Haut Entre-deux-Mers Entre-deux-Mers

Branne


 
en graphie alibertine :

Labrana + (la) Brana

brana / brande

Prononcer entre "brane" et "brano". branda (prononcer "brande") existe (...)

[Vincent.P]

Il faudrait chercher si "Branne" vient de "brana".
[Tederic]


 

 

Lòcs (lieux-dits = toponymie, paysage...) de Branne :


 

 

 

Grans de sau

  • Je renvoie à mon premier avis sur le DTC de Gironde, mais sur cet exemple on en atteint ses limites : BBF, après avoir indiqué qu’il s’agit probablement d’un lieu d’occupation antique, explique qu’on ne peut s’en assurer l’origine.
    Elle remarque cependant que Saint-Aubin de Branne est dit dans des textes médiévaux "in Barssanesio" et imagine un lien possible avec ce nom de pays (le Barsanais en français).

    Les hypothèses de Dauzat étaient celles de noms d’homme gaulois soit Bratennus, soit Brannos.
    Nègre préfère le prénom germanique Borannus.

    Dans tous les cas, la question d’un lien avec brana n’est jamais posée. A juste titre peut-être : cela pose le problème de l’isoglosse de simplification de nd intervocalique. Un indice dans le sens d’un recul de ce phénomène gascon ?

    La première attestation est Brana au XIème siècle.

  • On trouve Brane à Cantenac (Médoc), Branet à Capian (Bénauge) et à Saucats (Cernès), autrement dit dans des régions qui ne connaissent plus la mutation nd en n.
    Sachant que celle-ci relève de la nasalisation gasconne et coïncide avec la simplification du n intervocalique, on peut très bien imaginer une plus grande extension de ce phénomène, comme le prouvent les toponymes Espiet et Mouliets, à quelques kilomètres de Branne, le premier attesté Espinetum au XIème siècle.

    Je préfère de beaucoup la signification de "Bruyère" pour un gué sur la Dordogne, voisin de Cabara (formé sur le nom gascon de l’ajonc ?) et qui possède sur son territoire des toponymes végétaux comme Montlau, Gariga, Font de l’Ourme, la Haye, ...

    Quant à ceux qui veulent voir des toponymes germaniques dans les voisins Armens, Faleyrens, Les Doumens, j’y reviendrai (ce sont de bêtes successeurs du latin -ensem avec vélarisation gasconne du n notée -encs, -enx dans les textes médiévaux, réduite à -ens aujourd’hui, d’où les doublets Morcens/Morcenx).


Un gran de sau ?

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