Prenoms gascons

Margarida

(féminin)

écrit à la française :  Margaride

 en français : Marguerite

Prononcer entre "Margaride" et "Margarido".


 

Bordomina

(féminin)

écrit à la française :  Bourdoumine

dérivé de :

Bertomiu (Barthélémi)

Prononcer "Bertoumïou" (où "ïou" est une diphtongue), et pour le féminin, "Bertoumibe" ou "Bertoumiwe" ou encore "Bertoumiwo"...

Prénom féminin, féminin de Bourthoumieu ou ses dérivés, dans les registres paroissiaux du XVIIIème
[Jean-Paul Passama]


 

Asalaís

(féminin)

écrit à la française :  Asalaïs

"Ce serait le prénom d’une princesse gasconne...", nous dit un internaute.

Gasconha.com le connaissait déjà comme prénom occitan, sans savoir s’il y avait des attestations spécifiquement gasconnes.

La forme Adalaís existe aussi.


 
 

Belin

(masculin)

Diminutiu de "Isabèl".
"Belina" qu’ei tanben lo títol e lo personatge principau d’ua òbra lirica de Miquèu de Camelat, autor pirenenc.
Belin (prononcer entre "Béli" et "Béling") est une création de Gasconha.com, mais... perqué pas !


 

Emilian

(masculin)
 en français : Émilien

 

Jacme, Jaume

(masculin)

écrit à la française :  Jamme

 en français : Jacques

Attention, prononcer "Jammé", mais en mettant l’accent tonique sur "Ja".
A probablement donné le "James" anglais.
Mais le "James" de la rue Saint-James de Bordeaux est très probablement gascon dès l’origine, sans passage par l’Angleterre.

Jaymes (Jaime) est également attesté en Gascogne.

Pour une déclaration à l’Etat Civil et l’usage quotidien, la forme graphique Jamme pourrait être plus facile.

Jaume (prononcer "Jàwme" )semble une variante.


 
 

Jan

(masculin)

écrit à la française :  Yan

dérivé de :

Joan Jouan (Jean)

Attesté en 1415 dans les registres de la Jurada de Bordèu sous la forme "Johan" : Johan Argui, Johan Arostanh.

 en français : Jean

Dérivés [Alis-Aiguillon 1600] : Janòt (Jeannot), Janicotet* (Jan + ic + ot + et - donc trois suffixes à valeur mi-diminutive mi-affectueuse !)

*Le livre de l’abbé Alis contient une orthographe du genre "Genny Coutet", présenté du même coup comme ayant une couleur anglo-saxonne...
Peut se prononcer "Yan".


 
 
 
 

Monic

(masculin)

écrit à la française :  Mounic

dérivé de :

Ramon (Raymond)

Prononcer entre "Ramou" et "Ramoung".

Attesté dans les registres de la Jurada de Bordèu en 1406 (Ramon Guarssias ou Ramon Guassias) et en 1407 (Ramon d’Orinha*).
Nombreux diminutifs ou "hypocoristiques" (dérivés où la première syllabe a été perdue) : Monic, Monon...

*Orinha : peut-être la localité orthographiée de nos jours "Origne"

Prononcer le masculin "Mounic", et le féminin entre "Mounique" et "Mounico".


 

Vivian

(masculin)
 en français : Vivien

Pour Vivian, prononcer entre "Bibian" et "Bibianng".
Pour Viviana, prononcer entre "Bibiane" et "Bibiano".
C’est probablement un prénom pan-occitan.


 
 

Vesiat

(masculin)

Pour Vesiat, prononcer "Béziat".
Pour Vesiada, prononcer entre "Béziade" et "Béziado".

Figurent dans la liste des prénoms béarnais du moyen-âge du site Le Béarn.
Veulent dire "choyé(e)" ou "chéri(e)".


 
 

Valent

(masculin)

Pour Valent, prononcer "Balén".
Pour Valenta, féminin que propose Gasconha.com, prononcer entre "Balénte" et "Balénto".

Veut dire "Vaillant". Attesté au Moyen-âge sous la forme "Valen".


 
 
 

Sauvat

(masculin)

écrit à la française :  Saubat

Au masculin :
Prononcer "Saoubat".
Veut dire "sauvé".
Une de ses descendante nous a signalé qu’un "Saubat" DAVERAT (ou
DABERAT) est né probablement à Lahosse (Landes) à la
fin du XVIIe ou au début du XVIIIe, et a vécu au moins
jusqu’en 1739.

Au féminin :
Christian Humbert nous signale :
"A noter dans la dernière parution du bulletin du Cercle généalogique des Landes la naissance, à Toulouse, le 18 mai dernier [2003], d’une Saubade."


 
 

Menaut

(masculin)

Prononcer "Ménaout" ("aou" étant une diphtongue).
La forme "Manaut" existe aussi.
Comme les prénoms en "aut", Menaut est d’origine germanique ("aut" vient de "wald" = "qui gouverne").
C’est un nom qui a dû faire fureur jadis, à en juger par le nombre de lieux qui le portent, lui ou ses dérivés.

Jean-Louis Dega nous précise sur la liste Noms_Rouergue :
"Le prenom MENAUD, MANAUD ou MANAUT etait assez frequent dans les
Pyrenées au Moyen-Age. Plusieurs membres de la famille d’AURE
vicomtes de Larboust (65) l’ont par exemple porté.
La finale -AUD devenue -AUT ou -AU, le D final evoluant en T
classiquement au niveau phonetique ou pouvant s’amuir, pourrait faire
penser à une origine germanique comme dans Arnaud / Arnaut et venir
de "wald" signifiant "gouverner".

Quant à la racine MAN-, elle évoque pour moi le radical
germanique "MAGIN" signifiant "force" et MANAUD pourrait donc
provenir du germanique MAGINWALD et signifier "qui gouverne avec
force".

Comme attestation probable du prénom au féminin, l’IGN donne un lieu MENAOUDE [LAHOSSE - 40].


 

Joanin

(masculin)
dérivé de :

Joan Jouan (Jean)

Attesté en 1415 dans les registres de la Jurada de Bordèu sous la forme "Johan" : Johan Argui, Johan Arostanh.

Prononcer entre "Jouani" et "Jouaning".
Attesté à Bordeaux au Moyen Age.


 
 
 

Robin

(masculin)
 en français : Robin

Serait un diminutif de Robert.
Prononcer entre "Roubi" et "Roubing".
Semble attesté en Gascogne par le nom de famille "Roubin", qui devrait en être la forme graphique française.


 

Simon

(masculin)

écrit à la française :  Simoun

La présence dans la toponymie gasconne de quelques Simounet, Simounet, Simounot... semble attesté le nom ou prénom "Simon" (à prononcer Simoun/Simou).


 
 

Arnauda

(féminin)

écrit à la française :  Arnaude

Comme le dit J.Tosti, sur son site des noms, "nom de personne d’origine germanique (arn = aigle + wald < waldan = gouverner)".


 

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