guà, guat, gat, vuà ?, vuat ?

français : gué

La forme guat a aussi existé, il en existe des traces dans la toponymie (ex : Le Moulin du Gouat à Habas (40) sur l’Arrigan).
[Vincent.P]

La rivière du Gat mort porte aussi le "t" final, mais a perdu le "u".
[Tederic]

"« goua », comme « gué » vient de ‘vadum’ ;
phonétiquement, à la française :
wadum > wadu > wad > gwad > gwat > gwa ; en français, … gwat > gat > gué
comme pratum […] prat > pré.
Mais le français a aussi le toponyme « Gois » dans le « passage du Gois » entre le continent et l’ile de Noirmoutier.
Le -d final se maintient en dérivation ; on a le patronyme Gouazé, où le -d- intervocalique passe à -z-
comme dans videre > védë > vésë etc. [...]
Mais en finale absolue, le -d devient muet, comme dans pedem > pè. Mais pas partout, car de même qu’en Aspe on dit « lou pèt » pour "le pied", Palay atteste des formes « ga, goà, goàt, goàu et goè ». Je ne saurais les localiser et l’ALG n’a pas de carte "gué’."
Goua lafitte.yan [Forum Yahoo GVasconha-doman 2008-09-16 n° 9065]

[Dr Y. Lafitte]

"pourrait provenir du francique wad qui a une signification moins spécialisée que vadum, car il peut désigner des cours d’eau, des mares.
Le mot wad est conservé en néerlandais.
Le francique wat e le latin vadum se ressemblent, et ont évidemment une étymologie indo-européenne commune."
[Gérard Loison]

dérivé :
guadet (prononcer "gwadétt")


 

Vos commentaires

  • Le 4 juin 2007 à 20:58

    oua en haute Lane

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  • Le 23 septembre 2008 à 18:16, par Daniel Séré

    Le "gat mort" que cite Y.Lafitte n’a, très probablement, rien à voir avec un chat mort.
    C’est une des évolutions du latin "vadu(m)" qui, entre autres, a abouti au diminutif "gazelle" que l’on retrouve un peu partout comme toponyme et comme hydronyme en Languedoc et en Auvergne, et qui n’a rien à voir avec l’antilope africaine.
    A Virazeil, à côté de Marmande, à la limite du gascon et du languedocien, on trouve le lieu-dit "La Gazelle".

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  • Le 1er juillet 2009 à 14:38, par Pierre Salles

    Guà : dans le patronyme (béarnais surtout, me semble-t-il) Guadebaigt (lo guà devath : le gué d’en bas).
    Autre chose : n’oublions pas qu’il existait une frontière linguistique occitano-bretonne au XIIème siècle : la route, submergée à marée basse, qui relie Noirmoutiers au continent s’appelle... le gois (!)

    Amistats.

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  • Le 20 novembre 2009 à 01:32, par Miquèu Audoièr

    Aucun, je découvre votre site. Indépendamment des à-priori idéologiques, qu’est-ce qu’il est beau ! Mais je vais me coucher. Adishatz.

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  • Le 26 novembre 2019 à 09:50, par Tederic Merger {vuà} et {vuat} ?

    A la recherche d’explication de toponymes "Boua", "Bouat", je suis tombé là-dessus :
    Palay :
    Multidiccionari francés-occitan

    « bouà sm. – Gué (Fontan) V.D. gua. »
    Je sais qu’il peut y avoir passerelle entre des mots en g et en b : golh/bolh (il me semble).
    Mais comment l’écrire en graphie alibertine ?
    J’ai rajouté vuà et vuat pour l’instant comme variante du mot, mais je sens qu’on va me dire que ça ne va pas...

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  • Le 15 mai 2020 à 23:22, par Constant guà, guat, gat, vuà ?, vuat ?

    Eh bien, si nous en sommes d’accord (j’opte favorablement pour Gué), allez expliquer ça... à Beautiran. Ils y tiennent à leur "Chat".

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  • Le 3 septembre 2023 à 14:12, par arregat guà, guat, gat, vuà ?, vuat ?

    A Lesgor sur la D413, en direction de Laluque (Landes), le pont sur le ruisseau du Goua de Hourcq
    (Lesgor)
    Goua de Hourcq

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