Magnoac Gascogne médiane

Castelnau-Magnoac

- Vincent P.

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La Barraque / La Barraca / La Barraco

en graphie alibertine :

(la,era) Barraca
Prononcer "La Barraco"

barraca / baraque, échoppe, cahute

Palay : Multidiccionari francés-occitan « Baraque ; échoppe ; mauvais (…)

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Vos commentaires

  • Le 9 juillet 2010 à 10:14, par Txatti

    Je ne savais pas que "barraco/barraca" fut un mot gascon, gallicisme ?

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  • Le 17 juillet 2010 à 10:49, par Vincent.P

    Le patronyme Barraqué (analysé comme un nom de métier barraquèr=constructeur de barraques, tuilier) prouve le caractère autochtone de la formation en gascon.

    Le Kilimandjaro en arrière-plan, c’est le Pic du Midi de Bigorre.

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  • Le 24 juillet 2010 à 11:11, par Hervé Villard

    Où est Pascal Danel ?

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  • Le 8 mai 2011 à 18:54, par Guy Pierre Souverville

    Les lieux dits barraques sont très fréquents sur le plateau de Lannemezan parcouru par les antiques pouches ou poutges (chemins de crête rectilignes), ce sont des endroits déserts autrefois réservés au pâturage des moutons.
    Il y a une idée de clôture dans le préfixe, mais aussi d’un habitat très rudimentaire qui abritait les bergers dans ces anciennes landes qui ne connaissaient que la vie pastorale.
    On trouve les Barraques et les Barraquès entre Lannemezan et Galan, à Villeneuve-Lécussan, Lécussan, Boudrac, etc.

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  • Le 14 mai 2011 à 14:34, par Txatti

    Merci pour ces précisions !
    Je suppose que par "préfixe" vous entendez le radical "barr-" comme dans celui que l’on retrouve dans les patronymes "Dubarry" par exemple ou dans "barralha", une clôture ou tout simplement dans le verbe "barrar" (barra) : fermer ?

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  • Le 4 août 2013 à 14:04, par Guy Pierre Souverville réponse à Txatti

    C’est bien sûr le radical "barr" d’où barralh, barrere, embarrar etc.
    Cette toponymie est de plus en plus obsolète, les paysages du Lannemezan (avec clôtures autour des cuyalas ou cayolars qui protégeaient aussi les bualas) ont été totalement transformés par la mise en culture des landes aux XVIII et XIXe siècles, ces espaces couvraient parfois plus de la moitié du territoire de nos villages.
    Un exemple : le village de Boudrac possédait plus de 500 ha de landes, en aval, la superficie du village de Sarrecave exclu des landes, n’est que de 250 ha environ.

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