Noms
En graphie alibertine : (la,era) Salia
Prononcer "Salïe"...
sau / selPrononcer "sàw".
Mot féminin.
dérivés :
salin, salia (prononcer "salïe") : (...) |
En graphie alibertine : Caumala
Prononcer "Càwmalo" avec l’accent tonique sur ma.
mau, mala / mal, mauvaisPrononcer "maou", ("aou" étant une diphtongue).
féminin "mauvaise" : mau (...) |
cau / ravin, petit vallonPrononcer "càw".
Le mot peut être féminin.
cau peut signifier dans les Landes (...) |
En graphie alibertine : (la,era) Matalena
Prononcer "La Mataléno".
Matalena Mataléne MadeleinePrononciation non atlantique : Mataléno Matalin |
En graphie alibertine : Sent Hèliç
Prononcer "Sén Hèlis" avec l’accent tonique sur Hè.
Helics, HèliçHelics Chambre Tartas 1573
(Recueils de Georges Millardet p. 308)
[P. (...) |
En graphie alibertine : Perica ? Perrica ? Perricas ?
Attention, "Pericas" est la graphie alibertine ("Perica" si on ne retient pas le s) ; pour ceux qui n’y sont pas initiés, prononcer "Périque" et surtout pas "Péricass" !
En graphie alibertine : Gashon ? Gaishon ?
Prononcer "Gashoun"...
Le nom Gachon :
Il a la particularité d’être un nom de lieu présent à travers la Gascogne (et pas ailleurs) et un nom de famille présent seulement hors de Gascogne* (épicentre en Auvergne dans le département 63), mais pas dans la zone poitevine.
Le cadastre napoléonien donne par exemple un Gachon à Cardan (Entre-deux-Mers) entre Nouaut et Janisson.
Gachoun existe comme lòc à Saint Barthélémy (Bas Adour).
L’hypothèse de dénommés Gachon venant du dehors et nommant des lieux en Gascogne ne semble pas statistiquement suffire. Et puis il serait resté des dénommés Gachon en Gascogne, or Géopatronyme n’en dénombre pas un seul entre 1891 et 1915.
Le Gachon gascon, et même probablement celui-ci dans une zone où il y a eu peuplement gabache, doit donc être rapproché des nombreux dérivés de Gassia : Gachot, Gachiot, Gassiot...
Des attestations gasconnes anciennes qui peuvent en être rapprochées :
En Gassion deu Castet
Gaission de Galard
Gachion de la Marque
On devrait normalement avoir Gachion, mais il semble possible que le i se soit fondu dans le ch, comme c’est probablement le cas pour Gachot.
La terminaison -on sur un nom individuel est un grand classique en Gascogne, souvent en hypocoristique (disparition de la ou des premières syllabes quand le nom racine est long) :
Joan -> Joanon
Arnaut -> Arnaudon, Naudon, Nauton, Naudon
Menaut -> Menauton, Nauton
Estéven -> Estevenon,
Pèir -> Peiron
Bernat -> Bernadon, Nadon
Domenge -> Menjon
Vidau -> Vidalon
Guiraut -> Guiraudon
Gautèr -> Gauteron
Hòrt -> Horton
* Hors Gascogne, Gachon peut vouloir dire... Gascon !
En graphie alibertine : Colau
Prononcer "Coulàw".
Nicolau Nicoulaou NicolasSent Nicoulaou est attesté à Esquièze-Sère (Pays toy).
Micoulaou/Micolau (...) |
En graphie alibertine : (lo,eth) Carboèr
Prononcer "(lou) Carbouè".
carbon / charbonPrononcer entre "carbou" et "carboung".
dérivés :
carboèr (prononcer (...) |
En graphie alibertine : La Halhèra
Prononcer "La Hailhèro", "La Hailhère"...
halha / grand feuPrononcer entre "haille" et "haillo".
A rapprocher des "fallas" de Valence (...) |
En graphie alibertine : (la) Posoèra
Prononcer "La Pousouèro".
poson / poisonPrononcer entre "pouzou" et "pouzoung".
Dérivés :
posoèra (prononcer entre (...) |
En graphie alibertine : Montaugèr
Prononcer "Mountaougè".
Augèr AugerAuger de Lehet a contribué à la construction de la cathédrale de Bayonne, (...) |
Variante(s) graphique(s) :
Montaugé
Nom qui semble originaire, pour sa souche gasconne, du parçan de Monfort, Mauvezin, au sud-est de Fleurance.
En graphie alibertine : (lo) Tarrèir, (la) Tarrèira
Prononcer respectivement "(lou) Tarreÿ", "(la) Tarreÿre".
terrèir, terrèr / tertrePrononcer "terreÿ".
Variante : tarrèir ("tarreÿ")
Une forme non nord-gasconne (...) |