Complément LAFITTEJann [Forum Yahoo GVasconha-doman 2006-09-24 n° 7122]

- Jean Lafitte

J'ai oublié de parler de la coexistence de "véder" et "vèir" mentionnée par
Bruno, avec spécialisation sémantique :
« "véder plan qu'ei important" mais "be vas vèir !" »
Je n'en avais jamais entendu parler. Ce serait intéressant d'avoir d'autres
exemples de telles coexistences, sans interchangrabilité.

Dans ce cas précis, j'avance une hypothèse : on n'est pas dans le même
registre ; la forme pleine "véder", plus proche du latin et qui plus est
béarnaise, pourrait passer comme plus élégante, plus distinguée, pour une
phrase sententieuse comme « véder plan qu'ei important » ; l'autre relèverait
de la langue parlée ordinaire.

J'en prends pour témoin André Pic, l'Armagnaquais de Gondrin, prof.
d'espagnol, que Camélat espérait voir prendre sa suite ; mais Pic est mort en
1958...
De Reclams de 1934, p. 497 repris, avec d'autres passages de Pic, dans
Ligam-DiGaM n° 3 de Juillet 1994 :
« D¹aulhous, bèt tems-a, l¹unitat syntaxic e mourfoulouyic qu¹ère quasi
absoulude en Gascougne ; l¹arquetip imitat qu¹ère lou de Pau entaus escriuts ;
oey medich dens û parsâ coum lou mé ta la couyugasoû de daubus bèrbes que
biben trés formes : l¹armagnaquése, la biarnése e medich la lengadouciane.
Qu¹èy arremarcat que la biarnése ey emplegade per las yens de bielhe familhe
paysante ; mes la yent ourdinari que parle dab las formes « bulgaris ».

Hèt beroy.

J.L.

Grans de sau


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