Re : occitanisme+mal-pensance Jean LAFITTE [Forum Yahoo GVasconha-doman 2005-09-17 n° 5324]

- Jean Lafitte

J'ai bien aimé la lecture par Daniel Sérè, dans son message d'hier 14
Septembre, du texte de J.-P. Darrigrand que je citais naguère :

>« Créder portar sol la vertat e impausar-la aus autes qu¹ei mespresar, non
>pas respectar l¹aute. Qu¹ei non pas aver etica. Qu¹ei hicà¹s a la pagèra
>deus absolutistas o deus paranoiacs. Partatjar, discutir, escotar l¹aute,
>los autes, qu¹ei fondator d¹aviéner e de tribalh frutèc. »

Daniel écrit en effet :

> Et si, tout bêtement cet extrait ne concernait pas le milieu occitaniste
> gravitant autour de ladite revue, mais s'adressait aux mal-pensants qui
> défendent le gascon en tant que langue et non plus en tant que dialecte...?
> Dès lors l'approbation et l'offre de dialogue venant d'un adepte de la
> mal-pensance, d'un hérétique en quelque sorte, risque fort d'être considérée
> comme nulle et non avenue dans un milieu où la tolérance est pratiquée dans la
> mesure où l'on ne dévie pas d'un iota de la ligne officielle.

E seré Serè encoère mey « mal-pensant » que nou pas you ? (Sus l'ayrë de
« Que serà, serà »).

Mais mon interprétation est différente, pour ne pas dire pire : ce n'est pas
ce que l'on dit qui est reçu ou rejeté par référence à une « ligne
officielle », car on serait bien en peine de définir cette « ligne ». Qu'il
me suffise de rappeler cet avis en tête du n° 18 d'Estudis occitans, qui
était alors LA « Revista d'escambis e de recèrca de l'Institut d'Estudis
Occitans », dirigée par le « Parisien » Jean Siblille, comme mon Ligam-DiGaM
est LA revue d'études du gascon, dirigée par le « Parisien » Jean Lafitte.
Pour marquer le cinquantenaire de la fondation de l'I.E.O., ce numéro 18
réunissait des témoignages de personnalités du monde d'oc, plus toujours de
l'I.E.O. ; on était donc averti dès le début :

« Los articles publicats dins aqueste numerò non engatjan que lors autors,
devon de ges de biais èsser considerats coma lo rebat d'una "linha oficiala"
de l'I.E.O. que, del resta, existís pas. »

Donc ce n'est pas ce qu'on pense ou écrit qui compte, c'est le fait
d'appartenir ou non à la secte. Celui qui en est peut parler de « langue
gasconne » comme Michel Grosclaude

Un gran de sau ?

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