Laruntz lafitte.yan [Forum Yahoo GVasconha-doman 2007-01-21 n° 7911]

- Jean Lafitte

Adixat amics,

Que-m hè gay de védë quin l'amic Halip e s'adue dab you sus l'aha de Ibòs e
Laruntz en grafie classique couërénte, quoan escriu :
« Absolument d'accord avec Jean Lafitte. D'autre part, c'est
vraisemblablement lui, via ma modeste personne, qui est à l'origine de
LARUNTZ. En effet, Jean Luc Mongaugé, chanteur et musicien
béarnais/gascon/ossalois (comme ça tout le monde est content, sauf les
occitanistes qui ne l'aiment pas beaucoup) et de mes amis, est convaincu
depuis longtemps de la justesse de cette graphie. »

Au mên tour d'esta ad ue dab Halip qui-m hé counéxë a Jean Luc Mongaugé.
N'avi pas voulut mentavë ad aquéstë, ta n'ou pas "coumproumétë", permou de
l'oustilitat intoulerénte de daubûns ouccitanistes. Més, soulidë, par tan
qui at sàpii, qu'éy éth qui counvençou aus capulats de Laruns tad escrivë
Laruntz coum lous lous auyóus.

E Halip de hourni :

« Quant à l'explication qu'on doit donner aux habitants, je vais lui
demander de s'en charger car il est peut-être à l'origine de tout ça. Ceci
dit, l'amitié basco-béarnaise n'étant pas une évidence, peut-être devra-t-il
faire preuve de prudence. »

Que-n souy d'arcor encoère. Que y a mountagnes d'ignourànci entér Bàscous e
Biarnés

Grans de sau

  • Adishatz amics, kaixo adiskideak (?) !

    Yan Lafitte que'ns a contat :

    > [Au moment où nous allions sortir discrètement, nous avons été instamment
    > retenus par Jacques Pédehontaa, conseiller général du canton de Navarrenx
    > venu assister Jean Lassalle, et cela sans arrières pensées électoralistes],
    > ces élus sachant déjà qu'un seul de mes élèves est Béarnais, et que tous
    > votent en Ile de France.

    Les hommes politiques sont très intelligents dans leur domaine. Sinon, ils ne
    seraient pas là où ils sont.
    Dans le cas raconté par Yan, ils pouvaient bien penser que, même non inscrits
    dans leur circonscription électorale béarnaise, des participants à un cours
    de béarnais pouvaient être un bon relais d'opinion.
    Rôle qu'a parfaitement joué Yan, en diffusant aux listaires une image
    sympathique de Jean Lassalle.

    Aquò dit amistosament... cette séance de chanson pyrénéenne me touche aussi.

    J'aime la chanson comme moyen de partager un sentiment d'appartenance à un
    groupe : chanter ensemble, c'est se mettre à l'unisson.
    En plus, la chanson chante un texte, et le texte est dans une langue. Le choix
    de la langue est aussi un moyen d'affirmer son identité, en tout cas pour les
    gascons qui ont la chance d'avoir leur propre langue, même s'ils ne s'en
    servent plus en temps ordinaire.

    Siam hardits !
    Tederic
  • --- Dans Gasconha-doman@yahoogroupes.fr, Tederic Merger <tederic@...>
    a écrit :

    > J'aime la chanson comme moyen de partager un sentiment
    >d'appartenance à un groupe : chanter ensemble, c'est se mettre à
    >l'unisson.



    A ce propos, il est assez triste de constater la pauvreté du
    répertoire gascon tel qu'on le présente aujourd'hui. Aqueras
    Montanhas, L'Immortèla, Jan Petit parfois. Sans parler des 'hits' de
    la tradition orphéonique d'un Rolland.

    Il y a pourtant des airs gascons ( et d'ailleurs cf le livre de
    Hourcade qui remet les choses en place ) tout à fait admirables, que
    l'on voit peu souvent repris, aussi bien par les groupes et autres
    chorales, au profit de grands classiques, qui à mon goût, sont plutôt
    indigestes. Entendre brailler Se Canti est supportable un certain
    temps. En l'occurence, je regrette qu'en Béarn on n'entende pas plus
    le Bèth Cèu, qui s'il a vieilli quelque peu ( il sent son XIXème ),
    n'en reste pas moins plus fort émotionnellement ( il est plutôt dur à
    chanter peut-être ).

    Cependant, ma vision reste normalisatrice : il faut, il faudrait. Je
    ne suis pas dupe des phénomènes sociologiques qui poussent à l'oubli
    des chansons gasconnes ( en gascon ou en français ). Mais c'est
    dommage que nous en soyons réduits à cette pauvreté. Cela dit, je ne
    demande à ce que nous apprenions tous La Batalha d'Aishòs.
  • Je crois Tederic que, quelque soit les hommes politiques, ils ne pensent pas
    tous comme tu le décris. Je suis peut être naïf mais actuellement je
    travaille sur un projet de colloque où personne ne regarde la couleur
    politique de l'autre en allant de l'élu UMP à celui du PC dans l'intérêt de
    tous. Et pourtant vu la période il pourrait en être autrement.
    Et ceci existe sur toute la chaîne des Pyrénées

    Louis DOLLO
    http://www.pyrenees-pireneus.com

    -----Message d'origine-----
    De : Gasconha-doman@yahoogroupes.fr [mailto:Gasconha-doman@yahoogroupes.fr]
    De la part de Tederic Merger
    Envoyé : lundi 22 janvier 2007 15:58
    ì : Gasconha-doman@yahoogroupes.fr
    Objet : Re: [G(V)asconha doman] Electoralisme

    Adishatz amics, kaixo adiskideak (?) !

    Yan Lafitte que'ns a contat :

    > [Au moment où nous allions sortir discrètement, nous avons été instamment
    > retenus par Jacques Pédehontaa, conseiller général du canton de Navarrenx
    > venu assister Jean Lassalle, et cela sans arrières pensées
    électoralistes],
    > ces élus sachant déjà qu'un seul de mes élèves est Béarnais, et que tous
    > votent en Ile de France.

    Les hommes politiques sont très intelligents dans leur domaine. Sinon, ils
    ne
    seraient pas là où ils sont.
    Dans le cas raconté par Yan, ils pouvaient bien penser que, même non
    inscrits
    dans leur circonscription électorale béarnaise, des participants à un cours
    de béarnais pouvaient être un bon relais d'opinion.
    Rôle qu'a parfaitement joué Yan, en diffusant aux listaires une image
    sympathique de Jean Lassalle.

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