Langues, État et volonté populaire lafitte.yan [Forum Yahoo GVasconha-doman 2007-03-19 n° 8042]

- Jean Lafitte

Adixat moundë,

Rebondissant sur les deux messages de Tédéric et de Louis Dollo de l'envoi
groupé n° 1427 de ce lundi 19 mars 2007 11:05, je reproduis ici une
citation faite dans ma thèse :

Je cite donc Jean-Louis Blenet, président de la fédération des Calandretas
dans P.N.-P.G. n° 173, 3-4/1996, Courrier des lecteurs, p. 20 :
« Le mouvement d'oc, maintes fois dans son histoire, pour ne pas dire
constamment, semble demander qu'une loi fasse vivre la culture occitane.
« Mais il n'y pas de loi qui fasse tenir debout celui qui veut se coucher.
« Et nous devons reconnaître qu'en gros la société d'oc ne porte pas en acte
et d'une façon forte son envie de donner un avenir à la culture occitane.
[Š]
 » L’État dans son refus pose aux occitanistes une question qui est positive.
 » L’État dit : "Tu me demandes des mesures, un statut ?Š Je dis non. Que
fais-tu ? Que faisons-nous ? D’autres demandes ?"
 » Et l’État n’a pas besoin d’être putassier pour ce faire, il a un bon
argumentaire.
 » Il dit : "Pourquoi je dis non ? Parce que j’ai un tas de demandes, de
milliers de choses à faire et que je choisirai l’indispensable, parce que
nous ne devons pas gaspiller l’argent public, etc. Alors je dis d’abord non
à tout et je ferai ce à quoi je ne pourrai pas échapper."
 » Et nous pouvons être sûrs que tant qu’il pourra y échapper, il le fera. »

Hèt beroy.

J.L.

Grans de sau


Un gran de sau ?

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