygun (Aspe) donne aussi "versant uni".
Noms damb "pala" :
-
(la,era) Pala
LASPALLES (Saint-Aunix-Lengros )
Palès (Lafitte-sur-Lot / La Hita d’Òut)
La Palle (Saint-Barthélemy)
Las Pales (Bénéjacq)
Palles (Bordères)
Las Pales (Idron)
La Pale (Gensac-sur-Garonne)
La Pale (Louvie-Juzon / Lobièr-Juson)
Laspalle (Ogeu-les-Bains)
Rue Laspalles (Bagnères-de-Bigorre)
La Pale (Caixon)
Lapale (Oursbelille)
Sarrat de Pale (Sacoué)
Laspales (Saint-Lary-Soulan)
Eres Pales (Sère-Lanso)
Lapale (Trébons)
Laspales (Vielle-Aure)
Pales (Vignec)
Palo det Dos (Arbas)
La Pale (Arbon)
La Pale (Aspet)
Pale de Cots (Bachos)
La Pale del Mailh (Bagnères-de-Luchon / Banhèras de Luishon)
Pale des Hais (Bagnères-de-Luchon / Banhèras de Luishon)
Pales de Lartigon (Bagnères-de-Luchon / Banhèras de Luishon)
Pales de Mousquères (Bagnères-de-Luchon / Banhèras de Luishon)
Lapale (Barbazan)
Bourdaou de las Pales (Boutx)
Las Pales (Boutx)
Palles de Labach (Boutx)
Pélouse de las Pales (Boutx)
Prax de la Pale (Boutx)
Laspalos (Chein-Dessus)
Lapale (Encausse-les-Thermes)
La Pale (Fougaron / Hogaron)
La Palo (Fougaron / Hogaron)
Palo det Coumun (Gouaux-de-Luchon)
Palos det Turoun (Gouaux-de-Luchon)
Pale de Hougas (Herran)
La Palo (Juzet-de-Luchon)
Las Spales (Lège)
Pale de la Hountasse (Melles)
Pales d’Aouéran (Melles)
Pales de Menjoun (Melles)
Palle de Raze (Melles)
Palo des Broucaous (Melles)
La Palo (Milhas)
Las Pales (Milhas)
Lapale (Montastruc-de-Salies)
La Palle (Payssous)
La Pale (Régades)
Pales (Saint-Lary-Boujean / Sent-Lari Bonjan)
Cap de la Palo (Saleich)
La Pale (Sauveterre-de-Comminges / Sauvatèrra de Comenge)
Pale de Saint Martin (Sauveterre-de-Comminges / Sauvatèrra de Comenge)
Lapale (Sengouagnet)
Palo d’Arroudet (Sode)
La Palo (Razecueillé)
La Palo de Barrèro (Razecueillé)
Las Palos (Razecueillé)
La Palo (Aleu)
Lapale (Aleu)
Lapale (Alos)
Lapale (Antras)
Las Palos (Arrien-en-Bethmale)
Las Pales (Augirein)
La Pale (Aulus-les-Bains)
La Pale (Balaguères)
La Palo (Bonac-Irazein)
Las Palos (Bordes-sur-Lez)
Pales (Bordes-sur-Lez)
Las Palles (Castillon-en-Couserans)
La Pale (Couflens)
Las Pales (Couflens)
Sarrat de la Pale (Couflens)
Las Pales (Ercé / Èrce)
La Palo (Lacourt)
Cap de la Palo (Montesquieu-Avantès)
La Palo (Montesquieu-Avantès)
La Palo (Moulis)
La Pale (Prat-Bonrepaux)
La Pale (Saint-Jean-du-Castillonnais)
La Pale (Saint-Lizier)
La Palo (Seix)
La Palo (Sentein)
La Pale (Sentenac-d’Oust)
Palles (Soulan)
Sarrat de Pales (Soulan)
La Palo (Uchentein)
La Pale (Ustou)
Pale del Bouich (Ustou)
Camp de la Pale (Villeneuve)
Camp de la Pale (Oust)
-
(era) Pala barrada
Palo Barrado (Bagnères-de-Luchon / Banhèras de Luishon)
-
(era) Pala grana
Palo Grano (Aspet)
talhur
Adaptation au gascon du mot français tailleur. sarto = tailleur
Noms damb "talhur" :
-
(lo,eth) Talhur
LE TAILLUR (Sarraguzan)
AOU TAILLEUR (Saint-Aunix-Lengros )
Le Taillur (Barcugnan)
Chemin du Taillur (Lécussan)
Taillur (Aspet)
Carraou dè Taillur (Galey)
-
(lo) Talhuròt
Taillurot (Arsague)
Taillurot (Biscarrosse)
-
(lo) Talhuret
Tailluret (Hontanx)
Le Tailluret (Fargues-sur-Ourbise / Hargas-d’Orbisa)
Tailluret (Luppé-Violles)
Tailluret (Labastide-d’Armagnac / La Bastida d’Armanhac)
Tailluret (Montsoué)
palineta
Ph. Lartigue : « (on prononce palinoete) - Outil du résinier pour curer les pots de résine (on dit aussi paloete). »
minhon
Palay :
Multidiccionari francés-occitan
« mignoû,-ne : mignon, délicat, joli, gentil ; préféré, bien-aimé »
Noms damb "minhon" :
-
(la) Minhona, (lo) Minhon
Mignon (Cabanac-et-Villagrains / Cabanac-e-Vilagrans)
Mignonhau (Barie)
mignon (Sadirac)
Mignon (Moncrabeau)
Mignon (Bascons)
Mignon (Bouillac)
Mignon (Arblade-le-Bas)
Mignon (Bahus-Soubiran)
Mignon (Mugron)
Mignon (Pouillon)
Mignoun (Souprosse)
Mignon (Saint-Martin-de-Seignanx)
Mignon (Audaux)
Allée du Mignou (Balansun / Valensun)
Mignou (Balansun / Valensun)
Cami de Mignou (Boeil-Bezing)
Mignou (Sedzère)
Cami dera Mignouna (Ozon / Audon)
Le Barin de la Mignoune (Carcans / Carcan)
-
Cantaminhon
CANTEMIGNOU (Sarragachies)
-
Minhonet
Mignonet Mignounet (Samadet)
hat
Lo hat... Etymologie d’un mot spécifique au Rustan...du fort au fade...
Un cep vielh qu’a hat. Los lapins de Ceridòs, qu’avèvan hat…
A Saint Sever de Rustan (65), « lo hat » est un goût fort, comme le goût d’un vieux cèpe ou d’un vieux lapin de garenne.
Ce mot n’existe pas au-delà du Rustan et est absent des dictionnaires.
Il est encore très présent même dans une phrase en français (Ce cèpe a du hat..!) car il n’existe pas de mot courant équivalant dans cette langue (sauvagin = odeur , goût des oiseaux de mer ; fraîchin = odeur de la marée, du poisson…)
Etymologie. Qu’ei plan complicada….
1. Le latin « sapidus » = qui a de la saveur.
En français : sapidité etc…
En gascon, ce mot latin a pris un sens péjoratif avec le nom « ua sapta (nf) » = un goût fort ; l’adjectif « saptat » = qui a pris un mauvais goût.
2. Le latin « fatidus » = fade ; Il provient d’un étrange croisement entre « fatuus » = insipide, fade et « sapidus » = qui a de la saveur. On voit déjà en latin un mélange des extrêmes…
En français, ce mot latin a donné « fade » qui en ancien français voulait aussi dire languissant, écœuré.
En gascon, nous avons au Val d’aran « hat » et dans le Lavedan « hat/hada » = fade, insipide. En catalan, on a l’adjectif « fat/fada » avec le même sens.
3. Le latin « fatum » = l’oracle, le destin, la destinée. hat (nm) : 1. fatalité, sort, destin. 2. Maléfice.
En gascon, ce mot latin a donné directement « lo hat » = le destin, le sort, le maléfice. En catalan, on a « el fat » = le destin.
Avec tout cela, d’où provient ce vieux nom rustanais ?
On peut d’entrée écarter les descendants du latin « fatum »…
Il semblerait que ce mot soit bien un lointain descendant de « fatidus » mais qui aurait plutôt choisi dans le Rustan le côté « sapidus » que « fatuus »… contrairement au reste de la Gascogne.. !
Mais si quelqu’un a une autre solution… je suis preneur.
gatoèr, gatoèra
Palay :
Multidiccionari francés-occitan
« gatouè (Lav.) sm. – Saule-blanc. V. aubà, gatsauzè.
gatouèro (Lav.) sf. – Saulaie. »
contièr
Palay :
Multidiccionari francés-occitan
« countiè sm. – Association restreinte à peu d’éléments- : deux, trois ; appariage. V. counsie. Baques de countiè, vaches qui peuvent s’apparier ; està de countiè, être susceptible, en état d’être associé à. Palay (version provisoire)
countiè,-re adj. – Qui peut être associé,-e, apparié. Braus countiès, bouvillons que l’on peut atteler ensemble. »
arromatic

Les fils gascons du latin "rheumatismus"...
A Saint Sever de Rustan (65), de la paille ou du foin qui se conserve mal car humide est qualifié de « palha arromatica, hen arromatic ».
Jean Soulé-Venture, dans son glossaire de mots gascons de la Barousse note :
« arroumatic,a » adj. Humide, malsain.
Coromines relève dans son vocabulaire du Val d’Aran :
« romàtic » adj. Rellent, humid : p.ex. un celler romàtic (une cave humide).
Les autres dictionnaires (Palay, Per Noste, Dupleich) relèvent les mots :
• « raumatic, a » adj. : rhumatisant, catarrheux, mal en point
• « raumatisme, romatisme, arromatisme » : rhumatisme ;
• « raumàs » (nm) : gros rhume, augmentatif d’un ancien « rauma » de nos jours non employé.
• « rèuma » (nf) : rhume, bonchite / reumar-se : s’enrhumer en gascon de Lomagne.
•
En catalan :
• « reuma » (nm) : rhumatisme.
• « reumàtic » adj. : rhumatisant
Il est donc clair que l’adjectif a majoritairement, en gascon et en catalan, un sens médical lié au rhumatisme, au rhume, mais aussi à la faiblesse causée par la maladie.
Par contre, dans certains points de Gascogne (Rustan, Barousse, Val d’Aran pour ce qui a été relevé), ce sens médical a glissé pour qualifier le fait qu’une chose est humide, malsaine, en train de se gâter...
Etymologie.
Du latin « rheuma » (venu du grec) = flux de la mer, puis écoulement et catarrhe. Ce mot a donné « rheumatismus » (du grec « rheumatismos ») = écoulement d’humeurs. En effet les anciens pensaient que les rhumatismes venaient de ces humeurs…
olhiada
L’olhiada. Un mot singulier qui se perd dans les ornières du temps..! Etymologie du mot : apparemment dernier témoignage gascon d’un vieux mot aquitano-celtique.

Dans les coteaux du Rustan, les ornières dans les chemins de terre sont appelées « las olhiados » [lad ou’lyiadoh].
« Olhiada » est un mot gascon particulier aux coteaux de la Bigorre et du Rustan. On retrouve aussi un mot de la même famille au Val d’Aran et en Comminges : « ua òlia » voulant dire aussi une ornière.
Partout ailleurs en gascon le mot ornière est :
• apparenté à la roue : « arrodèra », « rodada » etc…
• apparenté au char : « escarrejèra », « carrèja »..etc
Etymologie.
Le grand linguiste Coromines s’est penché sur les origines de ce mot étrange qui n’a aucun équivalant dans les autres dialectes occitans.
Pour lui, il faut remonter jusqu’à une base pré-romane mais toutefois indoeuropéenne : *ÓLINA qui a pour racine EL/OL = arche, arcade. Par exemple, on a en vieux celte *ÔLEINA qui a donné en gallois moderne « olwyn” = la roue.
Coromines pense donc que notre “òlia/olhida” est le seul survivant actuel d’un vieux mot aquitano-celtique du type “*ÓLINA” ayant pour signification “roue de char”, puis par glissement “ornière”.
Dans l’atlas linguistique de Gascogne, dans la carte ORNIERE (III 781), le point de Riscle (676) et celui d’Arzacq (685 NE) donnent “botaclòt”. Dans les coteaux du Rustan, ce terme désigne uniquement les nids de poule, les trous dans une cour, dans un chemin mais en aucun cas les ornières. Est-ce une spécificité de cette région ?
mora
La mora... Etymologie allant de mie, moelle.. et mollard !
« Aqueth prauvon, sense caishaus, que deisha la crosta e que minja la mora… »
En gascon la « mora » est un mot qui désigne :
• la mie du pain,
• La moelle dans certaines parties de Gascogne.
• mais aussi des parties du corps bien rebondies et molles comme le mollet (lo moron de la cama), les fesses (las moras deu cuu).
En gascon de la Val d’Aran, on a aussi de la même famille : « eth morelh deth braç » = le biceps et « eth morelh dera cueisha » = le muscle de derrière la cuisse.
En catalan, on a « la molla del pan » = la mie du pain mais aussi les miettes.
Etymologie.
Le latin « mollis » = souple, mou. On a en latin « mollia panis » = la mie de pain.
C’est cet adjectif qui a donné en français « mou » mais aussi « mollet » et plus vulgairement « un mollard »… !
En catalan, ça a donné directement « la molla » et en gascon, par le remplacement des -ll- intérieur en -r- on a « mora ».
Mais on a aussi en latin « medulla » = la moelle. Ce mot a donné en ancien occitan : « mezola » = la moelle. En gascon, ça a donné le mot « lo medoth » à la double signification : la moelle et la mie.
A Saint Sever de Rustan, « la mora » est uniquement la mie de pain et « lo medoth » est uniquement la moelle. Ce dernier mot tend d’ailleurs à disparaître pour le gallicisme la « moèla » : Shuca’t aqueth òs e tira t’en la moèla… moth = mou
esporguit
Palay :
Multidiccionari francés-occitan
« Outil du résinier pour espourgà. » porgar = cribler, éplucher, décortiquer, sarcler...
Lo gematge Qu’am escrivut aqueth article peu bulletin municipau de la mairetat d’Ondres.
lo shagat de la Blinga
Il pleut à verse ! oui mais pas encore... [remarque faite après une sécheresse remarquable, l’été 2022)]
A Saint Sever de Rustan (65), on attend chaque année « lo shagat de la Blinga ».
La Vlinga [la ‘Blingo]. "La Blingue", la fête patronale de Saint Sever de Rustan (65)
La fête patronale du Village (la Blinga) étant le premier dimanche d’août, c’est la période la plus sèche de l’année et il y a d’ordinaire de gros orages de chaleur qui éclatent : ces abats d’eau sont appelés en gascon de la Bigorre des « shagats ».
Mais cette année, on attend encore « lo shagat de la Blinga »…. et les maïs sont grillés.
Ua shagatada : forte pluie
Shagatar : pleuvoir fort.
Etymologie.
Joan Corominas remonte à un mot latin : « sagitta » = la flèche, qui ne semble pas être un mot indo-européen (étrusque ?)
Il met en parallèle, le provençal et le languedocien « sagatar » = égorger avec une lame tranchante. « Una sagatada » = un coup de couteau. Mais aussi « un sagat » = une pousse, un drageon (qui pousse vite) et « sagatar » = couper les drageons.
Pour le gascon.
« Ua shagata » : ce mot gascon du Val d’Aran signifie « étincelle, flammèche ». On a donc l’idée de quelque chose de brillant qui arrive vite !
Un eishagat/eishagatar : une éclaboussure/éclabousser vers Saint Gaudens.
Puis, de l’idée d’éclabousser, le gascon de la Bigorre et du Béarn est passé à la forte pluie : Un shagat/shagatar.
A noter qu’on a en gascon une autre série de mots très proches phonétiquement mais avec une étymologie probablement différente :
Un eishalagat/eishalagatar : une forte pluie/pleuvoir fort.
« Un eishalavat/uaeishalavada » : un déluge.
« ua eishalabatada » : un fort coup de vent.
he
Noms damb "he" :
-
Senta Fe, Senta He
Place Sainte-Foy (Morlaàs)
Prats de Sainte Hée (Salies-du-Salat)
Sainte-Foy-la-Grande
Sainte-Foy
-
Bonahé
Bonne Hé (Moncrabeau)
Bonnehé (Cuq)
Bonnehe (Dunes)
Bonnafé (Saint-Louis-de-Montferrand)
Bonnehé (Saint-Sever)
Bonehé (Mesplède)
Bonché de Bach (Bonehé) (Mesplède)
Bounahé (Thèze)