Mots

- Tederic Merger

brusa, esbrusa

français : chose émiettée, poussière, fumier très divisé...

Prononcer "bruze", "bruzo"...
Dérivés :
Multidiccionari francés-occitan

brusòu : cendre, braise émiettée
brusalh : petite braise
brusòla : légère bruine
brusar : émietter
bruson : terre réduite en fines particules, sol léger,
brusiu : poussiéreux, qui se brise, se met en poussière


 

- Tederic Merger

garena

français : garenne

Prononcer "garéne", "garéno"...
L’origine de ce mot, probablement importé en Gascogne il y a longtemps, et présent dans la toponymie surtout en périphérie gasconne, est controversée.
Multidiccionari francés-occitan

Mistral semble avoir hésité entre le sens français de forêt réservée (et peut-être dédiée à la chasse) et un sens lié à une racine gar qui serait en rapport avec le chêne et qu’on retrouverait dans garrigue.
Palay donne le sens de chênaie.

Noms damb "garena" :


 

- Tederic Merger

baren ? varen ?

français : marais desséché, lande marécageuse, bas-fond interdunaire

Prononcer "barén".
La graphie alibertine varen peut-être envisagée selon l’étymologie.
La forme féminine varena, barena (baréne, barenne...) semble exister.
Une concentration de lòcs portant ce mot existe en pointe médoquine, écrits "Baren" ou "Barin".
A Carcans, les lieux désignés par "Barin" semblent exclusivement des pièces d’eau, d’après la carte d’état major du 19e siècle.
Jusqu’à quand ce mot était-il en usage ?
Origine celtique var (eau) ?
Mais les barene sont les parties marécageuses à fleur d’eau de la lagune de Venise... Si le mot est de la même famille, cela justifie la graphie avec un b, parce qu’à notre connaissance, le vénitien ne transforme pas le v en b.*

* Jean Franville nous apprend que, au contraire, l’ancien vénitien transformait le v en b. Cela simplifie les choses en confirmant l’étymologie celtique var et conduirait à choisir la graphie varen.
https://warewenna.wordpress.com/annexes-2/a-nouveaux-elements-2/un-element-primordial-le-betacisme/


 

- Tederic Merger

alocar, alogar

français : mettre en lieu, placer, disposer, arranger

Prononcer "aloucà", "alougà"...
Multidiccionari francés-occitan

voir aussi :

lòc / lieu

Sur Gasconha.com, les "lòcs" sont des lieux-dits, des quartiers, des rues, des chemins, intéressants pour la toponymie ou l’identité gasconne ou locale.


 

- Tederic Merger

neurigat

français : nourrisson

Prononcer "néwrigat".
Ce mot semble exister largement en Occitanie, à en juger par le nom de famille Nourrigat, Nourigat, nettement localisé en Languedoc.


 

- Tederic Merger

costèr

français : côtier, latéral, appentis

Prononcer "coustè".

costèir (prononcer "cousteÿ") en nord-gascon

Comme substantif :
Multidiccionari francés-occitan

 Habitant des côtes
 "Hangar" ; « Appentis, bâtiment léger contre un autre plus important ; côté d’un toit ; penchant d’une colline ; abri au flanc d’un rocher. » [Palay]
 Et aussi sacristain !

voir aussi :

còsta / côte

dérivés ou variantes :
costalat : côteau

On aurait pu penser que le mot còs, qui explique le nom de famille Ducos, et des noms de lieu comme Cos d’Estournel, soit un còst dont on ne prononce pas le "t" final. còs = tertre, côteau, monticule
Mais il viendrait plutôt d’une racine prélatine "kos" (colline) qui aurait survécu en gascon.

"còsta" pourrait être le mot pour traduire le français "colline", même si "tuc", "turon", et d’autres, peuvent dire des types particuliers de colline ou de relief.

Noms damb "costèr" :


 
 

- Tederic Merger

pachorra

français : grande espèce, forte race, belle lignée

Prononcer "patchourre", "patyourre"...
« patchourrà En Azun, dans l’expression « y este de patchourrà » = être de belle lignée.
Multidiccionari francés-occitan

patchoùrro (Lav.) Dans cette expr.- : està de patchoùrro, être de grande espèce, de grande, forte race. » [Palay]

"patchourrà" doit transcrire pachorrar.

Noms damb "pachorra" :


 

- Tederic Merger

baserca, baderca

français : parc à bestiaux

Prononcer "bazèrque", "bazèrco", "bazèrca", "badèrque", "bazèrco", "badèrca"...

Bien présent dans les noms de lieu de Comminges et Couserans, avec de multiples variantes et suffixes : Badercat, Badercaout, Bazercole, Bazercal, et même Bazerka !

Explication de J. Tosti :
"Surtout porté dans les Hautes-Pyrénées, le nom se rencontre aussi dans le Gers et la Gironde. Variante : Bazergue (33). Il devrait s’agir d’un toponyme, que Michel Grosclaude rattache à un terme gascon ’baserca’ (= barrière, système de défense). J’y aurais pour ma part plutôt vu une église (du latin basilica), mais je suis surtout étonné par le nom d’un hameau, Saint-Bazerque, sur la commune de Luz-Saint-Sauveur (65). Qui était ce saint Bazerque ? Mystère !"

R. Aymard ["Un nom, un ostau" - noms de maison pyrénéens] confirme l’explication par "basilica" et signale aussi ce "Saint Bazerque", qui est peut-être à l’origine une "Sainte Basilique"...

baserca ou baderca existe en Comminges et Couserans avec le sens de parc à moutons selon Aitor Carrèra.
Quel est le rapport entre une basilique et un parc à moutons ?
Peut-être une architecture de type basilical, une des composantes du type vascon...

Cet auteur espagnol, Jesús Vázquez Obrador, semble ignorer la possibilité de l’étymologie baserca/basilique :
« Bacerca
Podemos sospechar la existencia de este vocablo como apelativo arcaico, que tendría el valor de ‘corral para el ganado en la montaña’, ante el topónimo
As bacercas de Basarán. encontramos nombres de lugar semejantes en los valles de Barrabés, Boí [La baserca(cóll), La baserca de Pernalle (erill), es
baserques (erill)], Arán y el Alto Ariege francés, lo cual nos hace pensar en un origen común.
incluso en el valle de Arán aparece el apelativo baderca ‘corral para
el ganado’, ‘departamento dentro del corral para separar animales’
(también otras acepciones secundarias). Para corominas (1991, s. v.
baderca), se trataría de una voz hoy ya solo aranesa, extraña a las len-
guas y hablas circundantes, tanto gasconas como catalanas y occitanas,
pues no se ha registrado en la fuentes más importantes.
su étimo, resulta difícil precisarlo, si bien la terminación -erca
podría tener aires célticos o vagamente indoeuropeos. »

Eras hemnas dera Baderca


 

- Tederic Merger

sanguin, sanguilh

français : cornouiller

« sanguî, senguìni sm. Cornouiller (cornus sanguinea, plante), sanguinelle. Cf. hust-du. En Arm. on dit sanguilh.
sanguinade,-néde sf. Lieu couvert de sanguîs. N. de l. et de p. Sanguinet,-nède. » [Palay]
Multidiccionari francés-occitan

« SANGUINEDO, SANGUINADO (1. b.), (rom. sanguinado, b. lat. sanguineda, lat. sanguinctvm), s. f. Lieu couvert de cornouillers sanguins, v. courgnarcdo ; Sanguinède, nom de fam.’méridional. » [Tresor dóu Felibrige]
SENGUINI arbrisseau des haies, espèce de nerprun : Auron, senguini, espiaub... ARCH. Noisetier, nerprun, aubépine... - Voy. Sanglumi. [Lespy]

Un nom de lieu comme En Sanguillet (32430 Sirac) atteste Sanguilhet (ou Sanguiet ?) comme nom de personne.
« sanguilhà* (G.) sm. Bosquet de cornouillers. » [Palay]
*donc sanguilhar !
Autres dérivés dans la toponymie : Sanguinar, Sanguinadar, Sanguinhar... (venant respectivement de Sanguina, Sanguinada, Sanguinia)...


 

- Tederic Merger

peirusquet

français : terre argilo-calcaire, pierraille...

Prononcer "peÿrusquét" en prononçant le t final.
Type de terre argilo-calcaire en Lomagne.
« peyrusquét sm. Petit peyrigà. N. de p. En Arm. pierraille, terrain pierreux » .[Palay]
Multidiccionari francés-occitan
peirusquèr = pierraille


 

- Tederic Merger

peirusquèr

français : pierraille

Prononcer "peÿrusquè".
Multidiccionari francés-occitan
peirusquet = terre argilo-calcaire, pierraille...
Le féminin peirusquèra (peyrusquère) existe aussi selon Palay.

Noms damb "peirusquèr" :


 

- Tederic Merger

bisharrèira

français : trémail (filet de pêche) dérivant de surface

Prononcer "bicharreÿre".

Voici un mot qui a deux raisons de disparaitre : d’abord c’est du gascon bordelais, ensuite, il désigne un mode de pêche qui n’a peut-être plus cours.
Les filets maillants
Par Gérard Deschamps

Il survit pour nommer un chemin de Portets, et c’est un exemple d’un mot qui peut être transmis in extremis, volontairement ou pas, par la viographie, le nommage des voies communales.

Une fois de plus, Palay nous surprend en connaissant ce mot :
Multidiccionari francés-occitan

« bicharrèyre (G.-M.) sf. Sorte de filet de pêche. »

Comme souvent, la transcription en graphie alibertine est l’occasion de chercher sa forme la plus authentique, et le point d’interrogation qui l’accompagne signifie qu’il n’y a pas de certitude.
La terminaison -eyre (-èira) est classique en nord-gascon.
La question d’un v ou d’un b initial peut se poser, mais c’est surtout le ch qui est litigieux : s’agit-il d’un sh, ou d’un ch prononcé tch ou ty ? La prononciation n’est pas du tout la même selon le cas.
Pour répondre, il faudrait trouver des mots d’une même famille. Or on ne trouve, toujours grâce à Palay, que des mots comme bitcharrade ou esbicharrade (cuite, saoulerie !) qui ne semblent pas du même champ sémantique. On notera ici que Palay utilise une fois tch et une fois ch pour le même mot, ce qui ne nous aide pas !


 

- Tederic Merger

budanh, butanh

français : peuplier

buday (L.) V.D. budagn, peuplier.
Multidiccionari francés-occitan

budàgn,-tàgn,-e (L.) s. Peuplier noir. V. bidàu. [Palay]


 

- Tederic Merger

piròc, piron

français : pointe, bourgeon pointu

Prononcer respectivement piròc et "pirou(ng)".
Deux variantes qui ont la même racine et le même sens.
Multidiccionari francés-occitan

« pirou sm. Pointe, « uo hourco de cinq pirous » (Big.), fourche à 5 pointes. » [Palay]
Mais aussi un sens qui s’écarte complètement de tout le reste :
« piroun sm. Oesophage (Dax). » [Palay]

« piròc, piroû sm. Germe de plante, bourgeon pointu ; bogue de châtaigne, de faîne, en Mt. Las patanes qu’an piròcs, les pommes de terre ont des germes ; en certains lx gascons, jeune volatile- : poussins,dindons. V. piroucoû,-quét. » [Palay]

Les verbes qui en dérivent sont respectivement pirocar (pron. "piroucà") et piroar (pron. "pirouà").

Autres dérivés (autre doublon à partir du doublon piròc, piron) : pirocada (pron. "piroucade, piroucado"...), piroada (pron. "pirouade, pirouado"...)
« piroade, piroucade sf. Action des germes qui apparaissent, trouent le sol. Lou blat qu’a ue beroye piroade, le blé a une jolie « sortie » , une bonne levée. » [Palay]

pirocon
piroucoùn (G.) sm. Petit dindonneau. » [Palay]
« piroucoû,-quét sm. Petit piròc. La fermière appelle les poussins en criant- : piroucoûs- ! piroucoûs- ! pour leur donner du petit grain. » [Palay]

piroquet (pron. "pirouquét")
« pirouquét,-e s. et adj. Petit piròc ; par anal. enfant petit. »

« piroucoû,-quét sm. Petit piròc. La fermière appelle les poussins en criant- : piroucoûs- ! piroucoûs- ! pour leur donner du petit grain. » [Palay]

Et même pirocorar !
piroucourà (G.) v. Glousser, en parlant des dindons. [Palay]


 

- Tederic Merger

piròu

français : niais

Prononcer "piròw".
Diminutif : pirolet (pron. piroulét)
Dérivé : pirolada (pron. piroulade, piroulado...)

« PIROÜ niais, qui manque de courage. Piroulet, piroulin, piroulot, dim. Piroulas, aug. - Languedocien, « pirol », fat. écervelé. » [Lespy]
Multidiccionari francés-occitan

« piroulade sf. Niaiserie, acte d’imbécile ; V. piroade. Qu’as hèyt ue bère piroulade, tu as fait une fameuse sottise. » [Palay]


 

- Tederic Merger

pire

français : type, mec

un praube pire : un pauvre type
Multidiccionari francés-occitan


 

- Tederic Merger

pire

français : cheville de bois, pénis

cavilha, calhiva = cheville
Multidiccionari francés-occitan


 
 

- Gerard Saint-Gaudens

córrer la patantèna / pretentena

français : mener une vie aventureuse, un peu choquante

Dans Meste Verdié (La separacion damb Mariota, éd. A tots, IEO, Per Noste 1979) :
"On diable vòs anar córrer la patantèna ?"
me renvoie à l’expression familiale de mon enfance "courir la prétentène" en parlant plutôt d’une femme aux moeurs un peu légère, pas très fixée !
GSG


 

- Tederic Merger

mirana

français : lieu d'où la vue se porte au loin, poste d'observation
Mot languedocien correspondant : miranda

Prononcer mirane, mirano...
Palay donne la définition ci-dessus pour « miradou, mirane ».
Multidiccionari francés-occitan

Le Tresor dóu Felibrige donne« (rom. cat. miranda), s. f. Galerie qui offre une perspective, belvédère, faîte d’un édifice, lieu élevé ».

miranda, forme donc plus latine et moins gasconne, l’a emporté sur mirana dans la toponymie gasconne.
En Gascogne, on a aussi le très courant miralh.miralh = miroir, tour d'observation


 

- Tederic Merger

espaut

français : partie réservée d'une forêt

Ce mot est d’origine germanique (spald - le verbe spalten veut dire diviser en allemand).
Wartburg donne pour spald "réserve dans une forêt qu’on ne peut couper" et le voit dans des lieux Espaud "de la Saintonge à la Champagne".
Tresor dóu Felibrige : « ESPAUT, EIPAUT s. s. m. (rom. Lespaut), s. m. L’Espaut, nom porté par d’anciennes forêts, en Périgord. R. espauta. »
Multidiccionari francés-occitan

espaut n’apparait pas comme gascon dans les dictionnaires ; je le fais rentrer dans la base de Gasconha.com parce qu’il explique des toponymes situés en Gascogne :
Lespaut à Martillac (Graves - "L’Espault" selon l’IGN, "Lespau" selon Cassini), Vendays (Médoc), Loupes (Entre-deux-Mers), Lespau à Auch et Condom, donc plus à l’intérieur de la Gascogne.
Il est présent aussi dans les noms de famille de la zone frontière Bordelais/pays gabaye, mais plutôt côté gabaye !


 

- Tederic Merger

malhèra

français : mare, trou d'eau

« Mare ; trou d’eau ; ailleurs les mailles. » [Palay]
Multidiccionari francés-occitan

Prononcer "maillère", "maillèro"...

Noms damb "malhèra" :


 

- Tederic Merger

gèrm, gèrt

français : grange et prés au bas des montagnes

Prononcer "gèr", "yèr"...
Un "yert", qu’es aco ? Tederic M.


 

- Tederic Merger

bartolh, bartolha

français : mauvaise barte

Prononcer "bartouil" au masculin et "bartouile" au féminin.
Multidiccionari francés-occitan

voir aussi :

barta / barthe

Zone humide auprès d’une rivière.
"barta" est un mot prélatin.
Difficile d’affirmer si "barda" (voir les lieux qui s’appellent "Labarde") est une variante de "barta".
Si oui, on pourrait déduire à la fois "barda" et "barta" de bard ou bart qui veut dire "boue" ou "limon".

barta existe aussi en languedocien, mais avec un sens différent de forêt broussailleuse. Difficile de dire si les mots "barta" et languedocien et gascon ont une même origine.


 

- Gaby

vira-tot-sol

français : type de gâteau

Ne’n aprénem cada jorn :

’’Souvenir d’une tradition : Il y a plus d’un demi siècle, à Monségur, le tambour de ville annonçait des beignets de carnaval à emporter ou à déguster sur place au Café des Tilleuls. Ce petit gâteau dit « bire tou soul » est fait d’une pâte à choux (farine, lait et eau) et doit cuire dans la graisse de porc - en tournant tout seul ! ! Il n’y a plus de tambour de ville, mais les clients « des Tilleuls » auront droit à ce dessert traditionnel qui m’a-t-on fait remarquer n’a rien à voir avec « les merveilles » que l’on peut acheter tous les vendredis sous la halle ou chez notre boulanger- pâtissier. Alors courage à tous, le solstice de printemps arrive ! ’’

Source : http://monsegur33.over-blog.com/tag/patrimoine%20local%20monsegurais%20et%20aquitain/12


 

- Tederic Merger

mèc

français : bègue, hébété, dans un état de stupeur
Nérac - Au Mec
Nérac - Au Mec
Un chafre ?

Noms damb "mèc" :


 

Trap-trapeu /trap-trapeuw / Traptrapeu / Traptrapeuw

français : matole non automatique

Adishatz ,

On appelle chez moi un piège pour attraper les oiseaux Trap-trapeu ( Ou trap-trapeuw / Traptrapeu / Traptrapeuw ) . Il s’agit d’une matole mais ce n’est pas "automatique" , on doit se cacher avec une ficelle accroché à un bâton qui tient en équilibre le couvercle ( du grillage accroché à une structure en bois ) , quand l’oiseaux va dessous pour manger le grain on tire sur la ficelle , et paf on capture l’oiseau .
Je ne connais pas le nom en français , et je n’ai jamais trouvé le mot "trap-trapeu" dans aucon dico occitan/gascon . Le mot est employé dans le nord du Pays de buch ( Lanton près d’Andernos ) .
Si quelqu’un connait se mot , d’où êtes vous et comment l’écrire ?

Merci d’avance
Joan-Sebastian


 

- Tederic Merger

heritons

français : fritons

Une retombée de Samatan !
Nous les gascons / Nousautes les gascoûs A Samatan dimanche 26 novembre 2017

Prononcer "héritouns".chichons = graisserons, gratons
On reconnait la transformation très "sud-est-gasconne" du fr en her ; comme hered au lieu de fred, ou Eth Herishet pour Le Fréchet...


 

- Tederic Merger

arcuelh

français : accueil

Prononcer à peu près "arkwéilh".
arcuélher (prononcer à peu près "arkwéilhé" mais avec l’accent tonique sur kwéi) : accueillir

arcuelh doit être une contraction de arrecuelh, s’inscrivant donc dans cette série gasconne.
Confirmation par Marie-Claire, groupe Facebook Esprit gascon :
"On lit dans le dictionnaire gascon/français de l’abbé Vincent Foix "arrecouélh, sub. masc, accueil, réception (Chalosse)"