Besoins : |
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Liaison voyageurs Espagne - Bordeaux - Paris | Trafic marchandises Espagne - Ile-de-France - Europe du Nord | Trafic voyageurs régional anneau gascon | Trafic voyageurs local (surtout Bordeaux - Pays de Buch et Dax - Bayonne) |
Qui doit financer l’investissement ? (par ordre décroissant |
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Europe, Espagne, France, Pays basque espagnol, région Ile-de-France, région Aquitaine, Bordeaux | Europe, Espagne, France, Pays basque espagnol, région Ile-de-France | région Aquitaine, communes desservies | communes desservies, région Aquitaine |
Avantage LGV |
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+++ prendrait une forte part de marché à l’avion, et une petite part à la voiture créerait aussi une clientèle nouvelle : augmentation des échanges du Bordelais avec le Pays basque espagnol, voire même plus loin, jusqu’à Madrid. |
+ Une LGV, telle que celles déjà créées en France, n’accueille pas le frêt. Mais elle libère les "sillons" de la ligne existante occupés par le trafic grande ligne. Encore faut-il que les conditions offertes aux transporteurs soient suffisamment attractives. Il y a du "mail"... Une ligne TGV n’abattra pas d’elle-même le "mur de camion" Irun-Bordeaux, contrairement à un argument ressassé. C’est pourquoi Gasconha.com ne met qu’un seul "+" dans cette colonne. |
+ Diminution de la durée du trajet Bordeaux - Dax-Bayonne, qui fait partie de l’anneau gascon. Mais Dax - Bordeaux se fait déjà en une heure. Le gain sera modeste (une demi-heure en moins, se répercutant aussi sur les temps de trajet Bordeaux - Pau, Bordeaux - Tarbes, Bordeaux - Saint-Gaudens...). Quelques sillons libérés par les grandes lignes peuvent bénéficier aux relations régionales de l’anneau gascon. Encore faut-il qu’ils ne soient pas utilisés par le frêt... |
? Seul avantage, mais incertain : Quelques sillons libérés par les grandes lignes peuvent bénéficier aux relations locales. Encore faut-il qu’ils ne soient pas utilisés par le frêt... |
Coût LGV : très élevé |
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Avantage ligne nouvelle classique :(option qui rejoint le scénario 1 présenté en 2006 par RFF : doublement de la ligne existante, au moins entre Bordeaux et Dax) |
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+ permettrait un accroissement modéré des fréquences et des vitesses et donc de grignoter les marchés de l’avion et de la voiture, et d’amener une clientèle nouvelle qui ne se déplaçait pas sur cet axe, si une politique commerciale dynamique était menée parallèlement |
+++ Une ligne nouvelle classique peut être conçue spécialement pour transférer du frêt du camion vers le rail. Marchera si les conditions offertes aux transporteurs soient suffisamment attractives. |
++ Le temps gagné sur les trajets Bordeaux-Pyrénées est modeste. Mais les fréquences peuvent être améliorées. Des villes ou aires urbaines de taille moyenne peuvent être desservies, alors que le TGV ne daignerait pas s’y arrêter souvent (Mont-de-Marsan par Morcenx, Arcachon Pays de Buch par Biganos). Les sillons libérés par les grandes lignes et le trafic marchandises peuvent bénéficier aux relations régionales de l’anneau gascon. |
++ Les sillons libérés par les grandes lignes et le trafic marchandises peuvent bénéficier aux relations Bordeaux - Pays de Buch et Dax-Bayonne. Selon Alain Rousset, président du Conseil régional d’Aquitaine, il est actuellement impossible de mettre de nouveaux TER sur Bordeaux-Arcachon, parce que la ligne (Bordeaux-Facture) est saturée. |
Coût d’une ligne nouvelle classique : RFF dit que le coût financier d’une ligne nouvelle classique doublant la voie existante est aussi élevé que le coût d’une LGV nouvelle. Mais bien sûr, un doublement de la voie existante n’est pas anodin, surtout dans les zones urbaines où les abords immédiats de la voie existante sont bâtis. |
Lien :
Grand Projet Ferroviaire du Sud-Ouest - GPSO - Bordeaux Toulouse - Bordeaux Espagne