- Périco Légasse :
« Mettre la Bourgogne avec la Franche-Comté a un sens historique, mettre le Limousin avec l’Aquitaine, alors qu’il est historiquement et géographiquement tourné vers l’Auvergne, c’est une aberration. »
« Les gens se sentent français parce qu’ils sont d’abord Bourguignon, Auvergnat ou Breton ».
Sur la deuxième phrase, on aurait aimé trouver "Gascon". Mais la première phrase de Périco Légasse ("issu d’une famille de la bourgeoisie basque" selon Wikipédia) nous donne la clé : pour lui, c’est l’Aquitaine. De plus, "Bourguignon, Auvergnat ou Breton" (et pas "Gascon" !) correspondent à des régions administratives, au moins jusqu’au regroupement en arrégiouasses.
- Jean-Paul Delevoye, un peu plus abstrait, mais notre Gascogne pourrait trouver sa place dans son concept :
« Le développement du numérique et la mondialisation sont en train d’effacer les frontières, de la circulation des données, de l’argent, etc. Plus on tendra vers cette disparition, plus on aura besoin de frontières d’identité et de proximité. Un projet territorial de proximité permettra de retrouver le sens du collectif et de la citoyenneté. »