Le bonheur est dans l’airial, mais...

- Tederic MERGER

Par Google et le mot "estantad" (mais il me parait de plus en plus qu’il faut un "e" : estantade), je suis tombé sur cet article de Sud-Ouest :
http://www.sudouest.fr/2011/08/04/le-bonheur-est-dans-l-airial-des-metayers-466938-2937.php
Encore un investissent contemporain de l’airial landais.
Ce qui fut autrefois le lieu d’une vie souvent rude et laborieuse apparait aujourd’hui comme un coin de paradis.

(Arue)
Badie

Tant mieux.

Mais ce paradis est-il largement accessible ?
Pardon pour cette atterrissage brutal, mais quel modèle économique pour l’airial ?

Voici mes propositions :

 une famille nombreuse, élargie, peut-être plusieurs familles assemblées comme autrefois dans le tinèu landais ; il y a tellement de place et de tâches à assurer...

 l’autonomie énergétique : l’électricité fournie par des panneaux solaires sur les pans de toit exposés au sud de la maison principale et des dépendances qui le permettent ; éoliennes ; le chauffage au bois fourni par le domaine

 animaux : le minimum est d’avoir des moutons (ne pas tondre la pelouse avec un tracteur) et des volailles

 jardin potager, pou ségu !

Ensuite, il faut quand même faire rentrer de l’argent...
Je ne sais pas si c’est le cas pour l’airial de Lartigue, mais certains font gîte ou chambre d’hôte.
Evidemment toute activité artisanale, forestière a sa place.
La seule chose à éviter, c’est le travail quotidien à la ville (Bordeaux, le Moun, et même des plus petites et un peu plus proches) : contraintes et coûts de transport trop forts !
Le télétravail est une possibilité à explorer.

Vos commentaires

  • Le 13 juillet 2012 à 21:53, par lo gran stef sans l’autoroute

    Acquó que m’agrada ! Je vivais le même bonheur chez mes beaux parents aux vacances, du côté D’Escaudes. et puis... aquera puta d’autoroute !! 150 Mètres derrière la maison ! pas mei de calma ! et benleu doman la LGV à 500 Mètres ....

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  • Le 11 août 2022 à 20:35, par Tederic MERGER L’airial protégé par ses chênes

    Incendie en Gironde : dans les hameaux où l’ouragan de feu a détruit 17 maisons

    (Belin-Beliet)
    Les Escarrets

    Dans ce quartier de la commune de Belin-Beliet (d’après ma recherche, ce serait précisément aux Escarrets), un airial a résisté aux flammes :

    « On a beaucoup de chance d’avoir un airial landais qui ait supporté les flammes, reprend sa fille Mathilde. Les pompiers ont fait beaucoup, mais les chênes qui ont 200 ans ont aidé à arrêter le feu et préservé tous les bâtiments. » « Voyez tous les chênes autour, ils n’ont pas brûlé, approuve son père. Les Landais, ils n’étaient pas cons. Quand ils s’installaient, ils plantaient d’abord les chênes, et après ils construisaient les maisons. »

    Répondre à ce message


Un gran de sau ?

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