Le Boucau
Eloan
Il y a une distinction assez nette entre les pavillons suburbains "bayonnais" du Boucau, et ceux par exemple de petites villes proprement basques comme Hasparren : la référence basque est ici assez faible, l’allure générale est basco-landaise de toute évidence, mais dépourvue des oripeaux basques, type faux colombages ou fausses pierres d’angle massives.
Je crois que cette distinction marque pas mal, tout de même, le fait que y-compris dans son esthétique, cette banlieue septentrionale de Bayonne, autour de l’embouchure de l’Adour, n’est pas tout à fait basque (et nous savons, gasconhautes, qu’elle est en fait gasconne, dans sa variante bas-aturine).
Autres signes de la moindre basquité : la couleur jaune du crépis, vraiment très rare au Pays Basque français, et évidemment, la présence d’un drapeau français. J’ai vu pas mal de drapeaux français au Boucau, ce qui serait absolument impensable au cœur du Labourd.
Malgré tout ça, le nom a l’air basque, encore que je ne sache pas le traduire. C’est difficile parfois de savoir faire la différence entre un jeu de mot ou un véritable nom de maison.
Ah oui au fait, le projet d’école rassemblant une ikastola et une calandreta a capoté, mais seulement pour la partie gasconne, qu’on me souffle sur Internet : pas assez de candidats pour la partie gasconne.
"Un projècte d’escòla bilingua gascon/basco a Boucau"