Queyran Gascogne médiane Tonneinquais

Lagruère

- Tederic Merger


 

Le bois savant / Lo bòsc saberut / Lou bòsc saberut


Près de la Halte nautique de Lagruère.
Les noms des arbres sont aussi écrits en occitan.
Hélas, il ne s’agit pas de l’occitan gascon du Tonneinquais.
Pour "biule", ça marche, biule, briule, brule = tremble, peupliermais pour le frêne, par exemple, beaucoup moins :
c’est "fraisse" qui est écrit, alors qu’en gascon tonneinquais, ce serait plutôt "freishe" ou (à vérifier) "hreishe" (voir les lieux "le Frêche").

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Vos commentaires

  • Le 2 août 2008 à 20:22, par Vincent.P

    Ils auront pris un dictionnaire d’occitan parmi d’autres, ce qui pose le problème de la dénomination des ouvrages et de l’intransigeance du milieu régionaliste quant à l’usage de termes plus locaux comme gascon.
    Combien de Gascons pour s’initier à la langue de leurs parents achètent des ouvrages en languedocien ?

    Réponse de Gasconha.com :
    C’est ce qui a dû se passer : d’après le fondateur du "bois savant", le travail de nommage en "occitan" a été confié à une stagiaire... elle a dû utiliser un dictionnaire d’occitan...
    Voici ce qui arrive à force d’étiqueter le gascon comme "occitan", sans précision !
    En cela, les promoteurs de l’unité de l’occitan sèment la confusion, et creusent le fossé avec les derniers locuteurs.

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  • Le 5 août 2008 à 10:19, par Vincent.P

    Pour autant, il est probable que cela n’aurait pas résolu pour la stagiaire la problème délicat de savoir à quel ensemble linguistique Tonneins appartient, d’autant plus quand la grande majorité des cartes de vulgarisation suivent méticuleusement la Garonne comme frontière entre les deux langues.

    Réponse de Gasconha.com :
    Les occitanistes locaux savent très bien où passe la frontière du gascon.
    Christian Rapin, auteur d’un dictionnaire occitan languedocien, mais originaire de Tonneins, connait le gascon tonneinquais, et situe la frontière du gascon immédiatement au nord de Varès, sur la rive droite de Garonne.
    Et Lagruère est sur la rive gauche, donc sur le côté gascon, même pour ceux qui simplifient abusivement en plaçant la frontière exactement sur Garonne.

    On a trop demandé à la stagiaire.
    Il aurait fallu qu’elle soit pilotée par l’Agence gasconne que je préconise !-)
    Celle-ci aurait mis à sa disposition le dictionnaire du gascon bazadais de Vigneau, qui est à ma connaissance le moins éloigné du gascon tonneinquais.
    Elle lui aurait conseillé de confronter les noms d’arbres donnés par ce dictionnaire, avec les noms donnés par les anciens de Lagruère, et aurait même proposé quelqu’un pour établir la liste finale et la graphie à utiliser (une graphie lisible pour les anciens de Lagruère/Tonneins, mais s’inspirant dans la mesure du possible des règles de la graphie alibertine).
    [Tederic]


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  • Le 5 août 2008 à 11:23, par Vincent.P

    A Verteuil d’Agenais au Nord de Varès, on trouve une Croix de Castéra, qui si ce n’est pas un patronyme, laisse penser que des traits gascons ont été connus dans ce village.
    Est-il trop tard pour un thésard pour s’intéresser aux parlers du Lot-et-Garonne ?

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  • Le 27 août 2008 à 10:56, par David

    J’entends qu’on demande un thésard ! Qu’arrivi ! Qu’en soi un !
    Le sujet m’intéresserait fort, mais le CNRS qui me chapeaute semble perdre un lambeau de sa chair chaque fois qu’il accorde un centime de subvention.
    Mais je soumettrai l’idée. Je parle sérieusement !
    Pour le présent cas de figure, en effet, c’est un des effets pervers de la volonté plus ou moins consciente de créer une langue uniformisée artificiellement sur la base d’un occitan dit "classique" voire même "pur", le languedocien toulousain-albigeois-narbonnais.
    Mais la même dérive existe en Gascogne intra muros (!) avec l’utilisation massive et irréfléchie du dico de Per Noste (très louable par ailleurs) ou de Palay pour des dialectes bordelais, arcachonnais ou marmandais.

    Réponse de Gasconha.com :
    Le Palay a l’avantage d’inclure, mais sans doute insuffisamment, les parlers qui ne sont pas béarno-bigourdans.

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  • Le 28 août 2008 à 10:25, par David

    Vertat, mes ei abut l’occasion d’estudiar las metòdas de tribalh d’N Palay, sas tecnicas de prospeccion en dehòra de l’aria pirenenca, mercés subertot a la soa correspondencia dab los hrairs Dauger.
    Qu’èra un chicòt leugèr e artisanau !
    Se contentava d’aver un o dus contactes sus lo parçan, e mantuns còps (Bordalès, pais de Buch...) n’en avèva pas ! Cada mòt nòrt-gascon ei aperat "medoquin".
    Que cau menfida’s !

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  • Le 21 décembre 2008 à 23:07, par Jean Marie RICHON

    Malheureusement, en tant que maître de stage à l’époque où cette stagiaire a travaillé sur la fabrication des panneaux du petit bois savant, je n’ai pas pris soin de vérifier le nom en patois de la région de Lagruère, et on m’en fait souvent la remarque.
    J’en tiendrai compte le jour où ces panneaux usés par le temps seront à restaurer.

    Le petit bois savant reste néanmoins un outil pédagogique intéressant pour les classes scolaires et les centres de loisirs reçus par le Club "Connaître et protéger la nature" que je vous invite à rejoindre d’ailleurs.
    Vous pourrez apporter vos idées et même les concrétiser.
    Pour tous contacts, tel 05 53 89 53 69

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