
Le drapeau ne porte pas l’inscription "GASCOGNE".
Explication de ce drapeau : La Dame de Brassempouy et l’emblème pour la Gascogne.
En vente par correspondance :
– Le drapeau (drapeau pour mât (100x67), sa version "drapeau festif", et sa version "panneau de courtoisie pour bateau")
– L’autocollant :
Il a l’inscription "GASCOGNE".
On constate aujourd’hui, plus de deux siècles après sa disparition officielle de la carte de France, que la Gascogne possède toujours une forte signification historique et sociale auprès les populations qui lui restent attachées et que l’identité gasconne a survécu à toutes les tentatives de son effacement.
Conditions de vente de l’autocollant de la Daune
Nécessité d’un drapeau...
Dans la société moderne d’image et d’information comme la nôtre, la reconnaissance de toute identité s’attache à un drapeau qui est, à la fois son marqueur ostensible et un vecteur de communication pour les peuples dont il formalise le rassemblement autour de leurs valeurs identitaires.
Pour retrouver sa place parmi les régions françaises actuelles, la Gascogne, doit avoir, comme les autres, un emblème qu’un blason historique ne saurait remplacer.
... avec un logotype
Un drapeau est d’autant plus remarqué et mémorisé qu’il est frappé d’un logotype caractéristique. Par exemple, la feuille d’érable pour le Canada, le cèdre pour le Liban, la croix blanche pour la Suisse, le sceau de David pour Israël, etc.
Privilégiée sur ce point, la Gascogne dispose d’une figure emblématique exceptionnelle : la Dame de Brassempouy, première représentation sculptée au monde d’un visage humain.
- La Daune à la Maison de la Dame à Brassempouy
- Une version très agrandie de la statuette d’origine.
- http://www.prehistoire-brassempouy.fr/
Cette effigie est l’oeuvre d’un artiste appartenant aux populations qui ont d’abord habité le territoire, dont le centre des Landes au Couserans et de la Garonne aux Pyrénées, se nomme aujourd’hui la Gascogne avant de se répandre dans toute l’Europe.
Figure féminine
Elle évoque singulièrement, la spécificité ancestrale de la société gasconne fondée sur l’égalité de la femme et de l’homme, principe de civilisation qui ne cesse toujours d’interpeller les sociétés contemporaines.
Sa coiffure caractéristique qui l’a fait surnommée la Dame à la capuche a curieusement anticipé le "capulet" porté par les femmes pyrénéennes jusqu’au XIXe siècle ce qui amène à s’interroger sur cet aspect de la culture gasconne : simple coïncidence ou réminiscence traditionnelle ?
La nature féminine même de la statuette s’accorde particulièrement avec le genre féminin du nom de la Gascogne et le statut propre à la femme dans la société gasconne.
Un ancrage dans le patrimoine de l’humanité
Ce chef-d’oeuvre du paléolithique supérieur sculpté il y a presque 25.000 ans, ancre la Gascogne au coeur du patrimoine culturel de l’humanité sortie de son état préhistorique par l’activité artistique.
Ce sont ces surprenantes corrélations de la Dame de Brassempouy avec les fondamentaux ethnosocioculturels gascons qui sont à l’origine du choix de son effigie comme emblème par excellence de la Gascogne.
Le triangle gascon
- Le triangle gascon, entre mer, Garonne et Pyrénées
- Le massif landais et les Pyrénées sont en vert.
Dans un premier projet de drapeau la Dame, reproduite d’après un dessin de l’archéologue Piette et de l’original conservé au Musée d’Archéologie Nationale, était placée au centre sur un fond uni de couleur rouge.
Cependant, afin de renforcer encore le symbolisme de l’emblème, ce fond uni a été intentionnellement remplacé par celui d’un spécimen déjà connu composé par deux triangles disposés tête-bêche, aux couleurs traditionnelles de la Gascogne : le triangle supérieur est de teinte blanche ; le triangle inférieur de couleur rouge rappelle par sa forme celle du territoire gascon : le côté vertical situe le littoral atlantique, la diagonale retrace le cours de la Garonne et la ligne horizontale positionne la chaîne pyrénéenne.
Sur cet emblème la Dame de teinte blanche, qui est celle de l’ivoire de mammouth dans lequel elle a été sculptée, est dessinée en traits noirs au centre du drapeau en surimpression sur les deux triangles ; elle est présentée de profil, vue du côté gauche, la face tournée vers la hampe de façon à se trouver symboliquement placée dans le sens d’une marche vers l’avant.
Les recherches menées sur son originalité confirment que ce drapeau est unique.
Il ne ressemble à aucun des drapeaux connus dans le monde, que ce soit ceux des États nationaux, ceux d’organismes internationaux, ceux des anciennes régions historiques de France ou encore ceux des régions administratives françaises ou européennes.
On ne peut pas, non plus, le confondre avec des emblèmes " approchants " dont il se distingue, comme le drapeau corse dont la tête d’un homme Maure se détache sur un fond blanc uni ; ou bien celui de la Papouasie dont le fond comporte aussi deux triangles superposés, mais dont le triangle inférieur est de teinte noire parsemé d’étoiles blanches et le triangle supérieur de couleur rouge agrémenté d’un dragon d’or ou encore avec celui du Bouthan dont la diagonale agrémentée aussi d’un dragon d’or part de l’angle inférieur gauche pour aboutir à l’angle supérieur droit et dont les deux triangles sont rouge et jaune.
- Le drapeau corse
Si aucune prétention à vouloir imposer le drapeau frappé de la Daune n’existe, on remarquera qu’il est essentiellement représentatif de notre identité, parce que symboliquement expressif des constituants d’origine, de société, de culture et de territoire gascons.
On ne peut en dire autant des drapeaux qui ont été proposés avant lui comme, entre autres, celui porteur de la croix de Saint-André ; celle-ci n’est rien de plus que le signe de reconnaissance qui frappait les étendards cultuels de diverses populations européennes participant aux croisades, événements essentiellement religieux limités dans le temps ; cette croix a été octroyée par le Pape aux formations croisées et non pas à leurs pays.
Ainsi, les croisés gascons se virent attribuer la croix blanche sur fond rouge, les croisés bretons une croix noire sur fond blanc, les croisés anglais une croix blanche sur fond rouge, les croisés flamands une croix jaune, les croisés français une croix rouge... etc .
D’ailleurs aucun des pays des populations ayant participé aux croisades n’a jamais adopté ces bannières religieuses pour drapeau officiel.
Une profondeur historique plus grande
Se situant aux origines des peuples du sud-ouest européen, l’effigie de la Dame de Brassempouy transcende également la perception d’une Gascogne seulement expliquée par la grande, mais brève, période historique de ses Princes médiévaux. Antérieurement à eux, existaient depuis des millénaires les constituants d’une Gascogne en gestation dont ils ont été les héritiers et qui, à travers les temps, se sont transmis jusqu’à nous.
Pour répondre à une attente exprimée un modèle d’autocollant reproduisant l’emblème et portant le nom "Gascogne" inscrit sous l’effigie de la Dame a été crée et la fabrication d’une première série de drapeaux est à l’étude.