La gare du Nizan, à l’origine du lieu-dit "Nizan-Gare" ou "La Gare", fut installée à l’écart du bourg, à la jonction de la voie ferrée qui depuis Bazas remontait sur Langon avec la route de Bazas à Villandraut, sans doute pour faciliter les échanges rail-route.

Le mot gare est né en 1690 au sens de (se) garer c’est-à-dire (se) mettre à l’écart, à l’abri, en lieu sûr.
Ce mot appartenait au domaine de la navigation fluviale.
En effet, à l’origine une gare était un bassin, ou encore l’élargissement d’un cours d’eau navigable où les bateaux pouvaient se croiser, en fait pour le plus petit de se garer pour laisser passer le plus gros.
Plus tard, on utilisa ce même mot pour un emplacement disposé sur une voie de chemin de fer qui permettait aux trains de se croiser.
Ce n’est qu’en 1835 qu’une gare désigna l’ensemble des installations (bâtiments et quais) établis sur les lignes de chemin de fer permettant aux voyageurs et marchandises d’être embarqués ou débarqués.
Le Nizan-Gare est donc un lieu-dit relativement récent.

[Cl.Margueritat]

Le Nizan-Gare, après avoir été le lieu de jonction de la voie venant d’Hostens et de celle venant de Bazas, est maintenant le lieu de jonction des voies vertes qui ont pris la suite de ces voies ferrées.
4 voies vertes entre Garonne et Gascogne profonde