Bonjour à tous,

Réagissant à mon message, M. Merger a écrit :
« Je résume : il y aurait donc une surveillance policière de ceux (ici
des occitanistes) qui contestent peu ou prou l'Etat français tel qu'il
est, et osent proposer des alternatives, sur une vaste palette qui va de
la reconnaissance officielle des langues régionales à l'indépendance
pure et simple.
« Il me semble que dans un régime pluraliste, toutes les opinions
peuvent s'exprimer, sauf les appels à la violence ou à la haine. »

Il se méprend sur le rôle des Renseignements généraux : le renseignement
renseigne sur tout ce qui peut intéresser un État ; s’il était lui-même
au pouvoir, je ne pense pas qu’il supprimerait ce service, saut à le
remplacer hypocritement par un autre qui ferait la même chose, et
peut-être moins ouvertement.
Et cela n’empêche pas de s’exprimer.

Quant aux opinions émises sur internet, Gasconha-doman compris, elle
sont très probablement étudiées par les services ad hoc. Ne pas le faire
serait coupable de la part d’un État, quel qu’il soit.

D’autre part, M. Merger trouve méprisante mon expression "agitateurs de
banlieue". J’ai écrit « de banlieue  » parce que « de sous-préfecture  »
ou « de village  » aurait été injurieux pour les villes et villages. Et
j’ai écrit « banlieue  » au singulier, comme une périphérie par rapport à
un centre, et non « banlieues  » au pluriel, qui aurait visé les « 
banlieues  » dont on parle dans les médias. Mais la langue française que
j’ai l’honneur de pratiquer est peut-être trop subtile pour ce Forum.

Quoi qu’il en soit, je persiste et signe pour désavouer les gens qui
sont de toutes les manif. « contre  », quels que soient les gouvernants
régulièrement établis selon nos lois. Je respecte les partis
d’opposition capables de gouverner, pas ceux qui ne savent que
revendiquer des utopies qu’ils seraient incapables de réaliser eux-mêmes
s’ils arrivaient au pouvoir.

J’espère que les citoyens de bon sens m’auront compris.

J.L.