Mots

pelòi

français : ?

(peloy)


 

monica

français : poupée

Prononcer entre "mounique" et "mounico".
Gasconha.com connaissait "monaca" (mounaque...).

voir aussi :

monaca / poupée

Prononcer entre "mounaque" et "mounaco".

A Vensac, en Médoc, le visiteur est surpris par les "mounaques", représentant des personnages typiques, parsemées dans le bourg.


 

mandòrra

français : pomme de terre

"J’ai toujours entendu ma grand-mère dire ce mot pour désigner les pommes de terre ("Vè amassar eras mandòrras !!!").
Il me paraît rare mais beaucoup plus joli à mon goût que "poma de tèrra"."
Las mandòrras Les noms gascons de la pomme de terre.


 

 ?

français : préau

 

- Tederic Merger

aolha

français : brebis

Prononcer entre "aouille" et "aouillo" ;
Autres formes :
agolha, oelha, aoelha, olha...
dérivés :
aolhèir, aolhèr, aoelhèr, agolhèir... (berger)

Quan las aolhas mian l’aolhèr, s’entecan.

Noms damb "aolha" :


 

amassaire

français : ramasseur

 

castèth

français : château

casteran (prononcer "castéra") : châtelain
casteret : petit château
casterar (prononcer entre "castérang" et "castéra") : château ou place-forte

Noms damb "castèth" :


 

jingar, gingar

français : jinguer

Entà diser "remuer".
"arrete un peu de jinguer sur cette pauvre chaise, tu va finir de la couper"
remarque : on dit très souvent aussi "couper" et "non casser".
[Julian]
Ou gigoter, gambader...

Noms damb "jingar, gingar" :


 

pusar

français : puger (tremper involontairement une chaussure)

"puger", c’est tremper une chaussure dans une flaque.
Pas de transcription française.
[Julian]

Ne pas confondre avec le verbe "pujar" qui existe en gascon pour dire "monter".
[Tederic]


 

Mars sec, abriu rosadós, de mai non cessa.

français : Mars sec, avril avec beaucoup de rosée, en mai ça ne cesse pas.

(Mars set*, abriou rousadous, de maÿ noun cesso )

[Michel Bugaret, Varès, Tonneinquais]

Qu’est-ce qui ne cesse pas ?, la sécheresse, la rosée ? Pas clair, ce proverbe !
[Tederic]

*"set" pour "sec" correspond à la prononciation tonneinquaise.

On a aussi :
"Mars soureilhous, abriu rousinous
rendon lou paisan ourguilhous."
[Laurent Gustave. L’Armagnac et les pays du Gers. In : Annales de Géographie. 1911, t. 20, n°110. pp. 143-154
url : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/geo_0003-4010_1911_num_20_110_7380]


 

 ?

français : refuge

 

piqueta

français : serpe

Prononcer entre "piquéte" et "piquéto"...


 

saüquère

français : ?
voir aussi :

sauç / saule

saucina : variété très petite de saule.
saucinar (prononcer "sawsina") : lòc plantat de saucinas...
Les formes saudina saudinar existent aussi.

Attention aux faux amis avec saüc, que les sélections dans la base de données de Gasconha.com peuvent ramasser, ne faisant pas de différence entre c et ç ni entre u et ü !saüc = sureau

saüc / sureau

Prononcer "sahuc" sans aspirer le "h".
variante :
saüquèr (prononcer "sahuquè" )


 

masèra

français : ruine

Prononcer entre "mazère" et "mazèro".
En nord-gascon : masèira (prononcer "mazèÿre").

Selon Michel Grosclaude, masèra vient du latin "macerias" (mur de pierres sèches, ruine).
Le toponymiste J-L. Dega confirme :"masiera, masera" du latin "maceria" (masure, ruines).
Ce nom qui a créé beaucoup de noms de lieux n’existait peut-être plus en gascon moderne. A vérifier.

Attention, un deuxième sens semble exister :
"boue solidifiée, tassée"
Verbe correspondant : maserar (durcir, tasser)
Est-ce un dérivé du latin "materia", qui a aussi donné en gascon maritime "madèira" (bois d’oeuvre) ?


 

arcolan

français : arc-en-ciel

Arcolan davant, pren-te lo ... e vei-te’n au camp !
Arcolan darrèr, pren-te lo cuelh* e vei-te’n au cornèr !

*quenouille

En Gascogne maritime : davant = davant l’ostau = à l’est ;
darrèr = darrèr l’ostau = à l’ouest.

Une autre :
Arcoula de la maïtinado,
Tiro le bouè de la laourado,
Arcoula dou sé,
Lé lendouma es pas ré.

[R. Granié]

Certains s’étonnent que "arcolan" se prononce "arcolan" et non pas "arcoulan", comme ce serait normal suivant les règles de la phonologie gasconne.
Mais le proverbe rapporté par R. Granié montre que la prononciation "arcoulan" existe.


 

atge miejancèr

français : moyen âge

 

nid

français : nid

Le gascon "nid" s’écrit comme en français, mais le "d" final doit se prononcer.

variantes :
nis, nidau (ce dernier en Médoc - prononcer "nidàw")
dérivé :
nidà’s, anidà’s : nicher (d’après le dictionnaire "occitan (Béarn)" de La Civada - Per Noste)

voir aussi :

Noms damb "nid" :


 

escapitar

français : écimer

"escapitar" à Saint-Sardos (82) = ététer.
Était surtout employé pour désigner l’écimage du maïs au dessus de la panouille : cela donnait de quoi alimenter les bêtes, mais privait le maïs de l’apport des feuilles enlevées.

L’"escapit" est le haut de la tige de maïs qui sert de nourriture pour le bétail.
[R. Granié]

L’"escapit" est aussi la cime d’un arbre, je crois. A vérifier.


 

nas a viague

français : nez à vinaigre (?)

 

pa dou ceù

français : ?

 

andòrta

français : branche souple

Prononcer entre "andorte" et "andorto".
Servait autrefois à faire des liens.
Voir Le lexique du vin de Médoc et Le lexique ostréicole.
Le dictionnaire gascon du Bassin d’Arcachon, de Y. Vidal, donne andòrt.

endòrta semble une variante.
Es bien meishant lo fagòt que tròba pas son endòrta (Es bien meishant lou fagòt que tròbo pas soun endòrto) [Michel Bugaret, Varès, Tonneinquais]

voir aussi :

andòrt / branche souple...

...pour faire des liens.
[dictionnaire gascon du Bassin d’Arcachon, de Y. Vidal]


 

aland

français : battant de porte

Palay :
« lande (Os.) sf. – Barre de fer servant à fixer un battant de porte
landà (Os.) v. – Placer la lande. C. alandà. »

dérivé :
alandar : ouvrir une porte


 

espèr

français : espoir

Prononcer "espè".


 

pisha, pishar

français : pisser

pishar : prononcer "pichà".

pisha (prononcer "piche", "picho"...) : pisse, écoulement (très présent en toponymie)
Mais Palay donne plutôt pich (mot masculin) :
« Urine, pissat ; par anal. source jaillissante, filet d’eau jaillissant, cascade »

dérivé :
pishadèir (prononcer "pichadèÿ") ou pishadèr (prononcer "pichadè") : pissotière

En Bordelais, pishadeir, pishaduir (?) :
Nom énigmatique qui semble avoir désigné un quasi-pays :
 « picheduy, surnom donné par les landais du nord au pays viticole girondin » selon Palay rapporté par Matthias Koch
 « pays où il pleut toujours, lieu bas où se rendent les eaux » selon Mistral rapporté par Matthias Koch ; Mistral le fait dériver du verbe gascon "picha/pissa".
Pourtant la toponymie bordelaise ne semble pas présenter ce nom, sauf un lieu-dit ancien à Bègles en bord de Garonne sur les actuels "Petit Port" et "Grand Port" : le "Pichedhuy, Picheduy, Pichaduy, Pissaduy, Pisseduy, de la Reyne, Reyna..." (Matthias Koch)

pisha-viste (prononcer "piche-biste" - littéralement "pisse-vite" en français) : "sorte de culotte-pantalon que les femmes portaient sous la jupe, qui avait la particularité de ne pas être cousu entre les jambes".
[Association du patrimoine de Saint-Médard-en-Jalles - article dans le journal "Sud-Ouest"]

Probablement lié :
pishèir (présent en toponymie nord-gasconne sous la forme pichey)

Peut-être pas lié, mais avec des interférences possibles :
pishèr (pichè) : « sm. – Mesure de capacité (environ deux litres 1/2) ; pichet, grosse bouteille, jatte. » [Palay]

voir aussi :

cagar / chier

Prononcer "cagà".
Est passé en francitan et en bordeluche sous la forme "caguer".
Dérivé :
cagadèir (prononcer "cagadèÿ"), cagadèr
cagat est le participe passé de cagar, donc "chié".


 

esbecar

français : étêter (le maïs...)

Ou aussi "hèr soms" (hè soums).
era beca : la tête du maïs (ou autre ?)

voir aussi :

panolha / épi de maïs

Prononcer entre "panouille" et "panouillo".
Bazadais.

despanolhada ("despanouillade/o") : opération qui a lieu en automne, pour dégager l’épi de ses feuilles ?
Dans le même esprit, la despeloquèra (despélouquère) a lieu au printemps, qui sépare les grains. Demora lo tanòc.

Mise à jour 2022 :
En fait, entre despanolhada et despeloquèra, c’est plutôt le contraire ! Voir plus bas. desperoquèra, despeloquèra = action de séparer l'épi de maïs de ses feuilles, lors de soirées conviviales
Le maïs en gascon : un lexique varié Mise en forme d’un article de 2014


 

mauescadec

français : malchanceux ?

["mauescadec" est la proposition d’un gasconha-naute, qui n’a pas donné de traduction. C’est "malchanceux" ?]


 

monaca

français : poupée

Prononcer entre "mounaque" et "mounaco".

A Vensac, en Médoc, le visiteur est surpris par les "mounaques", représentant des personnages typiques, parsemées dans le bourg.


 

tant-per-cent

français : pourcentage

Pour être un peu plus original en évitant un néologisme "percentatge".
[Hlo]


 

Adiu petita !

français : Au revoir petite !

Prononcer entre "Adïou pétite" et "Adïou pétito".


 

Salut e moneda !

français : Santé et fortune !

Se dit quand on trinque.
Le mot "salut" semble avoir gardé dans cette expression le sens de "santé".