Le rattachement (à la France ?) des provinces gasconnes était-il légal ? Gabàs.

Est-on absolument sûr que le rattachement de nos provinces gasconnes s’est bien effectué dans le respect des règles juridiques de l’époque ?
Nous apprenons par exemple que cela n’a pas été le cas pour Nice et la Savoie. J’attends une confirmation d’experts.

P.-S.

Sinon, que hèm ?
Un référendum pour régulariser (ou pour sortir) ?

Grans de sau

  • Dès le moment où les Gascons ont envoyé des représentants à l’Assemblée nationale, c’est une reconnaissance de fait.
    Le droit n’est pas là pour lui-même : il est lié à l’histoire et aux conditions politiques. Donc, que les unions n’aient pas été légales (selon quel droit d’ailleurs ?), ce n’est pas un problème puisque le peuple a avalisé.

  • Il semblerait que les accords arrachés par Palamède de Forbin aux Etats Généraux de Provence en 1481/1482 n’aient pas été respectés, ce qui rend l’annexion illégale.
    Pour Nice et la Savoie on relève aussi des irrégularités, des vices de formes : c’est sur cette base que se sont formées la Ligue savoisienne et la Ligue pour la Renaissance des Libertés Niçoises (2 mouvements qui comptent plusieurs miliers de membres, sans commune mesure avec nos petites organisations occitanistes).
    Ces 2 partis montrent que la dénonciation d’une irrégularité juridique constitue une bonne entrée en politique et peut être prolongée par des recours internationaux.
    Donc je réitère ma question.

    PS : Pour plus d’informations, je vous invite à consulter le site "les nouvelles niçoises", mensuel de la LRLN.

  • Et alors ?
    Un simple vice de procédure est supposé remettre en cause des siècles d’histoire ?
    La reconnaissance d’une irrégularité permettra-t-elle de revenir en arrière et d’effacer les véritables conséquences qui sont sociologiques et linguistiques ?
    C’est une perte de temps à mon avis, qui n’a d’intérêt que sa simplicité.
    C’est aussi son défaut : exprimer en des termes juridiques un combat qui est culturel, c’est le début de la médiocrité, et si j’étais sentencieux, je dirais qu’un tel combat ne mérite pas de survivre si pour s’exprimer, il en est réduit à proposer des arguments aussi pathétiques.

    NB : Pour ce qui est de mon Béarn, l’annexion fut tout à fait légale, et elle fut le fait du fils de notre supposé bon roi Henri. En 1789, la paysannerie béarnaise était largement favorable à l’annexion définitive, et même à la départementalisation.
    Avant de jouer au juriste, questionnons l’histoire.

  • Quoi qu’il en soit légalement, soit par le fait, dans nos coeurs, l’attachement à la Gasconha indépendante est le plus fort.
    Hartèra dera França.

  • D’un côté, c’est vrai que le rattachement de morceaux (j’insiste sur ce mot) de la Gascogne et même d’entités recouvrant d’autres territoires (Poitou, Périgord) s’est fait le plus souvent par la force armée.
    Mais aux XVè et XVIIè siècles, il n’existait pas de droit international, pas de droit des peuples à disposer d’aux-même, pas d’ONU.
    Le droit féodal, effroyablement compliqué et varié, la loi du plus fort, du plus riche, primait.
    On édifiait des places, on prenait des villes, on combattait avec des soldats espagnols, sous le drapeau impérial ou celui d’un petit hobereau local, sous les ordres d’un général tchèque et parlant italien.
    Les époques n’ont rien de comparable. Les arguments sont ailleurs.


Un gran de sau ?

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